Maroc: La Samir et le Duel Interministériel Manquant d’Énergie Gouvernementale

🌎 Said El Mansour Cherkaoui 🌍 Publie originalement le 20 Juillet, 2022

🌍Le Maroc Trébuche sur la SAMIR, la Caravane de l’Énergie Traverse le Monde et Tout Va Bien Madame La Ministre

🌍 Le Maroc Trébuche sur la SAMIR et le Reste du Monde Développe des Sources d’Approvisionnement Énergétiques

L’Affaire de la Raffinerie La Samir au Maroc est un Feuilleton de Conflit Inter-Personnalités et d’Intérets Conflictuels Personnel et une Trappe Judiciaire Complexe.


Les causes de la liquidation de La Samir et comment le Maroc souffre d’une telle perte alors que le Nigeria se construit une nouvelle raffinerie par Dangote vu l’impact de l’energie de fuel sur l’inflation des prix a tous les niveaux affectant le transport des materiaux et des produits et imposant des recessions dans tout projet vu leur couts relatifs elevees et entrainant une baisse en cascade des secteurs porteurs de la croissance economique alors que le Premier Ministre Marocain Akhenouch est le patron des chaines de distribution du gaz et du petrole/essence et diesel au Maroc.




Un conflit d’intéret flagrant dans cette situation équivoque comme le fut le Ministre de l’Industrie et du Commerce Moulay Hafid El Alami alors qu’il posséde des compagnies d’assurance et de crédit pour l’achat des voitures, en meme temps il faisait la promotion et l’attraction des constructeurs d’automobiles au Maroc pour faire fructifier ses propres affaires d’achat de voitures a credit et la vente de l’assurance fournit par sa propre companie aussi. Moulay Hafid ne lui restait que de créer une société de dépannage comme aval de sa companie d’assurance.

Voila l’énergie des plans de développement d’un gouvernement pénetrés par des intérets privés flangrants et transparents.



La Liquidation de La Samir au Maroc:

  • La Société anonyme marocaine de l’industrie du raffinage (Samir) a été mise en liquidation en 2016. Elle était la seule raffinerie du Maroc, située à Mohammedia (Casablanca-Settat).
  • La Samir a accumulé des dettes considérables (plus de 45 milliards de dirhams) envers la douane et d’autres créanciers, ce qui a entraîné son arrêt d’activité en août 2015.
  • Le processus de liquidation s’est prolongé, malgré les efforts des syndics judiciaires successifs.

Impact Économique de la Fermeture de La Samir:


Rapport sur la SAMIR : Diagnostic des pertes et profits de la fermeture de la raffinerie nationale

Rapport sur la SAMIR : Diagnostic des pertes et profits de la fermeture de la raffinerie nationale

Actu Maroc: Rédigé par Soufiane CHAHID Mardi 16 Mai 2023

Selon l’étude, la région Casablanca-Settat est la plus touchée par la fermeture, mais aussi la plus épargnée par les émissions de CO2 y résultant.

Comment quantifier l’impact économique et environnemental de la fermeture de la SAMIR ? C’est la question que se posent les auteurs d’un article scientifique paru récemment dans le journal scientifique “Scientific African”. Titré “Analyse des impacts économiques et environnementaux de la fermeture de la raffinerie marocaine SAMIR : Une approche interrégionale input-output”, le rapport a été rédigé par cinq chercheurs, dont trois Marocains.

Les auteurs de l’article ont basé leur stratégie empirique sur la méthode de “l’extraction hypothétique“. Il s’agit d’une technique permettant de mesurer le rôle d’un secteur au sein d’un réseau de secteurs, généralement dans des modèles multisectoriels, afin d’élucider son caractère « clé » en termes de pertinence économique ou de poids implicite. L’étude a ainsi pris en compte 20 secteurs économiques et les 12 régions du Royaume.

Pour l’article scientifique, l’extraction hypothétique a servi de point d’ancrage méthodologique pour isoler les mesures systémiques de la valeur ajoutée et des émissions de CO2 liées aux activités de la raffinerie au cours d’une année d’exploitation typique. Selon cette mesure, l’impact global de l’arrêt est de 4,4% de la production du pays, avec des effets régionaux plus substantiels pour le Grand Casablanca-Settat, suivi par ses régions voisines.

Impact sur l’industrie minière

Comme l’explique l’article, le secteur du raffinage du pétrole est un secteur important pour l’économie marocaine en raison de ses solides liens en amont et en aval avec d’autres secteurs. C’est un intrant pour presque toutes les industries de l’économie et conditionne l’approvisionnement des autres secteurs. La fermeture de la seule entreprise opérant dans le raffinage de pétrole au Maroc a, par conséquent, généré des impacts considérables sur l’économie. Les pertes économiques globales sont évaluées à 66.572 millions de dirhams, ce qui représente une réduction de 4,4% de la production totale du pays et de 1,7% de sa valeur ajoutée.

D’un point de vue territorial, la région Casablanca-Settat a fait face à la plus forte réduction de la production brute (9,2%) suite à la fermeture de la SAMIR, suivie par Béni Mellal-Khenifra (6,6%), Laâyoune-Sakia El Hamra (5,1%), Drâa-Tafilalet (4,2%), et Marrakech-Safi (3,9%). Les pertes à Laâyoune-Sakia El Hamra se concentrent dans l’industrie minière. Les régions de Rabat-Salé-Kénitra, Béni Mellal-Khénifra, et Marrakech-Safi, voisines du Grand Casablanca-Settat, sont également fortement impactées sur le commerce, le transport, les activités financières, l’immobilier, et les autres industries manufacturières. Ce résultat permet de comprendre la localisation des investissements dans les secteurs qui soutiennent les activités de la raffinerie.

Toujours d’après les résultats de l’étude, l’industrie minière a subi les pertes les plus importantes en termes de valeur ajoutée (37,5%). Cette industrie a ainsi perdu 11.233 millions de dirhams en valeur ajoutée et 14.329 millions de dirhams en production brute. Les fortes liaisons en amont expliquent principalement l’ampleur de l’effet avec le secteur de l’extraction. Le transport (1,5%), le commerce (1,1%) et les autres industries manufacturières (1,1%) sont aussi significativement affectés par la fermeture de la raffinerie, avec une perte totale de production atteignant 3,7%, avec des impacts principalement au niveau régional.

Opportunité écologique

Cet impact économique est cependant contrebalancé par des retombées positives au niveau environnemental. En effet, l’industrie du raffinage du pétrole est une source importante d’émissions de gaz à effet de serre (GES), tels que le dioxyde de carbone et le méthane. De telles émissions couvrent son activité au sens large, depuis l’extraction des hydrocarbures jusqu’à leur consommation par le client final, sous forme de carburant, de gaz pour le chauffage, d’électricité produite à partir du gaz, ou encore de plastique.

La fermeture de la raffinerie SAMIR a entraîné une réduction globale de 2,1 % des émissions nationales de CO2, ce qui représente une réduction d’environ 1.170.000 millions de tonnes. La localisation géographique de la raffinerie dans la région du Grand Casablanca-Settat a conduit à une contribution régionale substantielle, avec une baisse des émissions (62,1% du total). Les régions voisines ont également bénéficié de manière significative de la réduction des émissions : Marrakech-Safi (7,5 % de la réduction totale), Béni Mellal-Khénifra (5,8 %) et Rabat-Salé-Kénitra (5,3 %).

Comme les activités locales dépendent largement des carburants, de l’électricité et des transports, les émissions de CO2 ont subi les réductions les plus importantes dans les régions du Grand Casablanca-Settat, de Rabat-Salé-Kénitra, de Marrakech-Safi, de Souss-Massa, de l’Oriental et de Fès-Meknès. Ces régions abritent, en effet, d’importantes industries dans différents secteurs, disposent de lignes de transport les plus importantes du pays et constituent des régions centrales en matière d’accès à l’électricité et à l’eau. Les principales émissions de CO2 se produisent dans les secteurs des transports, de l’électricité et de l’eau, qui, avec le secteur du raffinage du pétrole, contribuent à plus de 90 % de la réduction totale.

Les cinq auteurs de l’article concluent que l’incertitude quant à la fermeture définitive de l’unique raffinerie de pétrole du Maroc offre au pays l’opportunité d’accélérer sa transition énergétique. “Tout en faisant face aux importateurs de carburant pour garantir la réserve stratégique à court terme des besoins nationaux, le pays élabore des plans solides pour saisir les vastes opportunités qui s’offrent à lui dans le domaine des énergies vertes, telle que l’énergie solaire”, peut-on lire dans l’article.

Compte tenu de l’importance indéniable du potentiel marocain en matière d’énergies renouvelables, la diversification des sources d’approvisionnement en énergie peut constituer une stratégie porteuse en matière de politique énergétique au Maroc. Ses développements futurs pourraient compenser à long terme les impacts économiques négatifs associés à la fermeture de la raffinerie SAMIR, créant une nouvelle géographie de l’économie de l’énergie au Maroc, et contribuant potentiellement à un développement économique moins concentré dans l’espace.

Soufiane CHAHID

Conflits d’Intérêts:

  • Il est essentiel que les décideurs publics gèrent leurs responsabilités de manière transparente et sans favoritisme envers leurs propres entreprises ou intérêts personnels.

La gestion des ressources énergétiques est un enjeu complexe, et il est crucial que les décisions soient prises dans l’intérêt général, sans conflits d’intérêts. 


La Prise de Conscience sur l’Indépendance Énergétique comme Fondement de l’Indépendance Économique Nationale


Au Nigéria et en Iran on construit des raffineries, au Maroc on veut faire disparaître la raffinerie LA SAMIR.

La Nouvelle Raffinerie de Dangote au Nigeria:

Dangote African Carnegie and Rockefeller

  • La raffinerie de Dangote réduira la dépendance aux importations et stimulera la croissance économique.
  • Aliko Dangote, l’homme le plus riche d’Afrique, a marqué une avancée significative pour le secteur pétrolier nigérian avec l’inauguration de la plus grande raffinerie de pétrole du continent. La Nigeria National Petroleum Co, la compagnie pétrolière nationale du Nigeria, détient 20% de l’usine.
  • Une alliance significative entre le secteur privé et public, reflétant l’engagement du pays à améliorer sa sécurité énergétique et à renforcer son économie.
  • La raffinerie, d’une valeur de 20,5 milliards de dollars, a une capacité de traitement de 650 000 barils par jour. Elle s’inscrit dans la vision du pays qui vise à produire 250 000 barils par jour d’essence et 100 000 barils par jour de gasoil et de diesel.

  Said El Mansour Cherkaoui 

Le Nigeria, autrefois grand importateur de produits pétroliers raffinés, économisera considérablement grâce à cette raffinerie.

Providing Basic Needs: We are a diversified and fully integrated conglomerate. The Group’s interests span a range of sectors in Nigeria and across Africa. The core business focus of the Group, which started operations in 1978, is to provide local, value-added products and services that meet the ‘basic needs’ of the populace. … Read More


Autres Nouvelles Brèves Énergétiques Globales:

Le Premier Ministre Italien était en Algérie pour approvisionner son pays en gaz naturel et a conclu des accords avec quatre milliards de dollars.

La chancelière allemande a reçu hier le président égyptien et a convenu de l’augmentation du gaz naturel pour la Méditerranée orientale

Le président américain est venu en Arabie saoudite pour stimuler la production du pétrole et a rencontré les princes des États du Golfe et il a signé 16 accords

Le président azerbaïdjanais a promis à l’Union européenne d’augmenter ses exportations de gaz naturel

 Les présidents russe, iranien et turc se rencontrent tour à tour dans le cadre de stratégies économiques et militaires

Un protocole d’accord (Memorandum of Understanding) d’une valeur de 40 milliards de dollars a été signé mardi entre la National Iranian Oil Company (NIOC) et Gazprom. Gazprom aidera la NIOC à développer les champs gaziers de Kish et North Pars ainsi que six champs pétrolifères. En outre, elle serait également impliquée dans la réalisation de projets de gaz naturel liquéfié (GNL) en Iran ainsi que dans la construction de gazoducs d’exportation de gaz.

 Le président des Émirats arabes unis en visite officielle en France pour signer des accords commerciaux majeurs, notamment la fourniture de gaz et de pétrole à la France et l’investissement d’entreprises françaises aux Émirats arabes unis

Au Maroc, le 18 Juillet 2022, Madame la Ministre de la Transition Énergétique et du Développement Durable met le pied dans le plein plat de la Raffinerie escroquée plusieurs fois et marginalisée par les différents gouvernements, y compris celui de son propre gouvernement actuel et surtout par le Premier Ministre Actuel, Aziz Akhannouch. 



 Pour le secteur de l’énergie, la stratégie du MTEDD consiste à faire de la transition énergétique durable un moteur du développement économique et social du Maroc.

https://www.facebook.com/MTEDDMA


Duel Intergouvernemental Manquant d’Énergie et Tout Va Bien Madame la Ministre

Lundi 18 Juillet, 2022, Leila Benali Madame la Ministre de la Transition Énergétique et du Développement Durable affirma devant la Chambre des représentants que le Maroc n’avait nullement besoin de raffineries vu qu’il n’est pas un producteur de pétrole … [ Sic ].

Par la même occasion, telle que la risée de Paul Misraki, A part cette petite bêtise, tout va très bien, Madame la Marquise – , Madame la Ministre enfonce le dernier clou dans le coffin de la Samir.

«Il ne faut pas oublier qu’il s’agit avant tout d’un dossier d’investissement», a-t-elle affirmé, tout en soulignant que trois intérêts doivent primer dans son règlement. Il s’agit des intérêts du Maroc, des intérêts des travailleurs de la raffinerie et de ceux des habitants de la ville de Mohammedia, siège historique de la «Samir». Défendant la stratégie adoptée par le gouvernement, et qui n’inclut aucun plan de raffinage, la ministre a assuré que le marché marocain n’a connu aucune rupture d’approvisionnement en énergie.” Source.



Remettant en question les chiffres circulant sur les réseaux sociaux et dans les médias sur le gain pour le Maroc en cas de relance de la raffinerie, Mme Benali a demandé aux parlementaires de lui fournir les données dont ils disposent pour les comparer à celles collectées par les experts de son département. Appelant à l’organisation d’une journée d’étude au Parlement sur le raffinage et le stockage des produits pétroliers, la ministre a exprimé sa disposition à revenir sur le dossier de la «Samir» lors de cette journée. Elle a ainsi indiqué qu’il faut prendre ce dossier comme celui d’un investissement qui a échoué et qui est devant les tribunaux nationaux et internationaux. «On a suffisamment évoqué ce sujet devant le Parlement et le fait d’en parler à chaque fois ne fait que diminuer la valeur de la raffinerie», a-t-elle déploré.


🌍 Élitisme Extraverti et Developpement Subcapitaliste Introverti

La Politique Politicienne se fait construire sur un réseau d’alliances et de partage d’intérêts de circonstance, un amalgame de la Politique de l’Autriche basée sur le dénominateur commun qui est la Politique de la Girouette.

Le Maroc a épuisé ses réserves de dirigeants issus du militantisme, de l’indépendance et de la loyauté nationale et partisane.

Plusieurs membres de l’actuel gouvernement sont issus d’un rodage international ou de services avec des intérêts étrangers au Maroc.  Ce professionnalisme extraverti devint une médaille d’honneur gagnée sur des fronts de la mondialisation dont le Maroc peine à pénétrer comme émergeant.

Le question ici c’est la double appartenance, elle n’est pas du niveau du parti politique, de son orientation idéologique ou de son plan d’action institutionnel. Elle provient du modèle libéral poursuivi: un Exécutif formé tel que la Poupée #Russe imitant le Système #Américain.  

Les postes de décision incontournables sont accordés à des personnes venant du secteur privé et gardant des relations serrées avec les tenants des domaines correspondants et même servant de courroie de transmission entre l’Etat et le Secteur privé au niveau des allocations budgétaires et de la défense des intérêts propres comme des intérêts stratégiques nationaux. 

Une infiltration des rouages de l’Etat est ainsi faite et réussie par les représentants des intérêts étrangers chapeautés par une effigie de représentation de secteur nationaux accentuant ainsi la contradiction des positions nationales se faisant broyer par cette attractivité poursuivie au bénéfice du capital étranger.

Ainsi, une contradiction fondamentale est omniprésente dans la structuration de la dénomination, dans la procédure et dans l’orientation et l’objectivation de la décision régionale et nationale.

La notion du Développement Durable et le principe de la Bonne Gouvernance sont ainsi visionnés à travers un prisme d’intégration internationale et la poursuite d’une émergence fantomatique basée par la cinquantaine des traités de libre-échange. Ces chevaux de Troie et ces baroudeurs étrangers, leur nombre étant plus important que l’impact de leurs tribulations sur les balances extérieures.

Ainsi un ciblage de l’économie marocaine est facilitée pour les intérêts internationaux cherchant une relative augmentation de leurs plus-values globales. 

Cette volte-face entre le Premier et la Ministre est une tempête dans un verre qui apporte un divertissement mais ne résout nullement les racines du mal et de la colère; une mise en scène jetant du gasoil sur le Feu inflationniste et le Havre de la récession se pointant à l’horizon.

#maroc #économie #petroleumindustry #emergence #marocroissance #developpement #afrique


Ca Pétrole Dur Dur Mon Pote du côté des Novelas et des Show Opéras, apres Dallas, c;est Santa Barbara, apres Guadalupe, c’est les Turcs et leurs Zarbiyates Volantes et maintenant c’est le Kangourou sautant sur du Phosphate et attirant les Énergies Souffrantes pour faire passer la Samir avec quoi?

On a encore loupé l’essentiel et cela revient en pleine figure comme un boomerang ou un direct des Kangaroo Boxers: Knockout KO not OK pour la Politique Energetique Nationale

Ou sont les diplômé/es des Grandes Écoles et les CV des Grandes Compagnies Internationales, c’est le Waterloo, tout tombe à l’eau.

Ou sont ces Powerpoint présentations, ces rencontres flashies et ces Shows Bling-Bling et ces signatures de ceci et de cela avec les dossiers rouges et verts de la Maroquinerie de la devanture des vitrines de Show Biz et Show me the Money and Run.

They Can Run All-Star Show but for How Long they Cannot Escape the Hard Reality of the Wide Sidewalk of the International Unforgiven Competition. Exit Strategy here cost $Millions

  • La Société anonyme marocaine de l’industrie du raffinage (Samir) a été mise en liquidation en 2016 et n’a pas trouvé de repreneur depuis.
  • Le groupe Corral Petroleum Holdings a obtenu une réparation de 150 millions de dollars (loin des 2 milliards qu’il réclamait) dans le cadre de l’arbitrage qui l’oppose au gouvernement marocain.
  • Cette décision s’inscrit dans l’imbroglio judiciaire entourant la plus grande faillite du royaume chérifien.

L’affaire Samir reflète les défis complexes auxquels sont confrontés les acteurs économiques et juridiques dans le domaine de l’énergie au Maroc.


Cette question demande une réponse basée sur des sources solides et non juste une description journalistique superficielle vu l’importance des conflits entourant ce scandale sans précédent dans l’histoire de la politique énergétique du Maroc et durant le temps ou l’énergie est devenue une pièce maîtresse dans la formation d’alliances régionales et internationales comme dans la justification des intérêts nationaux et meme des guerres frontalières et contre des régimes voulant nationaliser leurs ressources énergétiques nationales.

Au Maroc, tout cet imbroglio impacte la politique nationale énergétique tout en imposant une figure d’investisseur saoudien qui utilisa ses pénétrations et ses contacts en Arabie Saoudite et au Maroc pour conduire une escroquerie bien huilée qui a abouti à cette fâcheuse situation mettant le Maroc dans le camp des payeurs d’amendes et d’indemnisations tronquées et truquées.

Une enquête devrait être mise en place pour définir les responsabilités d’un tel fiasco téléguidé et de ce racket institutionnel A vous de nous présenter maintenant votre profonde analyse des rouages et des effets ainsi que des cause d’un tel déroulement de script méthodiquement préparé, répété et joué face aux responsables marocains.


La Samir : Une Affaire Complexe

La Société anonyme marocaine de l’industrie du raffinage (Samir) a été au cœur d’une saga judiciaire complexe et prolongée. Voici les éléments essentiels à retenir :

La Faillite de La Samir:

  • La Samir, seule raffinerie du Maroc, est située à Mohammedia (région de Casablanca-Settat). Elle a cessé ses activités en août 2015.
  • L’entreprise a accumulé des dettes considérables (plus de 45 milliards de dirhams, soit environ 4,16 milliards d’euros) envers la douane et d’autres créanciers. Cette situation a conduit à sa mise en liquidation judiciaire en 2016.

Propriété et Dettes:

  • La Samir appartenait à hauteur de 67 % au milliardaire saoudien Cheikh Mohammed Al Amoudi via son entreprise, Corral Morocco Holding.
  • À l’époque, elle employait 867 salariés. Cependant, les dettes accumulées ont finalement entraîné l’arrêt de ses activités.

Processus de Liquidation:


L’Investisseur Saoudien et les Conflits d’Intérêts

L’implication de l’investisseur saoudien Cheikh Mohammed Al Amoudi dans cette affaire soulève des questions importantes. Voici quelques éléments à considérer :

Réclamations de Dédommagements:

  • Le groupe suédois Corral, ex-actionnaire majoritaire de la Samir, a réclamé initialement plus de 14 milliards de dirhams de dédommagements en raison de la faillite de la raffinerie.
  • La filiale marocaine de Corral Morocco Holding, détenue par Cheikh Mohammed Al Amoudi, a revendiqué environ 2,8 milliards de dollars (27 milliards de dirhams) de dédommagements. Cette somme représente le double du montant initial.

La convention d’investissement entre le Maroc et la Suède, signée en 1990, garantit la protection réciproque des investissements. Le groupe suédois estime que le gouvernement marocain a porté préjudice à son investissement en invoquant cette convention.

Conséquences et Enjeux: L’affaire La Samir a des implications économiques et politiques majeures pour le Maroc :

  • Impact Économique : La fermeture de La Samir a entraîné une chute du PIB marocain et a affecté le marché du fioul.
  • Enjeux Juridiques : La décision du CIRDI pourrait avoir des conséquences irréversibles pour le Maroc.

Il est crucial que des enquêtes approfondies soient menées pour clarifier les responsabilités et les conséquences de cette affaire complexe. Les décisions à venir auront un impact durable sur l’économie et la politique énergétique du pays. 


Comment le Maroc peut se defaire de cette lourde and injustifiable indemnisation vu que le Groupe Saoudien-Suedois Corral Morocco Holding ne payait nullement les taxes de douanes et fiscales


Affaire de la Samir : le Maroc devra payer 150 millions de dollars

lebrief.ma


L’affaire de la raffinerie La Samir au Maroc, opposant le gouvernement marocain au groupe Corral Morocco Holding, est complexe et a des implications juridiques et économiques majeures. Voici quelques éléments à considérer :

Décision du CIRDI:

Accusations d’Al Amoudi:

  • Le dirigeant de Corral Morocco Holding, Mohammed Hussein Al Amoudi, accuse le Maroc d’avoir violé plusieurs protections accordées à son entreprise en vertu du traité bilatéral de 1990 entre la Suède et le Maroc.
  • Les plaintes de Corral concernent notamment la raffinerie La Samir, acquise lors de la privatisation en 1997 et actuellement en liquidation judiciaire.

Options Juridiques pour le Maroc:

Le Maroc devra continuer à protéger ses intérêts légitimes tout en respectant les conventions internationales. La situation de La Samir reste un enjeu majeur pour le pays, et des solutions équilibrées devront être trouvées pour préserver l’intérêt public et l’équité.



  • Comment le Maroc peut continuer à protéger ses intérêts légitimes tout en respectant les conventions internationales. Comment le Maroc peut opter pour une differente strategie de developpement qui n’aboutit pas a de telles exploitations?
  • Comment le Maroc peut se premenir de solutions et de mesures preventives contre de telles exploitations. Comment le Maroc peut se definir comme une economie nationale cherchant une reelle et une authentique independance economique, technologique, energetique, alimentaire, scientifique et sociale?
  • Comment le Maroc peut utiliser ces exemples pour etre et devenir un pays solidement ancre dans sa propre vision de developpement national authentiquement repondant aux besoins de sa propre population tout en respectant ses partenaires et recevoir du respect de ses partenaires etrangers?
  • Comment le Maroc peut faire tourner cette situation de La Samir qui represente et reste un enjeu majeur pour le pays, et a travers ses meandres definir et orienter l’economie nationale du pays a travers une alliance entre le secteur public et prive marocain pour eriger des solutions équilibrées et resolues pour la resolution des defis internes et internationaux?

Le Maroc par sa politique de privatisation et d’attractivite des capitaux etrangers directs et indirects demeure vulnerable et doit pouvoir etre capable d’eriger des boucliers de defense sur le marche international competitif qui est sans merci et ne reconnait aucune nationalite ou devoir en dehors de la realisation de benefices et la rentabilite des investissements ce qui demeure un objectif de toute action d’investissement ou operations entrepreneuriales basees sur l’intérêt public et l’équité reciproque du partenariat entre le secteur public et prive. Veuillez repondre d’une facon vraiment analytique sans le style journalistique, une analyse solidement ancree dans la decision institutionnelle et etatique de premier ordre.



Une approche analytique et en nous appuyant sur les décisions institutionnelles et étatiques. Le Maroc, en tant que nation souveraine, est confronté à des défis complexes liés à son développement économique, à la protection de ses intérêts légitimes et au respect des conventions internationales.

Protection des intérêts légitimes et respect des conventions internationales:

  • Le Maroc doit naviguer entre la préservation de ses intérêts nationaux et son engagement envers les normes internationales. Cela implique de trouver un équilibre entre les deux.
  • Pour protéger ses intérêts, le Maroc peut renforcer sa diplomatie économique, négocier des accords bilatéraux et multilatéraux, et s’assurer que ses partenaires respectent les engagements contractuels.
  • La conformité aux conventions internationales est essentielle pour maintenir la confiance des investisseurs et renforcer la stabilité économique.

Stratégie de développement différente:

  • Le Maroc peut diversifier son économie en investissant dans des secteurs innovants tels que les énergies renouvelables, la technologie, l’agriculture de pointe et l’industrie manufacturière.
  • Une approche axée sur la valeur ajoutée, la recherche et le développement, et la formation de main-d’œuvre qualifiée peut aider à réduire la dépendance à certains secteurs traditionnels.

Indépendance économique, technologique, énergétique, alimentaire et scientifique:

  • L’indépendance économique nécessite une base industrielle solide, des investissements dans l’éducation et la recherche, et une promotion active de l’entrepreneuriat local.
  • Pour l’indépendance énergétique, le Maroc peut continuer à développer ses capacités en énergies renouvelables (solaire, éolien, hydrogène) et réduire sa dépendance aux importations.
  • L’autosuffisance alimentaire passe par des politiques agricoles efficaces, la modernisation des exploitations et la diversification des cultures.
  • La recherche scientifique et technologique doit être encouragée pour stimuler l’innovation et la compétitivité.
  • La Samir et l’économie nationale:
  • La fermeture de la raffinerie Samir a eu un impact significatif sur l’économie marocaine. Le pays a perdu une source importante de revenus et d’emplois.
  • Pour faire face à cette situation, le Maroc peut explorer de nouvelles opportunités dans le secteur énergétique, encourager l’investissement privé et promouvoir des partenariats public-privé.
  • Une alliance entre le secteur public et privé peut permettre de développer des solutions équilibrées pour relever les défis internes et internationaux, tout en préservant les intérêts nationaux.

Le Maroc doit continuer à s’adapter, à innover et à rechercher des solutions pragmatiques pour assurer son développement tout en respectant ses engagements internationaux. La voie vers l’indépendance économique et la prospérité durable réside dans une approche stratégique, une gouvernance efficace et une coopération constructive avec ses partenaires nationaux et étrangers.


Mise a jour – 16 – 7 – 24

Dr Said GUEMRA • 1st • 1st Energy Transition Operator • Edited • 8 hours ago

AFFAIRE D’ARBITRAGE LASAMIR – LE MAROC PERD FACE A ALAMOUDI.

La sentence arbitrale du CIRDI vient de tomber. Le Maroc a perdu, en plus il doit payer 150 M$, à celui qui a dévalisé le Maroc pour plus 41 Milliards de Dirhams: banques, Douanes, fournisseurs..

Je me sens humilié, face à cette décision, le comble c’est que la demande initiale de Alamoudi portait sur 27 MM Dh !

Juste pour rire, mais on lit dans la presse partisane, que le tribunal arbitral à refusé toutes les demandes du Saoudien, et le Maroc doit simplement lui payer 150 M$, une façon très maladroite de ce gouvernement, de masquer un échec cuisant, qui a très mal géré ce dossier, et porte la responsabilité totale et intégral de cet échec.

Comment avez vous réussi à perdre un arbitrage, après la perte de 41 MMDh ?

La ministre des finances parle d’un recours en annulation, pourquoi pas, mais le recours dans les affaires d’arbitrage, ne porte que sur les vices de forme, et ne peut en aucun cas porter sur le fond.

Alamoudi à du engager des avocats professionnels, qui ne vont pas tomber dans le piège des vices de forme, la ministre des finances peut toujours courir, la sentence arbitrale sera en exequatur dans quelques semaines, et Alamoudi sera donc blanchi définitivement:

Gouvernement de compétences !

Pour des raisons obscures, mais pas très difficiles à deviner, le gouvernement va donc enterrer Lasamir au nom de sa vétusté, un des bijoux technologiques du Maroc, qui permettait au pays d’avoir une meilleure sécurité énergétique, en plus on doit payer 150 M$ !

C’est aussi le sort qui attend l’ONEE, avec les privatisations aveugles de la production et de la distribution électrique.

Je suis de ceux qui croient que l’énergie c’est la vie, c’est la stabilité sociale, c’est l’économie, c’est la santé, c’est l’éducation, pour ne pas dire que c’est tout, et doit être portée au même niveau que la sécurité des frontières du pays.

Etant donné l’importance du sujet, c’est Sa Majesté le Roi, qui suit en personne le dossier énergie, un grand nombre de ses discours reviennent sur la sécurité énergétique du Maroc, y compris au niveau du plan de transition énergétique, et malheureusement les résultats ne sont pas à la hauteur des ambitions de Sa Majesté, nous importons toujours 91% de notre énergie, et la manière avec laquelle le dossier de l’arbitrage de Lasamir, n’est certainement pas faite pour plaire à Sa Majesté.

L’énergie doit être tenue d’une main de fer par un Etat compétent et responsable, un Conseil Superieur de l’Energie: CSE, doit être créé, afin de mener le secteur de l’énergie à bon port, dans une mouvance internationale de plus en plus rude, une volatilité des prix, accompagnée des contraintes des changements climatiques. L’amateurisme, et l’improvisation, ne sont plus tolérés dans ce secteur.

L’affaire Lasamir n’est qu’un échantillon des problèmes vécus dans le secteur de l’énergie, qui reste en attente d’une urgente restructuration, si on veut rencontrer nos objectifs.


Plusieurs pays ont réussi à atteindre une certaine forme d’indépendance économique, bien que le concept puisse varier en fonction des contextes et des indicateurs spécifiques. Voici quelques exemples intéressants :

Islande est un excellent exemple d’indépendance énergétique. Environ 81 % de ses besoins énergétiques sont couverts par des sources renouvelables, principalement l’hydroélectricité et la géothermie. D’ici 2050, le pays pourrait même atteindre une indépendance totale vis-à-vis des énergies fossiles grâce à des alternatives telles que l’hydrogène.

Costa Rica s’est engagé dans une transition énergétique réussie. Grâce à ses abondantes ressources naturelles, le pays a réduit sa dépendance aux combustibles fossiles. Il mise sur l’énergie hydraulique, éolienne et solaire pour alimenter son réseau électrique. Le Costa Rica a également adopté une approche durable en matière d’agriculture et de tourisme, contribuant ainsi à son indépendance économique.

Bhoutan a adopté un indicateur unique pour mesurer son développement : le Bonheur National Brut (BNB). Le pays privilégie la qualité de vie, la préservation de l’environnement et la culture plutôt que la croissance économique pure. Cette approche a permis au Bhoutan de maintenir son identité culturelle tout en assurant un niveau de vie décent à sa population.

Norvège grâce à ses revenus pétroliers, a constitué un fonds souverain (le Fonds de pension du gouvernement norvégien) qui lui permet de diversifier ses investissements à l’étranger. Ce fonds est l’un des plus importants au monde et contribue à l’indépendance économique du pays.

Singapour est un exemple de réussite en matière de développement économique. Le pays a investi massivement dans l’éducation, la recherche et le développement, ce qui lui a permis de passer d’une économie basée sur la main-d’œuvre à une économie axée sur la technologie et l’innovation.

Émirats arabes unis (EAU) ont diversifié leur économie en investissant dans des secteurs tels que le tourisme, les infrastructures, l’énergie solaire et les technologies de pointe. Ils ont également créé des zones franches et des centres financiers pour attirer les investissements étrangers.Ces exemples montrent qu’il est possible d’atteindre une certaine forme d’indépendance économique en adoptant des politiques judicieuses, en investissant dans l’innovation et en préservant les ressources naturelles. 

Chaque pays a sa propre voie vers l’indépendance, en fonction de son contexte et de ses priorités.


Le Maroc, en tant que nation souveraine, peut tirer des enseignements précieux de l’histoire de son indépendance et des expériences d’autres pays pour renforcer son développement économique et sa stabilité. Voici quelques pistes concrètes :

Indépendance économique et développement:

  • Réformes structurelles : Le Maroc peut continuer à mettre en œuvre des réformes économiques pour favoriser la croissance et la diversification. Cela inclut des mesures pour améliorer le climat des affaires, encourager l’investissement privé et promouvoir l’innovation.
  • Secteurs clés : Le pays peut identifier des secteurs stratégiques où il a un avantage comparatif (comme l’agriculture, le tourisme, les énergies renouvelables, et les nouvelles technologies) et investir dans leur développement.

Réduction de la dépendance énergétique:

  • Transition vers les énergies renouvelables : Le Maroc a déjà fait des progrès significatifs dans ce domaine, mais il peut continuer à investir dans les énergies solaire, éolienne et hydraulique. La diversification des sources d’énergie réduira la dépendance aux importations.
  • Efficacité énergétique : Des politiques visant à améliorer l’efficacité énergétique dans les secteurs résidentiel, industriel et des transports sont essentielles.

Compétitivité économique:

  • Éducation et formation : Le Maroc doit investir dans l’éducation et la formation de sa main-d’œuvre pour améliorer la compétitivité. Des compétences adaptées aux besoins du marché sont essentielles.
  • Infrastructure et logistique : Des infrastructures modernes (routes, ports, aéroports) sont nécessaires pour faciliter les échanges commerciaux et attirer les investissements étrangers.
  • Innovation et recherche : Encourager l’innovation, la recherche et le développement technologique permettra au Maroc de rester compétitif sur la scène internationale.

Gouvernance et stabilité politique:

  • Transparence et lutte contre la corruption : Une gouvernance transparente et intègre est essentielle pour attirer les investissements et renforcer la confiance des acteurs économiques.
  • Dialogue social : Impliquer les différents acteurs (gouvernement, entreprises, syndicats) dans la prise de décisions économiques favorisera la stabilité et la cohésion sociale.

En somme, le Maroc peut s’inspirer de son passé, de ses réussites et de ses défis pour façonner un avenir économique solide. La voie vers l’indépendance économique réside dans une combinaison de politiques audacieuses, d’investissements ciblés et d’une vision à long terme


Le Maroc possède une variété de ressources naturelles qui contribuent à son développement économique et à sa richesse. Voici un aperçu des principales ressources du pays:

Phosphates: Le Maroc est l’un des plus grands producteurs mondiaux de phosphates. Ces minéraux sont essentiels pour la fabrication d’engrais et jouent un rôle clé dans l’agriculture.

Agriculture: Le sol marocain est propice à une grande variété de cultures. Des agrumes (comme les oranges et les citrons) aux céréales (blé, orge), en passant par les olives, les amandes et les dattes, l’agriculture est un pilier de l’économie marocaine.

Pêche maritime: Le Maroc occupe une place importante dans l’industrie de la pêche. Il est le premier producteur de poisson en Afrique et exporte notamment des sardines. La pêche représente une part significative du PIB et des exportations.

Tourisme: Les ressources naturelles du Maroc incluent également son paysage diversifié, ses plages, ses montagnes et ses oasis. Le tourisme est un secteur clé, attirant des visiteurs du monde entier.

Industries minières: Outre les phosphates, le Maroc exploite d’autres minéraux tels que le charbon, l’argent, l’or, le zinc, le cuivre, le cobalt et le manganèse.

Eaux maritimes: Avec une façade maritime longue de plus de 3400 km, le Maroc dispose de zones riches en poissons, notamment au sud d’Agadir. En somme, la diversité des ressources naturelles du Maroc, combinée à sa stabilité politique et à sa cohésion sociale, lui offre des bases solides pour un développement économique durable et harmonieux.