Photo de l’audience durant la Conférence Internationale sur l’Afrique organisée par Said El Mansour Cherkaoui en association avec le East Bay Center for International Trade Development et les organismes de l’Etat de Californie et Fédéraux versés dans la promotion de l’AGOA et l’Afrique. La conférence eut lieu dans l’Hôtel Claremont à Oakland, Californie.
L’African Growth and Opportunity Act (AGOA) est une loi commerciale américaine promulguée en 2000. L’AGOA a été créée dans le cadre d’une législation plus large adoptée par le président Bill Clinton pour renforcer les liens commerciaux des États-Unis avec l’Afrique et les Caraïbes. La loi bénéficie d’un large soutien bipartisan aux États-Unis.
La loi offre un accès en franchise de droits au marché américain pour la plupart des exportations en provenance des pays éligibles d’Afrique subsaharienne. L’objectif de l’AGOA est de promouvoir la croissance économique grâce à la bonne gouvernance et au libre marché.
L’AGOA a été prolongée en 2015 pour 10 ans supplémentaires, jusqu’en 2025. La loi offre un accès en franchise de droits aux marchés américains aux pays d’Afrique subsaharienne qui remplissent certaines conditions en matière d’état de droit, de droits de l’homme et de protection du travail. L’AGOA offre un accès en franchise de droits au marché américain pour plus de 1 800 produits.
Ce qui se passe actuellement en Afrique n’est pas seulement la moisson des récoltes saisonnières du passe colonial ou bien le produit des nouvelles graines biotechniques d’effervescence néo-colonial transformant la nature Africaine en un territoire parsemé d’artifices et de déviations artificielles entraînant des déviations de toutes les possibilités de croissance ou de progrès au niveau de émergence de possibilités d’indépendance et d’autosuffisance.
Loin de tout cela, l’Afrique est restée au berceau de l’apprentissage martial sans déborder sur le plan de la découverte de nouveaux espaces de recherche et developpement d’aggrandissement des reves et des espoirs de celles et ceux ayant mis leurs vies sur le chemin de l’emancipation tribale, le recouvrement de l’identite locale, regionale et nationale si ce n’est intercontinentale, et qui voulaient que l’Afrique devienne le lieu de la cohabitation humaine liberee du fardeau d’une histoire gommee, et d’une memoire imposee d’allure amnesique.
Ces individus etaient des aventuriers de la liberte institutionnelle et de la dignite culturelle, sans pour autant avoir des ideologies et des croyances dogmatiques pouvant les opposer a toute forme de contradictions heritees ou face a la montee de nouvelles formes importees sous forme de recommendations et de plan de developpement erigees par des institutions occidentales se voulant et se presentant comme les detentrices des modeles de la croissance et des verites de développement vu que ces memes sources de conseils etaients les pourvoyeurs des ressources financieres et d’investissement dans ces programmes de redressement et de stimulation de la croissance ainsi que sous forme de remedes face aux malaises resultant de ces memes recommendations. Des Institutions qui recommendaient des plans de développement qui sont en meme temps les fournisseurs de therapie et de remede-choc et meme d’amaigrissement avec des mesures “Tight-belt policies” se creant ainsi des demandes et des clients en aval et en amont dans le meme marche et dans la meme demande et le meme client.
Ainsi, le client est rendu malade pour en faire un patient et par la suite lui administrer a compte goutte des pains killers et non des remedes definitifs pour le rendre dependant de ces adoucissants limitant la souffrance dans le temps, l’espace et l’etendue afin de pouvoir continuer cette forme relationnelle interdependante.
Qu’est ce que vous pensez de tout cela?
Veuillez partager votre réaction, point de vue ou considération sur ce que l’Afrique est en train de traverser en cette traversée temps a travers les Coups d’Éclat Militaires dont certains sont considérés comme préventifs au lieu d’etre des actions orientées par et visant des changements réels pour l’éclatement des maillons de la chaîne de complicité institutionnelle, de contrôle et de domination tant locale, régionale et nationale.
Dans cette perspective, le Coup d’Etat du Gabon est définit par certains comme étant une action de préservation du pouvoir entre les mains de la même clique qui depuis plus de 50 ans avait instaure une dynastie gouvernante avec l’aval des puissances étrangers et a leur tete, les occupants du Palais de l’Elysee Metropolitain. De meme, le coup d’Etat au Gabon est justifie par les ecrits de plusieurs journalistes et reporteurs qui presentent les difficultes sociales, la pauvrete, l’absence de bonne gouvernance, la corruption et les autres maux sociaux comme etant de la responsibilite directe du President Ali Bongo et les membres de sa famille. Par contre pour ce qui est des autres coups d’etats militaires dans la region, sans exception, ils furent condamnes et le Niger fut et continue d’etre menace d’intervention militaire africaine et francaise pour retablir le president elu qui fut ecarte du pouvoir par un coup d’etat militaire.
Ainsi, le soit-disant renversement de Ali Bingo Binga Bongo n’est en définitive selon certains skeptiques n’est une dispute dans le Palais Présidentielle d’envergure familiale et de rivalités internes faisant des bulles a la suite d’une tempête dans une bouteille de champagne. La direction relation du Leader , vu que l’actuel leader est le cousin direct du President déchu. En plus, juste une semaine apres un coup d’état sans effusion de sang, le général Oligui, qui a mené le coup d’Etat du 30 août 2023 contre un Ali Bongo à peine proclamé réélu dans une élection «frauduleuse», a prêté serment lundi en tant que Président d’une période de transition dont il n’a pas fixé la durée, et au terme de laquelle il promet de «rendre le pouvoir aux civils» par des élections.
Le président de la transition au Gabon, le général Brice Oligui Nguema, a nommé jeudi le 7 Septembre 2023 comme premier ministre Raymond Ndong Sima, un économiste et virulent opposant au président Ali Bongo Ondimba, renversé par les militaires il y a une semaine.
Raymond Ndong Sima, 68 ans, avait été chef du gouvernement d’Ali Bongo de 2012 à 2014 mais s’était éloigné du pouvoir qu’il accusait depuis de mauvaise gouvernance, jusqu’à se présenter aux présidentielles de 2016 et 2023. Pour cette dernière, il s’était désisté au dernier moment au profit d’un candidat commun de l’opposition.
Mes écrits sur l’Afrique remonte a des décennies et embrasse plusieurs aspects de son évolution et son avance vers la prise de conscience intrinsèque.
Pour moi l’Afrique depuis que j’ai commencé mes études en France en 1972/73, je me suis progressivement heurter a des résistances de la part de ceux que je pensais être les supporteurs du changement et du progrès social dans les pays a cette époque que l’on désignait comme le Tiers-Monde et plus tard le Quart-Monde.
A SciencesPo Grenoble, lors de ma deuxieme annee d’etudes, cette resistance de la part de certaines personnes etait devenu agressive et ouverte ainsi que repressive. Je vous laisse decouvrir la suite dans mes publications sur cette periode obscurtantiste de la part de ceux qui devraient etre les lumieres de la connaissance:
Afrique – Chine: 1977 Grand Prix SciencesPo Grenoble
Posted on April 10, 2023 by Said El Mansour Cherkaoui
Modèle de la Chine pour l’Afrique Défendu par Said El Mansour Cherkaoui pour le Grand Prix SciencesPo Grenoble Afrique Murée à Sciences Po Grenoble: Forteresse […]
Voila l’Afrique dans mes analyses, publications et considérations en ce qui concerne les événements courants que je partages avec toi et que tu peux consulter et reviser dans ce lien:
Destin Africafrique: Passé Simple, Mémoire Tatouée, Fatalisme Confirmé
Posted on August 25, 2023 by Said El Mansour Cherkaoui
Espace Athlétique de Said El Mansour Cherkaoui Publiee 6 Septembre 2023
Les Bases Militaires Étrangères en Afrique c’est les Bases de la Construction de la Soumission des Pays Africains aux Pouvoirs Étrangers
Quand une simple petite épine s’est plantée dans la patte du Lion Africain, même le plus maladroit singe peut danser et se moquer du Lion sans que le Lion puisse sauter, réagir ou courir après le singe et le singe le sait.
🌍 Voilà ce qu’est une base militaire étrangère plantée dans le pied d’un pays Africain, il ne peut marcher ni chasser les moqueries et les manipulations agaçantes et sous-développantes 🌍
Changement dans la Continuité Saisonnière
🌍
Printemps Arabe – Été Africain
🌍 Une Grande Question se Pose
🌍
A qui Profite ces Coups d’États Cascades? 🌍
Durant les trois années passées, l’Afrique anciennement colonisée par la France est le théâtre de 9 coups d’État – Mali, Guinée, Burkina Faso, Tchad, Niger, Tunisie, et actuellement Gabon qui partagent un commun dénominateur: voisins et localisés dans la région de l’Afrique morcelée par le colonialisme Français et par les Élites Techno-Énarques Parisiennes soutenant banques, compagnies minières avec l’aval de politiciens à la solde des grands groupes financiers investisseurs.
Cette Afrique “Française,” devint exposée à l’Islamisme et au résidu de l’assassinat de Kadhafi et fut progressivement Prise en Otage par les Menaces d’Intervention Militaires Externes et Régionales.
Les Leaders Africains continuent de prêcher l’alternance démocratique mais appliquent la maintenance de la notion dynastique de Chef de Tribu à la tête d’un État Électoraliste Militarisé. Cette militarisation de régimes favorisa l’émergence de nouvelles castes militaires professionnalisées et diplômées des écoles technico-martiales et d’intelligence anti-insurrectionnelles dépassant le savoir des parlementaires. Ces programmes financés par les métropoles occidentales sont consolidés sur le terrain par un encadrement local concurrentiel sous forme d’installations de bases militaires européennes, américaines, russes et même de Chine.
Ce bouclier et oasis de Paix fictif, derrière lequel les Présidents Construisent leurs Mansions – Prisons dont les gardiens sont leurs gardes présidentielles. Ces Bastions Présidentiels deviennent des Châteaux de Carte et se transforment en Maison d’Arrêt de leurs propres bâtisseurs. Ainsi, un moindre coup de semonce se transforme en coup d’État et tout s’écroule autour de la Démocratie de façade à l’Africaine.
Combien de combines et de candidats restent-ils en Afrique pour un coup d’Éclat militaire?
Est ce que les militaires africains ont déposé les armes du changement dans une boîte de suggestions?
Une boîte ou on dépose et on propose les candidatures de pays ou renverser la vapeur du pouvoir et changer la direction libérale démodée du train de vie politicien?
La chaudronnière africana en effervescence et le rouleau compresseur africain remontent la pente de la tromperie électoraliste pour aplanir le terrain populaire de la représentation directe.
Chaudevant – vent chauderrière – Au suivant – ALLEZ BINGO ALI BONGO
La dernière goutte dynastique qui fait déborder le vase de la Présidence à Vie!
Hasta la vista l’héritage dynastique et élitiste
DESTIN AFRICAIN AUJOURD’HUI : AFRICAFRIQUE
LA DÉCONSTRUCTION DE LA MISSION DE LA SOI-DISTANTE MISSION DE PAIX AU NIGER
En Afrique, on ne peut être au four et au moulin en même temps vu que les pays africains sont des mosaïques imbriquées construits a travers une dispersion des ethnies et des tribus qui sont identiques et similaires sans pour autant être abritées dans un même pays couvrant un territoire qui leur est propre. Les ethnies africaines sont parsemées dans différents pays voisins tout en étant de la même langue et la même culture mais ne possédant pas la même nationalité ni jouissant ensemble en tant que communauté homogène et intégrée des mêmes droits. Chaque ethnie demeure donc minoritaire et sujette d’abus et de manipulation des autres ethnies périphériques et surtout devenant marginalisée par rapport a l’ethnie qui au centre forme l’Élite dirigeante et militaire si ce n’est entreprenante recevant et jouissant des faveurs du pouvoir central.
Cet heritage politico-ethnique et topographique de la distribution du pouvoir et de la répartition déséquilibrée des ethnies dans des pays partageant les mêmes frontières sans pour autant partageant les mêmes objectifs de développement ou de répartition équitable de la reconnaissance sociale et politique des ethnies ayant des extensions dans le pays voisin avec lequel a travers de tel accaparement et une pareille monopolisation du pouvoir dans un environnement socio-ethnique contrôlé par l’existence de forces dominantes dans un équilibre des forces tribales et ethniques caractérisé et alimenté par des faiblesses de représentation, de reconnaissance et d’acceptation.
Ces faiblesses distillées selon les circonstances et la volonté de maintenir un système de castes monolithiques imposent et provoquent des tensions permanentes alimentées notamment par l’existence de foyers de mécontentements et de conflits inter-tribaux qui dégénèrent en guerre civile, en soulèvement régional et en conflit inter-étatique en Afrique.
Une aubaine a se faire manipuler comme des marionnettes par des mains étrangères portant des gants pour ne point dévoiler leur origine ethnique ou nationale.
Driss Chraïbi 🌐 Abdelkebir Khatibi font partie intégrante des écrivains marocains les plus célèbres qui ont axé leurs premières œuvres sur la narration d’une mémoire sculptée telle qu’une Œuvre Autobiographie unique enracinée dans l’évolution sociale du Maroc devenant ainsi une référence incontournable dans l’histoire littéraire et culturelle marocaine, nord-africaine et africaine.
MÉMOIRE D’AFRIQUE EN FRANCE
🌍 La meilleure manière et la bonne gouvernance c’est de dénoncer l’abus et l’injustice sans bouger le petit doigt pour la détruire et la rendre plus juste.
Apres la dénonciation, on continue le Business comme rien n’était, on ne bouge pas le petit doigt, mieux encore on s’en lave les mains et c’est le changement du ton dans la continuité de l’exploitation qui prime dorénavant.
Avec tout le respect pour Jacques Chirac Repose en Paix et Béatitude Éternelle, mais il faisait parti de tout un système érigé et oriente vers l’exploitation de l’Afrique et tous en profitaient a gauche comme a droite. j’ai paye un grand prix pour cela voila mon récit et cela durant l’Apogée et l’ascendance de Jacques Chirac comme pilier de la V “aime République”.
MAROC DIGITALL – AFRICAFRIQUE Voila l’Afrique dans mes analyses, publications et considérations en ce qui concerne les événements courants que je partages avec vous et que vous pouvez consulter et réviser et remonter a mon attachement a l’Afrique encore Etudiant a SciencesPo Grenoble et ayant le courage et la volonté de présager l’Afrique dans ses nouvelles formes d’expression propres quitte a se faire menacer directement d’être même expulser de cette enceinte du Savoir SciencesPo de Grenoble et je ne fus pas le seul dans ce cas, seul échappait ceux qui faisait parti de la bande des « Beni Oui Oui » et « Oui Missiou. » SciencesPo … Lire la suiteAfrique – Chine: 1977 Grand Prix SciencesPo Grenoble
Said Cherkaoui 24 – Contact the Author: Said El Mansour Cherkaoui: saidcherkaoui@triconsultingkyoto.com – https://triconsultingkyoto.com By Said El Mansour Cherkaoui – Mar 5, 2023 Sciences Po Grenoble in 1977-78: Right-Wing Extremist Fortress and False Progressives BEFORE IN GRENOBLE – FRANCE MANY YEARS AFTER IN OAKLAND – CALIFORNIA MANY YEARS AFTER IN CHINA Where is France of the Righ-Wing Extremist and the False Progressive, here … Continue reading Africa Destiny Seen at Sciences Po Grenoble in 1977-78
Said Cherkaoui 24 – Cet Article fut rédigé et publié originalement April 10, 2023 en langue Française sous le titre de: Afrique à SciencesPo Grenoble 1977-78 Prix De La Défense Du Modèle De Développement Chinois A SciencesPo De Grenoble Deux Maîtres de Conférence de l’Extrême Droite: Un Avoué Revanchard et un Camouflé comme de … Continue reading by Said El Mansour … Continue reading
Said Cherkaoui 24 – Contact the Author: Said El Mansour Cherkaoui: There is nothing new in the actual development of China for me and it is not at all surprising to me: The limit is not the sky for China In 1978, I said: “Nothing will Stop China, even its own internal contradictions” In that year, with the China … Continue reading
Winning a Model of National Development Rooted in Revolutionary Doctrine with an Anti-colonial Past and History Would be a Tremendous Challenge to Uproot
During my research and presentation at Sciences Po Grenoble and since 1977-78, I have been saying that China is the Model of Development for the entire southern economies, starting with Africa as the first laboratory for implementation, more details in the next link:
The outcome of the China Model of Development took place also in the high-tech industry leading China to become one of the prominent sources of advanced technology innovation and transformation. This leap forward took place during the successive administrations of 5 Presidents of China which is unprecedented in the history of economic and tech development for a country that was considered an underdeveloped economy, a communist paria state without any capital orientation.
First Point: – Nothing Stops Progress and China Chip-Maker SMIC is Copying Nike: Just Do It and Keep Doing it and building it, they will come
Forteresse Extrémiste de Droite et Faux Progressistes
A mes Sœurs et Frères Africain/es
Celles et ceux qui n’ont pas vécu en face de la réalité anti-africaine pour réaliser à leur niveau comment cela pouvait mettre leur vie en échec complet. Espérant que mon episode de cette histoire académique mais profondément idéologique et sociale peut les aider à s’ouvrir les yeux en plus grand
Alors que j’étais un jeune étudiant à Sciences Po Grenoble je le décris dans lien précédent qui vous permettra de lire mon histoire qui a sapé tous les ingrédients et les opportunités d’un autre avenir Made In Great Britain de l’époque mais ma fierté d’être un Africain et de le rester valait toutes ses pertes que j’ai enduré par la suite comme une cascade de magma brûlant tout sur mon passage.
Mes blessures n’ont jamais été guéries mais ma dignité Africaine est ma force éternelle
Je suis fier d’avoir toujours supporté l’Afrique partout où je vais et cela à travers l’Éducation que j’ai reçu de ma Mère et mon Père, Rahma Wa Ghofrane pour tous nos parents, Amen
Afrique entre les Murs de Sciences Po Grenoble: Forteresse Extrémiste de Droite et Faux Progressistes en 1977-78
Sciences Po de Grenoble de France en 1977-78: Afrique – Chine et Développement du Maroc
En France, alors que j’étais encore étudiant à Grenoble et dans un Séminaire pour l’obtention du Diplôme de Sciences Po, j’ai formulé un projet sur le Développement de la Chine en le défendant comme le seul modèle à imiter et à suivre par toutes nos anciennes colonies africaines qui ont été, dans les années 70, secouées par la brutalité et les oscillations soudaines du marché international et le poids de la dette extérieure et l’approfondissement des écarts sociaux, la pauvreté et les conflits sociaux et les guerres civiles. Il devenait urgent et incontournable de formuler une autre voie et une autre stratégie de développement que celle héritée des anciens pays colons et des institutions internationaux créditeurs qui ont pris la relève dans la consolidation de nouvelles formes de dépendance vis a vis de l’extérieur.
L’Afrique était ainsi divisée et confrontée aux nouvelles forces du marché international dorénavant miné par les conflits pour le monopole des ressources énergétiques et naturelles. Une Afrique qui oscillait entre les rivalités ouvertes entre le Bloc Soviétique, la Chine, l’Inde et les pays occidentaux libéraux dont la guerre au Vietnam et au Moyen Orient demeuraient aussi les résultats directs d’une telle division du marché international et qui nourrissaient les causes de l’embrasement et l’éclatement de l’Afrique en géostratégique zones d’influence inter-conflictuelles aggravant ses difficultés internes imposant des blocages pour son émancipation sociale et économique base sur la satisfaction des droits et des besoins de ses propres citoyen/nes.
Le prix que j’ai payé pour defendre le developpement de Chaque Pays Africain et l’Afrique a travers une réadaptation et un réaménagement du modéle intial de développement appliqué en Chine
Histoire d’Amour Conceptuelle de Said El Mansour Cherkaoui avec le Développement de l’Afrique par l’implantation du Modèle de la Chine en 1978 qui m’attira les Foudres Jalouses des Nostalgiques de l’Ère Coloniale et Néo-Coloniale à Sciences Po de Grenoble
J’ai présenté et défendu le Modèle de Développement Chinois en 1977 comme le seul moyen de développer l’Afrique et cela devant un représentant dur du RPR (Rassemblement pour la République – Parti Politique Français), en fait cet individu était plutôt une extrême droite cachée et non déclarée qui était Maître de Conférences – je devrais dire un petit maître chanteur et maître des catastrophes – à l’Institut d’Etudes Politiques de l’Université de Grenoble.
Cet énergumène de Facho Maître de Conférence Désastreuse a essayé de me faire chanter et d’imposer à ma pensée sa volonté et ses tendances idéologiques. Il voulait que je change d’avis et que je dise à tous les étudiants présent dans le Séminaire que la Chine n’est pas la voie à suivre en tant que modèle de développement national pour les pays du tiers monde qui sont a la recherche d’une issue honorable et une alternative magnifiant leurs sens humain face au sous-développement, la pauvreté et la misère et l’exploitation honteuse de leurs ressources tant humaines que naturelles par des Lobbies, des conglomerates et des monopoles étrangers ne reconnaissant aucune frontière et guidée par le seul objectif qu’est le profit multinational associe avec des régimes fantoches et marionnettes que l’on change selon les scriptes de la conjoncture internationale et la demande des pays métropolitains anciens colonisateurs et les autre économies occidentales jumelles.
J’ai refusé de changer ma vision de l’Afrique et par consequent, j’ai perdu un an d’étude et de progrés dans mon existence académique et professionnelle, un poste en Angleterre de Chercheur et plein d’autres relations ce qui a complétement boulversé les niveaux de vie de mon existence mais sans pour autant altérer mes approches africaines et ma vision de l’Afrique dans le monde qui se sont en fait avérées être la façon réelle dont les choses ont évolué depuis et avec le temps qui confirma mes certitudes, mes predictions durant cette époque qui sont devenues de nos jours la realite movante quotidienne de l’Afrique et ses relations avec le reste du monde, juste cette confirmation est et demeure l’une de mes plus grandes récompenses dans mes analyses et mes choix stratégiques du développement
Ce pauvre type de “Maître de Conférence” n’a pas apprécié mes recherches et ma présentation que j’ai faite à cet Institut pour le Département de l’Economie et des Finances à l’Institut d’Etudes Politiques de l’Université de Grenoble. C’était la dernière année pour l’obtention du Diplôme. Il m’a complètement viré mais Dieu a donné la bonne réponse et la bonne punition pour son abus envers moi.
La Chine est également devenue un nouvel État sur la base de ses propres capacités et des apports et directives de Deng Xiaoping (22 août 1904 – 19 février 1997) qui était la pièce maîtresse de ma présentation.
Malgré cet abruti et l’obstacle qu’il a tenté de mettre sur ma route pensant au développement national, j’ai poursuivi mon parcours en obtenant un doctorat de l’Université de la Sorbonne, Paris sur le même thème tout en créant un nouveau concept de sous-capitalisme à la suite de l’insertion dans le marché international et plus tard, j’ai été l’invité du Gouvernement de la Chine pour former leurs entreprises ici à Oakland, en Californie et en Chine (voir les photos ci-jointes).
A l’occasion de mon Triomphe sur le Racisme et la Petitesse Académique de la Pseudo-Droite à Grenoble, et ce que le temps bien plus tard a confirmé mes choix et mes analyses sur le développement économique, j’offre ici à tous mes Amis cet article sur la Chine qui déploie ses forces basée sur l’utilisation de ses propres ressources en réponse à un besoin réel et sincère de développement national et d’affirmation internationale à tous les niveaux.
Aux États-Unis, au milieu des années 90, j’ai organisé des visites commerciales et d’affaires de dignitaires, cadres et fonctionnaires chinois dans la région de la baie de San Francisco et leur ai fourni des services de conseil et une formation sur le développement des affaires internationales. Ainsi, il y a plus que vingt ans, une organisation et une maison d’édition britanniques de Londres m’ont demandé de mener des recherches sur le développement des télécommunications et de la technologie en Chine.
Voila ici deux extraits de cette recherche qui furent publiés a Londres, Royaume Uni. Mes recherches comme tous les autres travaux de mes recherches que j’avais mené, mon analyse sur la Chine était orientée à travers une vision prospective et une prédiction des effets et manifestations qui pourraient être générés ultérieurement et dans l’avenir des pays.
Dans ce travail de recherche, j’ai mis en évidence la relation directe et ambivalente et le rôle pivot de l’État chinois dans le développement direct de la technologie en Chine. Durant cette recherche et en même temps, je travaillais en tant que directeur commercial international chez Sprint Corp et en tant que coprésident du comité international de la chambre de commerce de San Francisco, où j’ai eu l’occasion de faciliter la visite du vice-maire de Pékin et une délégation de haut cadres chinois.
Parallèlement, j’enseignais un ensemble d’études de programme et de cours sur les télécommunications, la sécurité numérique et le développement technologique national à la School of Technology de la Golden Gate University de San Francisco. Toute cette implication et tous ces intérêts en Chine et en tant que consultant principal auprès du Centre pour le développement du commerce international à Oakland et Berkeley, j’ai été invité par le gouvernement chinois et le gouvernement provincial du Guizhou qui m’ont accordé le meilleur des meilleurs traitements que j’aie jamais reçus et cela en comparant leur traitement a mon égard avec n’importe quelle entité dans le monde que j’ai eu des relations directes avec.
France de 1973 – 1987 avec et par Said El Mansour Cherkaoui
La France pour moi est avant tout et cela durant mes quinzaine d’années et plus passées entre ses murs, elle est avant tout une terre d’asile et de continuer mes activités sportives, artistiques, culturelles et académiques et pour cela je demeure plein de gratitude aux personnes qui m’ont aidé à faire ce parcours et traverser ces domaines avec connaissance. Bien sûr j’ai connu beaucoup de rejet et de marginalisation mais cela comme on dit faisait partie du territoire que je couvrais et j’ai grandi.
Si je jettes un regard sur ce que j’ai vécu, je dirais la France qui est haute dans ma vision de ce monde, elle est celle de celles et ceux qui étaient des individus hors-commun qui étaient dévoués à aider l’autre, à la réussite des autres et surtout un “Etranger” comme j’étais toujours considéré par les autres de la France clandestine et silencieuse et parfois rageuse et orageuse par sa propre absence de paix intérieure et cela depuis le temps des Romains.
La France était en 1977-78 en pleine effervescence de luttes intestinales a la droite guidée par deux anciens collaborateurs et complices [Giscard D’Estaing et Jacques Chirac] dans la chute et la démission même du Père de la 5 ème République et Libérateur de Paris, Charles De Gaulle.
En mars 1978, ce fut le “Champ de Mars” une guerre institutionnelle sous forme d’élections législatives par lequel le nouveau mouvement prônée par Chirac contre Giscard devient bientôt une puissante machine électorale tant orientée contre l’opposition que contre les « giscardiens », en voulant incarner une voie médiane entre « le programme démagogique de la gauche socialo-communiste » et « les solutions de la droite conservatrice, orthodoxe, classique »
Durant cette même année, pour ce qui est du Séminaire des Travaux Pratiques sur le Marketing Politique avec Madame Freyssinet, l’Épouse du fameux économiste Prof a Grenoble aussi. Dans ce travail de recherches, j’avais opté pour la préparation des campagnes politiques de mobilisation conduites par le courant politique du Parti Communiste Français [PCF] sous Georges Marchais et la Confédération Générale du Travail [CGT] avec comme secrétaire Georges Séguy. Ce qui m’intéressait surtout en ce qui concerne les rapports entre le PCF et la CGT ayant comme enjeu central la participation dans le gouvernement de gauche pour le PCF et l’indépendance syndicale pour la CGT. Ainsi, j’étais plutôt dans l’analyse des courants de gauche en France et dans les mouvements pour l’Émergence de nouvelles formes de développement pour les pays anciennement colonisés d’Afrique, de l’Asie et de l’Amérique Latine.
Mes activités extra-curriculum peuvent être résumées ainsi:
Mes prises de position et mes analyses au sein des organisations estudiantines
Les discussions tenues soit le Resto et la Cafétéria Universitaire,
Les débats dans les salles d’études et de travaux pratiques
Les participations dans les réunions des syndicats étudiants de France, du Maroc et d’Afrique: l’UNEF, l’UNEM et l’UEA
L’organisation et l’intervention dans des événements de solidarité envers les exilé/es chiliennes a Villeneuve
Les participations dans la réhabilitation du centre ville de Grenoble pour l’intégration des familles immigrées
Les cours d’apprentissage du Français que je donnais aux ouvriers maghrébins et subsahariens fraîchement débarqués d’Afrique.
Mes contacts directs avec les travailleurs de ma propre ville de naissance et leur intégration dans les activités sportives que j’entraînais sur le Campus de Saint-Martin-d’Hères et tout ailleurs dans la Ville de Grenoble.
Toutes ces activités académiques et sociales m’ont valu des amis sincères que je gardes jusqu’à présent et un gars marocain aussi qui prétendait être ce qu’il n’est pas avérer être et donc a la lumière du temps et des contours de la mémoire sincère, il s’est révélé comme un collaborateurs clandestin des régimes déchus de l’oppression et de la discrimination, il est donc la taupe comme on disait parmi les opposants clandestins qui nourrissait ces démarqué/es Maîtres/Maîtresses de Conférence de Désastre pour tout ce qui remet en cause leur ethnocentrisme et ségrégationnisme intellectuel, académique, social et même universel.
Ainsi, en 1977-78, un maître désastreux de conférence et névrosé en prime, avant la fin de l’année universitaire eut une opération dans son cerveau. Une cicatrice lui traversait le front de long en large le faisant ressembler à Francestein, et pour des mois avant la présentation de mon travail d’analyste sur l’Afrique, ce futur Frankstein était en convalescence.
Cette opération chirurgicale ne le rendit pas meilleur humain bien en contraire, cela lui rajouta plus de réminiscences envers le reste de nous autres qui refusait le léchage des bottes et la soumission à des individus et des courants de pensée désuètes et néo-coloniale nostalgiques de leurs passés abusifs et exploiteurs des cerveaux, des corps et matières premières des pays devenus au moins conscients de leur possibilité de renouvellement de leur dignité humaine et civilisationnel. On était la génération de la correction des abus et des stéréotypes, la génération de l’après “indépendance” qui était plus fictive au niveau du développement économique et restait plus ancrée à la fois aux nœuds du passé colonial et de divisions entre les nations naissantes.
Durant la convalescence de ce Franckstein, nous les Africains ont se réunissaient a la Biblio pour continuer la préparation de notre présentation vu que les séances de ces travaux pratiques étaient de nuit et que ce Refoulé d’Extrême Droite – Facho, un résidu des nostalgiques de l’Action Française.
Nous, on restait étalé dans la Biblio et les Salles de Lecture dans les Résidences Universitaires du Campus de Saint-Martin d’Hères ou on se rencontrait pour partager nos idées et nos visions sur l’Afrique. Tous les Étudiants de mon séminaire étaient soit des joueurs de football comme moi, alors on s’entraînait ensemble et on jouait les uns contre les autres dans le Championnat Universitaire de l’Afrique que nous organisons ensemble, ou bien dans les Boums et les fêtes musulmanes ou on partageait les mets nationaux avec nos amis Français et autres étudiants étrangers pour leur faire connaître nos traditions similaires ou bien lors que nous fêtons avec les jours de l’indépendance de nos pays respectifs ou bien encore dans les meetings de nos respectives Union des Étudiants tels que l’Union des Etudiants Africains en France ou l’Union des Etudiants Marocains en France ou encore l’Union Nationale des Étudiants Français au sein même de la Faculté des Sciences Sociales de Grenoble.
Ainsi en 1977-78, Un ivrogne Maître de Conférence d’Extrême Droite membre extrémiste du Le Rassemblement pour la République (RPR) rejeta ma présentation sur l’adaptation en Afrique du Modèle Chinois de Developpement. Il me donna une note qui me fut redoublé et perdre une année d’études et en même la perte d’une bourse d’études a l’Institute of Development Studies de Brighton et ma future épouse aussi qui est de nationalité du Royaume Uni. Une cascade d’échecs s’ensuivit pour moi qui s’étala dans plusieurs domaines que j’essayais auparavant de séparer avec le reste.
Sursaut Géant du Panda et Réveil du Tigre en Papier Reportages et Analyses sur la Chine Publiés dans Cherkaoui Journal par Said El Mansour Cherkaoui Said El Mansour Cherkaoui and China 新年快乐 – Xīnnián Kuàilè Invited by the Chinese Government to facilitate the international expansion of Chinese companies and to provide training to the leaders […] Continue Reading
Le Destin et la Récompense de la Dignité Africaine en Chine pour Said El Mansour Cherkaoui, 27 ans plus tard et il n’est jamais trop tard de mieux faire
Doing Business in / with China China and Said El Mansour Cherkaoui – GLOBAL LEVERAGE My interest in China Development Strategy since 1976 in France My love story with China cost me a year in SciencesPo Dr. Said El Mansour Cherkaoui conducts Executive Sessions on business and trade development in Europe, Africa and the United […] Continue Reading
新年快乐 – Xīnnián Kuàilè Invited by the Chinese Government to facilitate the international expansion of Chinese companies and to provide training to the leaders of Chinese companies on the requirements of business internationalization and the development of logistics sof market-entry including distribution in Western Europe and United States of America. This invitation followed the organization … Continue reading Said El Mansour Cherkaoui and China – Oakland Chronicle
Le second Camouflé comme de Gauche mais aussi Un second de l’Extrême Droite:
– Mémoire de Diplôme: Intervention de l’Etat dans l’Industrie: Le Cas d’Etude de l’Industrie Textile au Maroc. Diplômés Sciences Po Grenoble Section Eco-Fi
Un Rejeté connaissant peu du Maroc, débarqué a Sciences Po Grenoble, rejeté de la Fac Sciences Eco vu que de Bernis lui préférait Christian Palloix.
Jean Rosio ne pouvait trouver mieux que de s’allier à une silencieuse qui voguait avec le vent: Danielle Demoustier.
Ce fut durant la période ou les Maghrébins tous confondus n’étaient pas les bienvenus à Sciences Po Grenoble, surtout celles et ceux qui tenaient tête a ces faux – fuyants de penseurs de gauche alors que leur portefeuille penchent vers l’extrême droite. Ces deux Zombies/Maitres de Conférence avaient la frousse a leurs trousses d’ou ils tiraient le plein de leurs bourses, peur que l’on prenait leurs idées déformées et de leur montrer qu’ils usurpent leurs places vu l’absence d’innovation de leur connaissance et vu qu’ils étaient radins en notes et qu’aucun Maghrébine/s Révolutionnaire/s n’est sorti avec des notes supérieures et des mentions élevées de cette institution de Sciences Po Grenoble, ils étaient les gardiens fantômes de privilèges de la droite absente mais agissante a travers eux et elles.
Je comprends maintenant pourquoi la plupart des étrangers à cette époque et des Moghrebi poursuivaient leurs études à la Fac des Sciences Eco, la porte à côté ou demeure la Vraie Gauche Française.
Pour eux, il fallait se soûler la gueule avec eux pour faire plaisir à ces perdus d’Âme prof, une minorité agissante d’extrémiste de droite et de “penseurs de pagaille idéologique” se prenant pour des militants sur les barricades, rivalisant avec L’INSTITUT D’ETUDES POLITIQUES DE PARIS – SCIENCES PO comme ils n’avaient pas le jus nécessaire, ils utilisaient des subterfuges “de gauche” pour se faire valoir comme les continuateurs de Mai 68 et des protestations des étudiants et de la classe ouvrière
Comme je ne consommais point d’alcool, j’étais toujours sur la touche plus a gauche comme musulman de leur jeu et leur manigance et je n’étais pas le seul dans ce cas
Ma Génération d’Etudiant en France était une Génération qui connaissait les Européens et les Français du Maroc de très prés, nous avons vécu ensemble au Maroc, partagés les mêmes émotions, et nous nous sommes frottés contre les mêmes vents et les mêmes marées et vagues de l’Atlantique que ceux de l’existence commune. On était voisins en tout, dans le quartier, dans les écoles, les lycées et les partis et les bals de danses. On a pratiqué les même sports, Tennis, Escrime, Handball, Volley-ball, Basketball et même les sports de la vie de tous les jours du Système D.
Nos professeurs et nos maîtres d’école étaient nos modèles de réussite, ils étaient nos mentors quotidiens et nous avons été plein de gratitude et de bons sentiments a leur égards de la même manière que celles que nous avons nourri a l’égard de nos compatriotes Amazighs Judaïques.
J’ai eu l’occasion de grandir et d’être enseigné par une classe d’européens née au Maroc a Doukkala qui pratiquait le même langage populaire avec l’accent de notre Doukkala et ne pouvaient être différenciés de mes oncles de la campagne ou de la cite de Mazagan – Mriziga – El Jadida et cela par Victor Puglisi, Antoine “Nounou” Oulad Baggio, Maurice Ratel, Alain [Allal] Goirin, Carpozen, Dr. Paoletti, Laporte, Perrault, Marco, Ardouin, Petersen, Vidal, Rizzo, Jacquetty, Adigard des Gautries, Gonzalez, Lepine, Tachx, Gicquel, Clegnac, Perez, Salinas, Gimenez, Martinez, Borgia, Laplante, Tibaudet, Marais, Philippe, Rivière, Dr. Ingarao, Dr. Verdier, Manetti, Vidal, Dufour, Grillon, Sellier, Balestrino, et d’autres …
Défendre l’Afrique ou Défendre un Modèle de Developpement Industriel au Maroc en prenant l’exemple de la Grande Bretagne, c’est d’avoir sur le dos les revanchards et les massacreurs Maîtres de Conférence / d’Arène ou nous étions des Gladiateurs luttant pour notre survie intellectuelle et notre sauvetage académique. Ces matraqueurs de la nouveauté et de la projection des idées dans l’espace de la réflexion et de la prospection ne voulaient point admettre la limite de leurs propres existences en tant que prétendant de la détention du savoir et ne pouvaient avoir le courage humain et l’honnêteté individuelle pour et de reconnaître leurs sombres ignorances.
Cette noyade dans l’absolu de l’ignorance était véhiculé par leur recherche d’avoir la main haute afin de posséder ce confort mental d’avoir des Etudiants Maghrébins encore engloutis dans la notion des “Béni Oui Oui” et des suiveurs du modèle de modernisation néo-coloniale métropolitain qui nourrit leurs panses et remplit leurs portefeuilles et n’acceptent nullement des alternatives ou des propositions autres que celles sur lesquelles ils construisent leurs pseudo-savoir faire et la base de leur savoir sur la répression de nouvelles idées contraignantes et rivalisant leur déchéance par la nouveauté et la créativité que le temps et le destin ne pouvaient que confirmer.
Dans l’enceinte du bâtiment de l’Institut d’Etudes Politiques SciencesPo de Grenoble, en parcourant le couloir partant de l’entrée faisant face au Restaurant universitaire Diderot du CROUS et au fond a droite juste avant la sortie de derrière qui débouche sur le parking et la Bibliothèque Universitaire, a droite se trouvait les salles pour les travaux pratiques et dans une de ces salles que s’est passe l’outrage de me faire redoubler l’année juste pour avoir oser présenter et défendre la conclusion de ma recherche qui est de dire que c’est la Chine qui est et serait l’exemple du développement économique que les pays Africains et le reste des pays du Tiers-Monde devraient embrasser et adopter pour leur propre décollage économique et d’adapter les stratégies chinoises visant la réduction de la pauvreté et la stimulation du progrès social et cela a travers une orientation du socialisme constructif et développementaliste et cela ne fut nullement la première ou la dernière fois que j’ai subi les foudres des enseignants “rétrogrades, fascistes et racistes” qui arboraient des allures de progressistes et de penseurs de gauche juste pour occuper des positions lucratives et non par conviction idéologique ou humaniste.
Il fallait dépasser ces obstacles pour arriver au niveau supérieur du Diplôme des Etudes Approfondies pour enfin trouver et côtoyer les vrais maîtres de pensée et d’application de principes socio-humains tel que mes directeurs de recherche et Professeurs attitrés qui facilitaient l’épanouissement intellectuel, la réussite de leurs disciples et leurs étudiants: Ian Dessau, Yves Barel, Debernis, Freyssinet et autres dont je salue leur esprit éthique et intègre digne de toutes les et reconnaissance et éloges éternels.
Le Prix Académique que j’ai Payé pour la Défense du Développement de la Chine Comme Modèle pour les Economies Africaines
The Academic Price I Paid Defending China Development as a Model for African Economies
Published on September 4, 2015 – French & English Version
1 – Le Prix que j’ai Payé pour le Développement de la Chine:
J’ai défendu le Modèle Chinois de Développement en 1977 face a un Représentant et un dur RPR (Rassemblement pour la République – Chiraquien d’obédience a l’époque) et peut être même d’extrême droite camouflé qui fut un maître de Conférences – je devrais dire un petit maître-chanteur des désastres – a l’Institut des Etudes Politiques de l’Université de Grenoble.
Ce pseudo-instructeur a essayé de me faire chanter pour que je change d’avis, d’orientation idéologique et de direction politique et de dire devant tous les Etudiants que l’Occident et la Métropole Française possède toutes les solutions pour le développement des nations anciennement colonisées. Vu que je cherchais et je prônais un autre modèle de développement que j’avais identifiée dans la Chine, il voulait que je déclare que la Chine n’était pas l’exemple a suivre pour le développement économique pour les pays du Tiers-Monde.
Pour lui, c’est les pays Européens qui étaient les fournisseurs de recettes et de moyens pour le développement des pays Africains. Mon choix devenait pour lui une affaire personnelle vu que d’autres Etudiants Africains faisaient aussi partie du Séminaire dans lequel je pressentais les résultats de mon projet de recherche.
Ma présentation était en fait centré sur la logique du sous-développement forcé sur nos économies et comment briser le carcan du Néo-Colonialisme et l’assujettissement de nos décisions et stratégies nationales aux bons désirs et aléas de la conjoncture internationale et des tenants du marché international financier, commercial et même martial.
J’ai refusé et j’ai perdu une année mais pas ma vision du monde qui s’avéra juste avec le temps.
Ce “pauvre type”, il n’a point apprécié mes travaux de recherche et ma présentation devant tous les autres Etudiants de la section Economique et Finance a l’Institut des Etudes Politiques de Grenoble. C’était la dernière année pour l’obtention du Diplôme de l’Institut. Il m’a complètement saqué mais le Bon Dieu lui a rendit le change de son abus.
La Chine est devenue aussi un nouveau Etat sur des bases qui furent effectivement étayées par Deng Xiaoping (22 août 1904 – 19 février 1997) dont la photo est celle introduisant cette ébauche.
J’avais effectivement démontré que la Modernisation mise en place par cet politicien chevronné, Deng Xiaoping, était porteuse de changements. Je soutenais que les mutations correspondantes allaient donc bouleverser l’échiquier et le jeu de l’internationalisation du capital et de la division internationale du travail conséquente. La modification de ces deux vecteurs des investissements étrangers dans les pays tiers ne se fera plus selon leurs propres conditions d’opération et d’exploitation mais que la Chine prenant les exemples de Taiwan, Philippines, Malaisie, et Singapour allait trouver une voie autre que celle suivit par ces pays que l’on avait surnomme les “Nouveaux Pays Industriels et les Dragons de l’Asie.”
La Chine cherchait a se démarquer d’un tel model d’assemblage des produits et d’intégrer dans son tissu industriel sa propre technologie innovatrice ayant une haute valeur ajoutée par produit et par opération dans chaque unité industrielle. Cette approche avait par la suite effectivement favorisée l’élan technologique de la Chine tout en lui permettant de trouver une place parmi les puissances économiques de l’Asie et du Monde.
Malgré cet abruti et l’obstacle qu’il essaya de me mettre comme bâtons dans ma route de réflexion et de référence pour un développement national, j’ai continué mon parcours jusqu’à être l’invité du Gouvernement de la Chine pour former leurs Chefs d’Entreprises ici en Oakland (Californie) et en Chine même et ou ses photos furent prises. De même c’est qu’entre temps, j’avais même soutenu une thèse de Doctorat a l’université de Sorbonne sur le même sujet du développement économique et l’insertion dans le marché mondial en créant une nouvelle théorie sur le Subcapitalisme.
En célébration de mon Triomphe sur cette adversité gratuite et sur le dédain presque teinté de racisme et la Petitesse Académique de ce maître de désastre idéologique et de Pseudo-Droite a Grenoble, et ce que le temps bien plus tard confirma mes choix et mes analyses sur le développement économique national, je vous offre cet article sur la Chine et sur l’étalage de ses forces basées sur l’exploitation de ses propres ressources pour un réel et authentique besoin d’un développement national et une affirmation internationale a tous les niveaux.
Pour le premier massacreur des vrais penseurs venant d’une autre culture, voila son récit qui est le mien que je vous présentes dans ce lien de mon destin a Sciences Po Grenoble :
Un Rejeté connaissant peu du Maroc, débarqué a Sciences Po Grenoble, rejeté de la Fac Sciences Eco vu que de Bernis lui préférait Christian Palloix.
Jean Rosio ne pouvait trouver mieux que de s’allier à une silencieuse qui voguait avec le vent: Danielle Demoustier.
Ce fut durant la période ou les Maghrébins tous confondus n’étaient pas les bienvenus à Sciences Po Grenoble, surtout celles et ceux qui tenaient tête a ces faux – fuyants de penseurs de gauche alors que leur portefeuille penchent vers l’extrême droite. Ces deux Zombies/Maîtres de Conférence avaient la frousse a leurs trousses d’ou ils tiraient le plein de leurs bourses, peur que l’on prenait leurs idées déformées et de leur montrer qu’ils usurpent leurs places vu l’absence d’innovation de leur connaissance et vu qu’ils étaient radins en notes et qu’aucun Maghrébine/s Révolutionnaire/s n’est sorti avec des notes supérieures et des mentions élevées de cette institution de Sciences Po Grenoble, ils étaient les gardiens fantômes de privilèges de la droite absente mais agissante a travers eux et elles.
Je comprends maintenant pourquoi la plupart des étrangers à cette époque et des Moghrebi poursuivaient leurs études à la Fac des Sciences Eco, la porte à côté ou demeure la Vraie Gauche Française.
Pour eux, il fallait se soûler la gueule avec eux pour faire plaisir à ces perdus d’Âme prof, une minorité agissante d’extrémiste de droite et de “penseurs de pagaille idéologique” se prenant pour des militants sur les barricades, rivalisant avec L’INSTITUT D’ETUDES POLITIQUES DE PARIS – SCIENCES PO comme ils n’avaient pas le jus nécessaire, ils utilisaient des subterfuges “de gauche” pour se faire valoir comme les continuateurs de Mai 68 et des protestations des étudiants et de la classe ouvrière
Comme je ne consommais point d’alcool, j’étais toujours sur la touche plus a gauche comme musulman de leur jeu et leur manigance et je n’étais pas le seul dans ce cas
En France, alors que j’était encore étudiant à Sciences Po de Grenoble, j’ai formulé un projet sur le Développement de la Chine et je l’ai présenté comme le modèle à imiter et à suivre par toutes ces anciennes colonies africaines qui furent durant les années 70, secouées par la brutalité et les oscillations soudaines du marché international et le poids de la dette extérieure. Aux États-Unis, au milieu des années 90, pour des dignitaires, cadres et fonctionnaires chinois, j’ai organisé leurs visites commerciales et d’affaires dans la région de la Baie de San Francisco et je leur ai fourni des services de conseil et une formation sur le développement des affaires internationales.
Durant ce temps, il y a vingt ans de cela, une organisation et une maison d’édition britanniques de Londres m’ont demandé de mener des recherches sur les télécommunications et le développement technologique en Chine.
Dans ce travail de recherche, j’ai mis en relief la relation directe et ambivalente du rôle pivotal de l’Etat Chinois dans le développement direct de la technologie en Chine.
Ma recherche comme toutes les autres que j’avais conduit était dirigée a travers une projection et une prédiction des effets et des manifestations qui pouvaient être engendrés par la suite et dans le devenir des pays ou des secteurs qui étaient les sujets concernés par ma recherche.
Durant cette période, je travaillais en tant que directeur des affaires internationales chez Sprint Corp. et en tant que coprésident du comité international de la Chambre de Commerce de San Francisco où j’ai eu l’occasion de faciliter la visite du vice-maire de Pékin et une délégation de cadres chinois venant du Yunnan.
Parallèlement, j’enseignais un programme d’études et des cours sur les télécommunications, la sécurité numérique et le développement technologique national et cela à la School of Technology de la Golden Gate University de San Francisco. Toutes ces implications et ces intérêts sur la Chine et vu qu’en tant que consultant principal auprès du Center for International Trade Development à Oakland et Berkeley, j’ai été invité par le gouvernement chinois et le gouvernement provincial du Guizhou qui m’ont accordé le meilleur des meilleurs traitements que j’ai jamais reçus d’aucune entité de par ce monde. En fait, je suis toujours en train de “redévelopper” le même sujet de recherche sur le développement technologique de la Chine et j’ai l’intention de publier l’intégralité de mon travail sous forme de livre. En attendant, je vous offre un aperçu de mes intérêts sur les avancées technologiques chinoises sous la forme des premières pages de mon travail publié à Londres.
La prééminence des banques britanniques comme Barings et Rothschild Maison de courtage et des banquiers qui font remonter leurs profits dans le commerce des armes contingent au commerce mercantiliste du colonialisme ibérique en Amérique Latine. Le changement de l’épicentre du commerce mondial avait provoqué des pertes fonctionnelles continuelles pour les systèmes bancaires et monétaires identifiés dans la prétention de domination et de conquête impériales.
Ces changements ont été promulgués d’abord par les courtisanes de la Couronne britannique de Grande-Bretagne qui ont promu l’école classique de pensée économique qui a abordé la valeur et l’argent avec Adam Smith et David Ricardo et qui a suscité la réponse de Karl Marx, en passant par tous les les changements qui se produisent en Europe donnent lieu à des guerres inter-bilatérales et à la montée d’une concurrence féroce pour la conquête des colonies suite à la perte de l’hémisphère Nord par la Couronne britannique.
De nouvelles formes d’échange ont été mises en œuvre dans le monde entier sous la forme d’un commerce libéral et d’un transfert direct de valeur grâce à l’établissement de lignes directes d’échange et de transfert de valeurs qui ont été accentuées par l’abolition de la traite négrière et les nouveaux « esclaves émancipés » transformés en salariés. mais davantage de chômeurs dans les villes comme dans les « Champs des Cauchemars ».
De l’Inde, de l’Asie centrale, de la Chine à l’Afrique du Nord et du Sud et au Moyen-Orient, avec « l’homme malade de l’Europe », cela a entraîné la montée des Soviétiques communistes et deux guerres mondiales consécutives, puis la rupture du système d’échange de l’or et ouvrant la voie au d’abord des affrontements sur l’argent et non sur les territoires.
L’époque où John Maynard Keynes abordait la question de la valeur monétaire à l’époque de Bretton-Woods et jusqu’aux monétaristes de Friedman et de l’Ecole économique de Chicago et leurs Avatars de techno-militaro-bureaucrates d’Amérique latine, cela était relayé par le Boycott arabe et quadruplement du prix du pétrole suivi par des vagues de stagflation.
Le populisme, la défense des valeurs occidentales et chrétiennes et le sociofascisme sont devenus la nouvelle formule populaire nourrie aux masses par des régimes qui collaborent avec la nouvelle forme de multinationalisation du capital et de circulation de l’argent.
Nous avons vu que pour être le stimulant d’imposer des régimes qui s’appuient sur leurs couleurs idéologiques, Rouge vous êtes, Rouge vous serez marginalisé et ne franchirez pas la ligne tracée dans le sable. Face à cela, nous avons « Pueblo Unido Jamás Será Vencido » et « No Passaram ».
La stagflation existe depuis longtemps, elle est comme un virus latent du système capitaliste. Elle est apparue lorsque l’inflation s’est nichée dans le secteur économique majeur et en premier lieu, dans le taux d’intérêt. Ce sont les symptômes d’une profonde récession qui ne sera atténuée que par les dépenses fédérales visant à stimuler la croissance et la consommation ainsi que la demande d’équipements lourds, y compris les ventes d’armes et les courses qui ont lieu dans le monde entier.
De nouvelles formes d’instabilité sont nécessaires partout dans le monde, également pour susciter la peur et accroître les dépenses et l’achat d’armes.
Ces achats seront financés par des prêts et des crédits qui augmenteront la demande d’euro et de dollar, stimuleront la croissance de l’économie occidentale et répondront à la nécessité de maintenir le taux d’intérêt au niveau nécessaire pour répondre à la demande. et le taux de convertibilité du dollar et de l’euro.
L’augmentation de la dette extérieure des pays qui hésitent à adhérer aux sanctions contre la Russie et à s’éloigner de la Chine sera exposée à la réduction de leurs revenus provenant de leurs exportations, étant donné que les biens primaires et les matières premières naturelles verront leurs prix relativement inférieurs. aux produits manufacturés et aux armes.
À une époque de pénurie de capitaux internationaux et d’investissements directs étrangers, la dette extérieure sera un levier pour aplanir les règles du jeu et récupérer l’excédent de dollars et d’euros flottant sur le marché international, étant donné que l’augmentation des taux d’intérêt peut être une double épée qui nuit à l’économie. l’économie grâce à la réduction des investissements et des prêts bancaires.
La Banque Mondiale et Consorts
La Banque Mondiale comme le reste de ces institutions financières internationales qui dictent des recettes de croissance et des conditionnalités empoisonne la vie des entrepreneurs dans les pays qui en sont les receveurs de ces emprunts mines de l’intérieur qui résultent comme par hasard et magie occidentale, dans une spirale incontrôlée, de l’inflation, de la perte de la Valeur de la monnaie nationale, le gel des investissements réellement indépendants et créateurs d’emplois et de Valeur ajoutée par les entreprises authentiquement nationales, la mise en place d’infrastructure accentuant la dichotomie et la dualité régionale.
Ces approches pour stimuler la croissance économique résulte par forcer les pays débiteurs de continuellement répondre aux besoins extérieurs comme moyens d’attractivité de ces devenus rares et litiges d’investissement direct étrangers tout en forçant ainsi un déséquilibre des comptes extérieurs à tous les niveaux des balances budgétaires, de l’endettement public et privé et aussi des paiements et celle commerciale.
Grâce à ce parcours de combattant, l’emprise des accords de libre échange imposés aussi comme condition de l’ouverture du marché et de l’économie nationale deviennent ainsi des moyens de pression pour les pays de monnaie fortes a travers les manigances des grands producteurs rapaces étrangers transportés dans les wagons de la locomotive du train des recommandations de la modernisation des pays du sud par la Banque Mondiale, le Fonds Monétaire International, lFC et autres camarades de classe financière européenne, le tout produit et renforce ainsi tant au Maroc comme tout ailleurs le Subcapitalisme.
Dans une certaine mesure, les réunions annuelles des institutions de Bretton Woods (IBB) de la semaine prochaine à Marrakech se concentreront respectivement sur le tragique tremblement de terre et les dégâts causés par les inondations au Maroc et en Libye – reflétant à leur tour un manque d’infrastructures durables, en particulier dans ce dernier cas après l’État a été paralysé par les excès du changement de régime de l’OTAN en 2011. Les fragiles barrages de Derna n’ont pas été entretenus. Les besoins de financement de la reconstruction sont énormes, mais compte tenu de leur bilan, les IBW sont-elles des alliées appropriées ?
Fin août, le rassemblement des BRICS+ à Johannesburg, en Afrique du Sud, a suscité une inquiétude quasi universelle (voire un espoir injustifié) selon lequel certains des régimes les plus oppressifs du monde s’unissent et pourraient potentiellement affronter « l’Occident », en partie à cause des IBW conditionnalités de prêt sévères.
Cinq des six nouveaux membres sont originaires du Moyen-Orient et de la Corne de l’Afrique, dont l’Égypte et l’Éthiopie dangereusement endettées, tandis qu’un autre nouveau membre, l’Argentine, est sous la coupe d’austérité de Washington. Et cette perception contraindra probablement un réengagement plus actif des régimes des BRICS+ par un nouveau président terre-à-terre de la Banque mondiale, Ajay Banga, et par la directrice générale du Fonds monétaire international (FMI), Kristalina Georgieva, qui reflète un apartheid mondial de longue date politique dans laquelle seuls les citoyens américains et européens obtiennent respectivement le leadership de la Banque et du FMI.
L’histoire de Banga, vieille de dix ans, dans le township de Soweto, à Johannesburg, comprenait un partenariat Mastercard avec une société d’« inclusion financière » appartenant à une banque (Cash Paymaster Services) qui, en 2020, a été mise sous séquestre après avoir omis de payer des amendes pour fraude à grande échelle contre l’État (via une société corrompue, ministre de la protection sociale) et des millions de personnes parmi les plus pauvres de la société (voir Observer Summer 2023). De même, Georgieva était un haut responsable de la Banque mondiale avant de rejoindre le Fonds en 2019 et on se souvient principalement de son rôle présumé dans la « torture des données » dans les rapports Doing Business de la Banque au nom du programme chinois d’investissement direct étranger. La fraude statistique présumée était si grave qu’elle a failli être contrainte de démissionner de la direction du FMI en 2021. Dans le même esprit, parmi ses prédécesseurs directeur général du FMI figurent Rodrigo Rato, emprisonné pour fraude financière en 2017, Christine Lagarde, condamnée dans un procès. affaire de corruption politique en France en 2016, et Dominique Strauss-Kahn qui a démissionné après son agression sexuelle dans un hôtel de New York en 2011 et a été poursuivi (bien que l’affaire ait été abandonnée, une action civile de la victime, une femme de ménage dans un hôtel, a ensuite été réglée) en dehors du tribunal).
Destin de l’Afrique : « Le monde a besoin de la Banque mondiale » et l’Afrique a besoin de quelle banque ?
“Le monde a besoin d’une Banque mondiale. Et la question est de savoir comment la faire fonctionner mieux”, a déclaré le président de la The World Bank, Ajay Banga.
“Le monde a besoin de la Banque mondiale” et l’Afrique a besoin d’une “Banque interafricaine de la communauté sociale pour la reconstruction”
L’Afrique a besoin d’une « Banque interafricaine de la communauté sociale pour la reconstruction » non seulement et plus que la Banque africaine de développement (BAD)
“Banque communautaire sociale interafricaine de reconstruction”
Définition et instruments d’actions et d’interventions pour les objectifs de la « Banque communautaire sociale interafricaine de reconstruction » peuvent être résumés et inclure :
Une surintendance multirégionale chargée de stimuler et d’augmenter la production et la productivité des produits alimentaires de base ainsi que l’expansion des programmes éducatifs qui favorisent et augmentent le rendement social et l’autonomisation individuelle des communautés et l’autonomie des tribus dans les pays africains.Aucun siège de banque ne doit être situé nulle part, cette institution doit être située dans les régions et à proximité des communautés qui ont besoin de ses services, de son soutien, de son orientation ainsi que de ses investissements dans l’éducation.
Les autres domaines et domaines d’intervention peuvent être les suivants :
Soutenir les communautés, régions et minorités ethniques fragiles ainsi que leurs cultures et moyens de vie
Renforcer l’agriculture locale non exportatrice et garantir, par la recherche et le développement directs, l’augmentation de la transformation des eaux salées et de la productivité agricole sans produits chimiques pour construire et assurer la SOUVERAINETÉ ALIMENTAIRE des communautés, des régions et des tribus ethniques
Protéger et promouvoir la préservation des aspects et caractéristiques les plus distinctifs de leur culture et de leurs moyens de vie
Mettre en œuvre des programmes d’études et d’éducation pour accroître l’alphabétisation et créer des emplois suite à cette politique éducative
Programme de développement de la main d’œuvre adapté aux conditions économiques, socioculturelles et éco-financières locales ainsi qu’au niveau de conditions de modernisation, voir nos programmes de formation en Entrepreneuriat.
Stimuler le commerce et l’échange d’idées et d’opportunités avec d’autres régions du pays pour réduire la formation d’enclaves et l’isolement La souscription de la « Banque Communautaire Sociale Interafricaine de Reconstruction » à son capital devrait être assurée par l’Etat et transformée et confiée à la propriété communautaire et à la propriété des salariés pour maintenir l’indépendance financière et l’autonomie de la gestion stratégique de cette Surintendance. La « Banque communautaire sociale interafricaine de reconstruction » mobilise des ressources à l’intérieur et à l’extérieur de ses sphères d’action et d’opérations.
Morocco’s Earthquake
Le tremblement de terre lui-même a dévasté les régions et les communautés locales enclavées dans leurs territoires ainsi que dans leur production. Ces enclaves sont des groupes territoriaux, culturels et sociaux amazighs distincts au sein d’une communauté cohésive d’héritages traditionnels locaux et ancestraux.
Nous sommes en présence d’unités productives et interactives déstructurées, autonomes et autodistribuées des fonctions et des rôles au sein des secteurs et zones d’exploitation pastorale et agricole. La seule autre option est l’exode rural vers les villes environnantes et vers l’étranger. L’ampleur des dommages infligés à ces communautés est une réalité à double tranchant qui peut stimuler l’exode en même temps que la grande reconstruction peut être une locomotive pour la tendance de transformation et de modernisation qui peut avoir lieu dans ces régions.
Dans le cadre de ces impératifs, la « Banque communautaire sociale interafricaine de reconstruction » peut être créée avec un réseau régional qui concentre et exploite la reconstruction non seulement des habitations mais de l’ensemble des infrastructures physiques et logistiques nécessaires pour désenclaver les villages éloignés en tant que régions souffrant non seulement du suite au récent tremblement de terre cataclysmique dans le Haouz, dans la région de Marrakech, mais plus important encore, pour définir une nouvelle politique régionale d’autonomisation et de redéfinition des régions.
Un nouveau cadre de croissance nationale et locale authentique du potentiel marocain et des capacités à être des segments régionaux économiques et productifs autonomes et autosuffisants de la politique régionale et nationale des conditions de croissance locales et des réalisations de développement pilotées au niveau national.
Ce processus de redéfinition des priorités régionales peut conduire à l’intégration des communautés locales avec une politique de cohésion et d’autonomie basée sur la répartition des capacités de renforcement qui peuvent être les vecteurs de la stratégie de reconstruction et la stimulation de la création locale et régionale d’ajouts locaux. valoriser les productions agricoles, artisanales et semi-industrielles basées sur le travail communautaire et la productivité.
Said El Mansour Cherkaoui Updated on 9/10/2022 – Initially published on June 26 6:46 pm The State of the World and the Global Economy Said El Mansour Cherkaoui #OECD #inflation rises to .% in September 2022, with inflation pressures broadening beyond food and energy in most countries. Find out more https://fal.cn/3tm8R … Continue Reading →
Said El Mansour Cherkaoui Oakland California – USA 15 Janvier 2021 Work and Research by Said El Mansour Cherkaoui on Latin America L’Accord de libre-échange nord-américain (ALÉNA) – … Continue reading Said El Mansour Cherkaoui and Latin America GLOBALLEVERAGE Amérique Latine: Secteur Informel, Commerce Électronique et Subcapitalisme Le secteur informel du Pérou, du Brésil, de la Colombie comme au … Continue Reading →
La « financiarisation » du capitalisme telle que définie par Rudolph Hilferding était également le résultat de l’émergence et de la formation du « sous-capitalisme » dans les anciennes économies des pays européens, comme les économies latino-américaines après leur indépendance de l’Espagne et du Portugal et leur dépendance à l’égard du capital de la Grande-Bretagne.
Saïd El Mansour Cherkaoui, a créé le concept de « Sous-capitalisme » et l’a soutenu comme Thèse de Doctorat après 14 années de recherche et la rédaction d’une première thèse de 1400 pages que le Comité de Thèse n’a pas eu le temps de lire entièrement et que j’ai par la suite obligé de réduire ma thèse à 400 pages.
Pour en savoir plus à ce sujet :
Thèse de doctorat CHERKAOUI Saïd El Mansour – Réf ANRT : 13965
Création du concept de sous-capitalisme à travers l’étude et l’analyse de l’intégration des économies latino-américaines dans les relations économiques internationales et l’économie mondiale. L’Argentine, le Brésil, le Chili et le Pérou sont les études de cas de cette recherche et analyse de leur participation au commerce international et de la modernisation des politiques qu’ils ont appliquées pour répondre à l’attraction de nouveaux immigrants européens et pour s’adapter aux nouvelles demandes du marché international. capital. sous la direction du Royaume-Uni et des banques et maisons de commerce associées qui dirigent et dominent les transactions internationales entre les pays tiers périphériques et l’Europe occidentale.
Identifiant BU : 92PA030099 – 403 pages – Disponible au format microfiche
Traduction en Langue Francaise par Said El Mansour Cherkaoui
Introduction
Il y a un siècle, lors de la création de la République de Weimar en Allemagne, le principal stratège marxiste visant à socialiser l’économie était Rudolf Hilferding (1877-1941). Bien qu’il soit autrichien et ait fait ses études de pédiatre à Vienne, Hilferding s’est fait connaître sous le mentorat de Karl Kautsky et a servi brièvement au milieu de 1923 et de nouveau en 1928-29 en tant que ministre des Finances allemand. Ni l’un ni l’autre de ces efforts n’a abouti : la première fois, il a été incapable de contrôler l’hyperinflation, et la seconde fois, il n’a pas pu tenir tête à l’économiste Hjalmar Schacht, qui, à la tête de la Reichsbank (avant d’être le principal économiste d’Adolf Hitler), a fait pression sur le parti social-démocrate. gouvernement avec des conditions de prêt, ce qui a conduit au limogeage de Hilferding peu après le krach de Wall Street.
Mais c’est pour un livre écrit en 1910 que l’on se souvient le mieux d’Hilferding : Finanzkapital . Sa théorie des tendances à la crise de l’argent, du crédit et du capitalisme n’a jamais été aussi importante à reconsidérer qu’aujourd’hui, car ses forces et ses faiblesses ont été exposées à 110 ans de tests. Semblable à sa propre époque, la conjoncture actuelle combine puissance financière et vulnérabilité, le Finanzkapital étant désormais communément décrit comme « financiarisation ». Et découvrir les lois du mouvement de la formulation du « capital financier » nécessite de creuser plus profondément que ce qui était apparent dans l’Allemagne du début du XXe siècle , le principal site empirique de la praxis de Hilferding, car de nombreux aspects de l’organisation économique ont évolué dans des directions très différentes de celles qu’il avait prédit.
Alors que Hilferding a contribué à comprendre comment les généralités du système d’endettement capitaliste – en particulier le financement des entreprises – pourraient être avancées au-delà de l’état désorganisé du Kapital Volume 3 de Marx , une critique est essentielle à des fins à la fois intellectuelles et pratiques. Et le chef-d’œuvre de Hilferding, publié alors qu’il n’avait que 33 ans (et traduit en 1981 pour publication par Routledge et Kegan Paul), reste l’analyse marxiste la plus détaillée jamais entreprise sur le rôle de la finance dans l’économie capitaliste. Malgré ses erreurs, le livre est un exemple marquant de la manière de développer une analyse appliquée en partant des racines mêmes de la théorie politico-économique.
Mais les erreurs étaient profondes, et le contraste avec le marxisme classique est plus explicite lorsqu’on compare le capital financier à la théorie de la « rupture » de Henryk Grossman (1992), qui révéla en mars 1929 plusieurs défauts profonds dans la conception de Hilferding des banques et de l’économie réelle. Hilferding (1981, p. 368) attribuait beaucoup trop de pouvoir de gestion à « six grandes banques berlinoises » dont le contrôle, prétendument, « signifierait la prise de possession des sphères les plus importantes de la grande industrie et faciliterait grandement les phases initiales du socialisme ». politique pendant la période de transition, lorsque la comptabilité capitaliste pourrait encore s’avérer utile. (La différence entre les relations financières-industrielles allemandes et celles des autres pays occidentaux signifiait que les observations de Hilferding étaient spécifiques au contexte.)
Juste avant de prendre son deuxième poste de ministre des Finances en 1928-29, Hilferding contredit Grossman : « J’ai toujours rejeté toute théorie d’effondrement économique. À mon avis, Marx lui-même a prouvé la fausseté de toutes ces théories » ( Liepziger Volkszeitung , 27 mai 1927). Mais, a répondu Grossman (1992 : 52-53), « aucune preuve économique de l’effondrement nécessaire du capitalisme n’a jamais été tentée. Et pourtant, comme Bernstein l’a réalisé en 1899, la question est décisive pour toute notre compréhension du marxisme… Marx fournit tous les éléments nécessaires à cette preuve.
Contrairement au réformisme de Hilferding, Grossman (1992 : 200) concluait en 1929 : « La tendance historique du capital n’est pas la création d’une banque centrale qui domine l’économie entière par le biais d’un cartel général, mais la concentration industrielle et l’accumulation croissante du capital conduisant à la panne définitive due à une suraccumulation.
La théorie de Hilferding sur l’autostabilisation capitaliste n’a pas été anticipée par Marx et Engels lors de la préparation du troisième volume du Kapital. Néanmoins, de 1870 à 1920, selon Paul Sweezy [1972, p.179]), il est apparu à de nombreux observateurs qu’une nouvelle forme institutionnelle – le « capital financier » – était en train d’atteindre l’hégémonie sur l’ensemble de l’économie mondiale. Dans les années 1910, les principaux marxistes allemands – Kautsky, Bernstein et Bauer (mais pas Luxembourg) – croyaient que les banques et autres institutions financières avaient en fait poussé le capitalisme vers une nouvelle et peut-être dernière étape, l’ère du « capitalisme financier » monopolistique et impérialiste. » Même les théoriciens révolutionnaires russes des premières décennies du XXe siècle – Boukharine et Lénine – ont adopté ce vaste argument, citant généreusement Hilferding, même s’il y a eu un débat interne sur la question de savoir si cette étape finale était celle de la force ou celle de la décadence.
Cependant, de 1929 à 1933, les banques qui étaient censées être au centre du pouvoir dans cette nouvelle ère du capitalisme ont connu des faillites systémiques, aboutissant à des krachs qui ont laissé le système financier en lambeaux. Pourtant, jusque-là, la théorie du « capital financier » de Hilferding avait beaucoup à recommander, comme « l’unification du capital ». Les sphères auparavant distinctes du capital industriel, du capital commercial et du capital bancaire sont désormais sous le contrôle de la haute finance. »
En 1915, Boukharine utilisait l’expression « la fusion du capital industriel et bancaire ». Et en 1917, Lénine qualifiait le capital financier de « fusion du capital industriel avec le capital bancaire ». Ces définitions mettent chacune l’accent sur les caractéristiques institutionnelles des blocs de pouvoir , sans pour autant attirer suffisamment l’attention sur la vulnérabilité implicite des relations financières.
En revanche, l’ouvrage de Grossman, The Law of Accumulation and Breakdown of the Capitalist System , publié de manière prémonitoire en mars 1929, insistait sur le fait que la suraccumulation du capital était la contradiction fondamentale et que les implications d’une crise financière étaient potentiellement vastes, un point démontré par l’effondrement des marchés boursiers. dans les sept mois suivant la publication du livre. Le système financier de plus en plus centralisé dont Hilferding a parlé – et qu’il a tenté sans succès de réguler en tant que ministre allemand des Finances – n’a pas apporté à l’économie plus de stabilité, mais au contraire une plus grande vulnérabilité. Néanmoins, Hilferding a maintenu sa thèse jusqu’en 1931 (Sweezy, 1968, p. 298), et il est utile de découvrir d’où vient et où est allé son argument, afin d’évaluer quelles erreurs nous devons éviter aujourd’hui lorsque nous sommes aux prises avec les pouvoirs de la financiarisation. et les vulnérabilités.
Argent
Dans Finance Capital , Hilferding tente rien de moins que « une compréhension scientifique des caractéristiques économiques de la dernière phase du développement capitaliste » (1981, p. 21). Les deux caractéristiques les plus importantes de cette phase sont la croissance des trusts et des cartels, et l’émergence de l’hégémonie bancaire. L’accent mis par Hilferding reflète les préoccupations authentiques de l’époque, car les premières années du XXe siècle , lorsque les idées de Hilferding se formaient et que le livre était écrit, ont vu une accélération sans précédent de la centralisation du capital bancaire et de nouveaux développements géopolitiques importants.
Mais Hilferding recherchait également un cadre théorique qui pourrait s’appliquer à toute l’histoire du développement capitaliste. Dans un travail axé sur la finance et le crédit, il n’est pas surprenant que l’idée théorique déterminante soit l’échange, c’est donc par l’argent que nous commençons un aperçu de sa pensée.
Le point de départ de l’analyse de Hilferding sur la phase du capital financier du développement capitaliste est l’augmentation du crédit, à commencer par la nécessité de « l’argent inactif », qui joue un rôle médiateur dans la relation entre l’argent et l’investissement capitaliste. Les institutions qui se développent en réponse aux fonctions de la monnaie et du crédit assument de nouvelles fonctions qui leur sont propres. Les grandes banques, les sociétés par actions, les trusts et les cartels sont les conséquences logiques de ces processus.
Mais les contradictions inhérentes à la nature de la production se réaffirment, laissant le système capitaliste en crise. Les institutions du capital financier développent leurs propres réponses aux crises, ce qui aboutit à l’impérialisme et à un nouveau rôle pour l’État.
Certes, Hilferding réintroduit les catégories marxistes de marchandise, de valeur et de temps de travail socialement nécessaire au sein de la production, puisque les contradictions émanant de ce noyau constituent la base d’une analyse de l’effondrement des échanges capitalistes. Dans le processus d’échange capitaliste, l’argent est nécessaire parce que « la loi des prix » « requiert une marchandise comme moyen d’échange de marchandises, puisque seule une marchandise incarne le temps de travail socialement nécessaire » (1981, p. 35).
L’argent est donc un moyen d’échange, mais c’est aussi une marchandise qui exprime la valeur de toutes les autres marchandises. Ce double rôle – de moyen de circulation et de mesure de valeur – est important en tant que contradiction qui permet aux crises de se développer, et il sera réintroduit ultérieurement. Une brève explication s’impose sur la relation entre l’argent, le crédit et les institutions financières.
En tant que moyen de circulation et mesure de valeur, la monnaie doit être fondamentalement liée à la production marchande. « La valeur de la monnaie et le prix du lingot suivent des cours complètement divergents » (1981, p. 47), de sorte que même le pouvoir de l’État dans la manipulation des marchés de la monnaie ou du lingot est insuffisant pour empêcher la valeur de la monnaie d’exprimer « la valeur socialement nécessaire ». valeur en circulation » (1981, p. 47).
Hilferding rejette la théorie quantitative de la monnaie, argumentant contre l’idée selon laquelle « les changements de valeur sont causés soit par un excès, soit par un déficit de monnaie en circulation » (1981, p. 56). L’argent joue plutôt un rôle accommodant. Il est mis en circulation en fonction de son offre et de la demande non satisfaite. Hilferding conclut : « À tout moment donné, toutes les marchandises destinées à l’échange fonctionnent comme une seule somme de valeur, comme une entité à laquelle le processus social d’échange oppose la somme entière du papier-monnaie comme entité équivalente » (1981, p. 56).
Cependant, l’argent doit aussi avoir sa propre valeur intrinsèque. Hilferding reconnaît que, pour au moins deux raisons, il doit y avoir un complément en or ou en un autre métal à la monnaie. La première raison est la nécessité de régler les équilibres internationaux. Le papier-monnaie pur qui n’est pas basé sur le métal « ne serait valable que dans les frontières d’un seul État » (1981, p. 57).
Les États pourraient être tentés de modifier la quantité de monnaie dans leur économie sans que la valeur des marchandises ne change en conséquence. La deuxième raison est qu’en plus d’être un moyen d’échange et de mesure ou de valeur, l’argent sert aussi logiquement de réserve de valeur, et pour cela, une base métallique est nécessaire car elle se trouve « sous une forme dans laquelle elle est toujours disponible ». disponible pour utilisation » (1981, p. 58).
L’argent « comme moyen de paiement » (1981, p. 60) est introduit pour décrire comment, en tant que marchandise, l’argent peut lui-même être vendu et payé plus tard sous forme de monnaie de crédit. “Cela signifie que l’argent remis en paiement ne peut plus être considéré comme un simple maillon de la chaîne des échanges de marchandises ou comme une forme économique transitoire à laquelle quelque chose d’autre peut être substitué.” (1981, p. 60) En plus de lubrifier le processus d’échange, la monnaie – en particulier la monnaie de crédit – joue un rôle décisif dans la portée et l’ampleur des relations d’échange.
Crédit
L’argent de crédit est traité de manière minutieuse et détaillée par Hilferding. Plusieurs caractéristiques importantes sont notées. Premièrement, l’argent du crédit est fonction des décisions commerciales individuelles et non de l’État. Ainsi, la monnaie de crédit individuelle peut être créée à tout moment et peut être dépréciée lorsque les prêts ne sont pas remboursés.
Deuxièmement, la monnaie de crédit facilite une circulation beaucoup plus rapide que la monnaie en tant que simple moyen de circulation. Ainsi, « la plus grande partie de tous les achats et ventes s’effectue grâce à cet argent de crédit privé, au moyen de notes de débit et de promesses de paiement qui s’annulent » (1981, p. 64).
Troisièmement, et surtout en temps de crise, la monnaie de crédit rend « la circulation des marchandises indépendante de la quantité d’or disponible » (1981, p. 64).
La monnaie de crédit dépend elle-même initialement et finalement des conditions de production et de circulation. Lorsqu’un krach économique survient, note Hilferding, une baisse des prix des matières premières « s’accompagne toujours d’une contraction du volume de la monnaie de crédit… [ce qui] équivaut à une dépréciation de la monnaie de crédit » (1981, p. 65).
À ce stade, la monnaie de crédit « se transforme soudainement et immédiatement de sa forme simplement idéale de monnaie de compte en espèces sonnantes et trébuchantes » (1981, p. 65). C’est cette contradiction entre le système financier et sa base monétaire qui caractérise les crises financières.
La relation entre le crédit et un cycle économique à « ondes longues » – tel que défini par Kondratieff (1926) – qui aboutit à un krach doit être examinée de près pour comprendre toute l’importance du capital financier. En fait, Hilferding n’utilise pas la description des ondes longues, mais son raisonnement s’y conforme tout à fait. Il commence par décrire certains mécanismes par lesquels le crédit joue un rôle plus important dans l’économie à mesure que la croissance ou le système capitaliste progresse.
Hilferding considère le processus de croissance du point de vue de la circulation du capital industriel. Le capital industriel est créé par la combinaison des moyens de production (MP) et du travail (L). Alors que, selon Hilferding, il est rare de trouver des prêts organisés dans le but d’embaucher de la main d’œuvre (une erreur évoquée ci-dessous), le crédit est une forme courante de financement de l’achat de moyens de production. Cela est particulièrement vrai pendant la période d’expansion, lorsque la demande de biens augmente, les prix augmentent, la quantité ou la monnaie demandée augmente et un taux de rendement régulier semble garanti.
En conséquence, les financiers sont plus capables et plus disposés à accorder du crédit. En effet, Hilferding soutient que « à mesure que la production capitaliste se développe, il se produit constamment une augmentation absolue, et plus encore relative, du recours au crédit » (1981, p. 70). Au cours de l’expansion, la composition organique du capital augmente, car « la croissance du M-MP dépasse la croissance du ML, ce qui entraîne une augmentation plus rapide de l’utilisation du crédit par rapport à l’utilisation des espèces ». (1981, p.70)
En stimulant la production, le crédit acquiert « une nouvelle fonction » (1981, p. 70), celle de prendre du capital monétaire inutilisé et de le mettre à profit. Au niveau de l’entreprise, l’argent inactif, ou « thésaurisation », joue un rôle lorsque le capital fixe est consommé et doit être remplacé.
Pour préserver la continuité du processus de production, il est important que la quantité de capital fixe consommée soit mesurée en termes monétaires. Cela « nécessite une thésaurisation périodique, et donc aussi une inactivité périodique du capital-argent » (1981, p. 74), idéalement disponible pour une entreprise via son compte bancaire, où elle obtiendra un taux de rendement. L’argent inutilisé est également un facteur, affirme Hilferding, dans la mesure où la plus-value commence à s’accumuler dans une entreprise, mais avant qu’elle soit réellement suffisante pour l’utiliser comme capital productif pour de nouveaux investissements.
L’argent inutilisé augmente à mesure que le capital fixe augmente par rapport au capital en circulation, ce qui nécessite davantage de fonds détenus en état de préparation. Cependant, avec le développement des nouvelles technologies, le temps de rotation du capital se raccourcit, ce qui laisse moins de temps à l’argent inutilisé. En ce qui concerne les ondes longues, les prix démarrent relativement bas, les progrès technologiques sont introduits rapidement et le temps de rotation est relativement rapide. Au sommet du cycle, les quantités d’argent inutilisées disponibles sont plus importantes en raison des délais de rotation plus longs, les prix augmentent et la demande de crédit est plus forte.
Le crédit est payé par les intérêts. Dans son analyse des banques, Hilferding analyse la nature de l’offre et de la demande de crédit. Il note que l’intérêt est totalement différent du profit : « Il ne découle pas d’une caractéristique essentielle du capitalisme – la séparation des moyens de production du travail – mais de la circonstance fortuite que ce ne sont pas seulement les capitalistes productifs qui disposent de l’argent » (1981). , p.100).
L’intérêt n’est cependant pas autonome : « une augmentation de la production et donc de la circulation signifie une demande accrue de capital-argent qui, si elle n’était pas compensée par une offre accrue, induirait une hausse du taux d’intérêt » (1981, p. 103). Le montant des liquidités dans l’économie, la santé de la monnaie nationale et la nature du stock d’or jouent également un rôle dans la médiation de la demande accrue de capital monétaire. Ainsi, en fin de compte, « dans un système capitaliste développé, le taux d’intérêt est assez stable, tandis que le taux de profit diminue, et par conséquent la part de l’intérêt dans le profit total augmente dans une certaine mesure aux dépens du profit entrepreneurial » (1981, p.104).
Hilferding conclut que « puisque l’argent est toujours nécessaire pour couvrir les coûts de circulation et que la production capitaliste a tendance à croître plus rapidement que l’offre de capital-argent, le recours au crédit devient une nécessité » (1981, p. 80). Un système de gestion du crédit est également une nécessité et existe à travers un labyrinthe complexe d’entités financières qui entretiennent une relation symbiotique avec des institutions commerciales telles que des sociétés par actions, des fiducies et des cartels.
Institutions du capital financier
Tout d’abord, considérons les banques. L’intermédiation financière par les banques est nécessaire, affirme Hilferding, parce que les capitalistes productifs sont incapables d’annuler de manière adéquate leurs dettes et leurs crédits entre eux. Les capitalistes productifs peuvent s’offrir mutuellement des lettres de change ou d’autres types de billets à ordre pour tenter de réaliser une balance des paiements sans les inconvénients du change monétaire.
Mais à l’époque de Hilferding, ces instruments de crédit direct se révélaient inférieurs à l’argent de crédit proposé par les banques. Cela s’expliquait à la fois par le fait que les banques étaient plus solvables que les capitalistes productifs individuels et parce qu’il y avait des gains d’efficacité et des économies d’échelle à permettre aux banques d’intervenir.
Par exemple, le délai nécessaire pour vérifier la qualité d’un billet à ordre ou le délai nécessaire pour collecter des garanties sur un billet en cas de refus de paiement pourraient être comblés par l’utilisation de billets de banque. En émettant ses propres billets – instruments qui remplaçaient effectivement les billets à ordre offerts par les capitalistes productifs – une banque servait à garantir dans l’esprit du public la sécurité de l’investissement. La banque proposait également un mécanisme permettant de partager le risque de disparition de tout capitaliste productif donné.
En résumé, soutient Hilferding, le crédit offert par les banques « étend l’échelle de production bien au-delà de la capacité du capital-argent entre les mains des capitalistes. Leur propre capital [des capitalistes productifs] sert simplement de base à une superstructure de crédit… » (1981, p. 84).
Ici, les caractéristiques spatio-temporelles de la finance sont vitales : « Ce que font les banques, c’est remplacer le crédit inconnu par leur propre crédit mieux connu, améliorant ainsi la capacité de circulation de la monnaie de crédit. De cette manière, ils permettent d’étendre les balances de paiement locales à une région beaucoup plus vaste et, par conséquent, de les étaler sur une période de temps plus longue, développant ainsi la superstructure du crédit à un degré beaucoup plus élevé que ce qui était possible grâce à la circulation des effets. limité au capitaliste productif » (1981, p. 86).
Hilferding reconnaît le rôle important de l’intervention de l’État en cas de crainte que l’émission excessive de billets de banque puisse entraîner des problèmes de dilution ou d’inconvertibilité des billets. Mais une telle régulation du crédit « échoue dès que les circonstances exigent une émission accrue » (1981, p. 85). Ensuite, lorsque survient une crise, on assiste à une forte augmentation de la demande, soit de crédit de haute qualité émis par les banques considérées comme les plus stables, soit de papier-monnaie d’État ayant cours légal.
Hilferding insiste beaucoup sur la distinction entre le crédit décrit ci-dessus (crédit de circulation) et le crédit créé par la mobilisation de l’argent inactif (crédit en capital). Ce dernier est un véritable transfert de fonds depuis des sources improductives vers des capitalistes productifs, tandis que le premier n’est « qu’un simple substitut à l’argent liquide » (1981, p. 87). Le pouvoir du capital financier ne réside pas dans la lubrification de la circulation de la monnaie de crédit, mais dans la fourniture de crédit en capital pour des montants spécifiés, à des emprunteurs spécifiés, à des moments spécifiés.
C’est ici aussi que la différence entre « capital financier » et capital financier est évidente, et que la définition du capital financier donnée par Hilferding est comprise. Le capital des banques est orienté vers l’émission de crédit pour faciliter la circulation.
Le capital financier, quant à lui, implique la centralisation (par l’intermédiaire des banques) de l’argent inutilisé du capital productif dans le but de le réinvestir dans d’autres capitaux productifs. Le capital productif – c’est-à-dire le capital industriel et commercial – est également prêteur en ce sens, et la banque devient emprunteur. Le capital financier peut alors être considéré comme « l’unification » du capital bancaire et du capital industriel/commercial.
La distinction entre l’octroi de crédit en circulation et le crédit en capital est également importante pour la banque d’un point de vue technique. Parce qu’il repose généralement sur des billets à court terme émis par des capitalistes productifs, le crédit en circulation est restitué à la banque d’une manière cohérente avec la manière dont il a été prêté. Selon les termes de Hilferding, « sa valeur est reproduite au cours d’une seule période de chiffre d’affaires » (1981, p. 91).
Mais le crédit en capital est étendu comme une sorte d’investissement à long terme dans l’entreprise ; sa valeur est restituée « au coup par coup, au cours d’une longue série de revirements, pendant lesquels elle reste immobilisée ». (1981, p.91) Pour cette raison, l’offre de crédit circulant (plus couramment utilisée par le capital marchand ou commercial que par le capital industriel) donne à la banque plus de liberté d’action que l’offre de crédit de capital.
La différence entre le crédit circulant et le crédit de capital peut être vue non seulement dans le processus comptable de remboursement de la dette, mais aussi en termes de position de pouvoir relatif des banques vis-à-vis des autres capitalistes. Hilferding développe une autre distinction dans les catégories de crédit – celle du crédit commercial (ou de paiement) par opposition au crédit d’investissement – qui est parallèle à la distinction entre crédit circulant et crédit de capital.
En émettant du crédit commercial, les banques ne font guère plus que collecter des lettres de change, des billets à ordre et d’autres formes de paiement auprès des capitalistes industriels et commerciaux. Les banques sont donc fortement « dépendantes de la situation des affaires et du paiement des factures » (1981, p. 92). En émettant des crédits d’investissement, en revanche, une banque investit des fonds dans le capital fixe d’une entreprise et assume ainsi un rôle totalement différent, plus important.
En termes de pouvoir relatif, Hilferding note que « chaque commerçant et industriel a des engagements qui doivent être honorés à une date précise, mais sa capacité à remplir ces obligations dépend désormais des décisions de son banquier, qui peut lui rendre impossible de respecter ces obligations ». en restreignant le crédit… la banque est capable de dominer et de contrôler la fonction beaucoup plus efficacement » (1981, pp. 92-3).
Cette distinction se fait également sentir au-delà des frontières nationales, dans la mesure où les banques centrales assument des rôles différents en fonction, par exemple, de la pression exercée pour investir dans des capitaux étrangers ou des réglementations nationales concernant l’utilisation du stock d’or. La Banque d’Angleterre, soutient Hilferding, avait beaucoup moins d’autonomie que la Banque de France, parce que la première accordait des crédits largement commerciaux, tandis que la seconde, avec « ses énormes réserves d’or et ses obligations commerciales relativement faibles » (1981, p. 92), a été le principal banquier d’investissement international.
L’une des fonctions du pouvoir accru des banques spécialisées dans le crédit d’investissement est leur capacité à influer sur la rentabilité du capital productif. Les capitalistes industriels peuvent utiliser le crédit pour obtenir un avantage sur leurs concurrents d’au moins deux manières, en empruntant :
augmenter la production et ainsi réaliser des économies d’échelle, et
pour abaisser « les prix, pour la proportion de… la production produite avec du capital emprunté, en dessous des prix de production (prix de revient plus profit moyen) jusqu’au point où ils sont égaux au prix de revient plus intérêts » (1981, p. 93).
Ce dernier mécanisme permet aux prix de baisser mais n’affecte pas les profits des capitalistes sur la proportion de la production produite avec des capitaux propres. Globalement, cela permet à la somme totale des profits de l’économie d’augmenter (même si cela n’augmente pas le taux de profit social moyen) et s’adapte ainsi à la volonté d’accumulation du système.
Dans le processus d’acquisition d’un plus grand pouvoir sur les capitalistes industriels en raison de la relation de dépendance à l’égard du crédit d’investissement, le secteur bancaire lui-même connaît des tendances à une plus grande concentration. Cela se produit de manière autonome, car il est efficace de concentrer les fonctions bancaires pour réaliser des économies d’échelle, notamment en ce qui concerne le crédit commercial international. Mais plus important encore, « la concentration de l’industrie est la cause ultime de la concentration du système bancaire » (1981, p. 98).
En fournissant un volume plus important et des types plus sophistiqués de crédit d’investissement à des capitalistes de plus en plus dépendants, le secteur bancaire tend à se concentrer parce que ce crédit est la « clé de voûte de toutes les autres activités bancaires de l’industrie, telles que la promotion et l’émission d’actions, la participation directe ». dans les entreprises industrielles, participation à la direction par l’intermédiaire de membres ou de membres du conseil d’administration. Dans un grand nombre de cas, ces activités sont liées au crédit bancaire [d’investissement] comme effet à cause. » (1981, p.97)
Les banques excellent dans ces autres fonctions lorsqu’elles ont une connaissance interne de l’entreprise capitaliste, qui s’acquiert facilement en émettant et en détenant des actifs de crédit d’investissement.
Le marché boursier
Une fonction auxiliaire des banques que Hilferding examine de plus près est celle de l’émission d’actions, fonction capturée dans le rôle de banque d’investissement (par opposition au crédit d’investissement) des banques, des sociétés par actions et de la Bourse elle-même. Partant d’une base de pouvoir qui commence par la dépendance via le crédit de capital, les banques jouent un rôle essentiel dans la détermination de la nature et du calendrier de la transformation d’une entreprise individuelle en société par actions (ou société).
À l’époque de Hilferding, il n’existait aucune réglementation interdisant aux banques commerciales de se livrer au courtage ou d’émettre des actions. Plus la banque est grande, plus le contrôle sur le processus peut être exercé :
« La grande banque est en mesure de choisir le moment approprié pour émettre des actions, de préparer le marché boursier, grâce aux capitaux importants dont elle dispose, et de contrôler le prix des actions après leur émission, protégeant ainsi la position de crédit de la banque. entreprise. À mesure que l’industrie se développe, elle impose des exigences croissantes aux services d’émission des banques » (1981, p. 97).
Le pouvoir des banques par rapport aux autres personnes impliquées dans la société par actions peut être attribué au mécanisme de gain réel de la nouvelle entreprise. L’actionnaire d’une société par actions ressemble plus à un capitaliste monétaire qu’à un capitaliste industriel, affirme Hilferding, car grâce au marché boursier, le capital investi peut être récupéré à tout moment : « Le capital monétaire liquide est en concurrence, comme le capital portant intérêt, pour l’investissement en actions, de la même manière qu’il entre en concurrence dans sa fonction réelle de capital d’emprunt pour l’investissement dans des prêts à taux fixe » (1981, p. 109).
Les actions sont des droits aux bénéfices futurs, réalisés par la somme des dividendes et de la plus-value des actions. Hilferding pensait que le rendement de ces actions serait réduit au niveau du taux d’intérêt à long terme, à mesure que les capitaux liquides circuleraient librement, nivelant ainsi le taux de rendement.
La question non résolue dans l’identification du capital des sociétés par actions comme capital monétaire est celle de la catégorie du profit entrepreneurial. En supposant que le rendement de la société par actions pour les actionnaires soit égal au taux d’intérêt, ce profit entrepreneurial peut être décrit comme le « taux de profit moins le taux d’intérêt ». Hilferding a expliqué cette catégorie en termes de différence entre le capital social total en circulation et les actions émises pour représenter, au sens juridique uniquement, ce capital.
Hilferding a fait remarquer qu’un doublement du capital semblait se produire lors de la transition vers le statut de société par actions, puisque le capital initial était augmenté par le capital levé lors de ventes ou d’actions. Le capital étendu recevait en retour un profit ; l’action « est une créance sur une partie du profit » (1981, p. 110), et non sur le capital effectivement investi dans l’entreprise.
Mais puisque le taux d’intérêt sur lequel doivent finalement reposer les fluctuations du prix des actions est indépendant du taux de profit d’une entreprise particulière, il est « évident qu’il est trompeur de considérer le prix d’une action comme une partie aliquote du capital industriel » (1981). , p.111). En effet, une fois l’action émise, « aucun des développements ou malheurs qu’elle peut rencontrer dans sa circulation n’a d’effet direct sur le cycle du capital productif » (1981, p. 113).
Ainsi, lors de la transformation du capital social productif en actions portant intérêt, le capital social qui recevait – dans l’exemple de Hilferding (1981, p. 111) – un taux de profit de 15 % est devenu des actions qui ont reçu un taux de rendement de 7 %. La différence s’explique en rappelant que les actions représentent une créance sur le bénéfice qui revient au capital social d’origine. Le capital initial a entre-temps été augmenté par le produit de la vente d’actions.
Ce mécanisme de « doublement » a ainsi donné au capital initial une valeur au moins deux fois supérieure à celle des actions par lesquelles il était censé être représenté. En raison des coûts administratifs plus élevés associés à la forme de société par actions, la valeur était généralement plus de deux fois supérieure. Cette différence était un bénéfice unique que Hilferding a rebaptisé « bénéfice du promoteur » (1981, p. 112) et qui revenait à la banque émettrice.
En contrôlant une grande partie du processus de promotion d’une société par actions, une banque pourrait également affecter le taux de rendement des actions en manipulant la valeur et le montant des actions privilégiées et ordinaires. Cela se faisait en autorisant ou en encourageant l’abreuvement des stocks ou les activités frauduleuses, si les conditions commerciales rendaient ces avenues lucratives.
En édulcorant ou en manipulant les actions, « le montant du capital nécessaire pour assurer le contrôle d’une société est généralement inférieur à [la moitié des actions], soit un tiers ou un quart, ou moins » (1981, p. 119). En répartissant largement leurs ressources, les grands capitalistes pourraient maintenir et répartir le contrôle sur de nombreuses entités.
Les sociétés par actions auraient également une plus grande capacité à utiliser le crédit bancaire que ne le feraient les entreprises individuelles, principalement parce que la familiarité des banques avec la société par actions – ainsi que les divisions internes du travail au sein de la banque et de l’entreprise – permettaient une supervision plus efficace. , et pour l’utilisation du crédit de manière optimale (c’est-à-dire avec la possibilité d’une utilisation à des fins plus rentables – de nature spéculative – que la circulation ou l’investissement dans du nouveau capital fixe) (1981, p. 125). Par conséquent, le recours au crédit a rendu la société par actions plus compétitive que l’entreprise individuelle qui n’aurait généralement pas un aussi bon accès au crédit.
Grâce à la manipulation des actions, à l’octroi de crédit et à l’imbrication des conseils d’administration, les capitalistes bancaires étaient sur un pied d’égalité avec les principaux capitalistes industriels – Hilferding appelait cela une « union personnelle » (1981, p. 119) – alors les banques pouvaient relativement facilement insister pour qu’à la place Pour obtenir de nouveaux crédits, les sociétés par actions doivent plutôt acquérir le capital nécessaire en émettant de nouvelles actions, là encore accompagnées du bénéfice du promoteur.
En somme, pour soutenir le système des sociétés par actions, les banques « avancaient [le capital initial], divisaient la somme en parts, puis vendre ces parts [en actions] afin de récupérer le capital, réalisant ainsi une transaction purement monétaire (M-M’). C’est la transférabilité et la négociabilité de ces certificats de capital, constituant l’essence même de la société par actions, qui permet à la banque de « promouvoir », et finalement de prendre le contrôle de la société » (1981, p. 120). .
Bien sûr, cela ne s’est pas fait sans une certaine lutte de la part des corporations, d’abord pour l’autodétermination, et ensuite pour une part des bénéfices du promoteur.
L’un des moyens d’éviter la domination bancaire était la bourse. Comme indiqué ci-dessus, un tel marché pourrait soutenir les facilités de crédit de circulation des grands capitalistes industriels, bien qu’avec une efficacité et une stabilité bien inférieures à celles des banques. De même, l’émission de titres pouvait s’effectuer en bourse, mais là encore, avec certains inconvénients importants qui permettaient aux banques d’investissement de prendre le dessus dans la concurrence.
Selon Hilferding, le rôle principal de la bourse était la spéculation. Même pour ceux qui ne font pas partie du secteur bancaire, la dynamique spéculative pourrait facilement passer sous le contrôle des banques.
Dans ce sens du terme, la spéculation consiste simplement à profiter des fluctuations des cours des actions et n’a rien à voir avec la réalisation de plus-value. Les spéculateurs ne profitent donc pas d’une expansion pure et simple de la capacité de production représentée en bourse, mais simplement du jeu les uns avec les autres. Les spéculateurs prennent des décisions d’achat ou de vente d’actions particulières d’entreprises en fonction de deux aspects du cours des actions, le niveau de profit et le taux d’intérêt.
Pour évaluer le premier cas, les spéculateurs n’ont aucun avantage intérieur par rapport aux banques, par exemple. L’évaluation de cette dernière, à l’époque de Hilferding, était une tâche relativement peu controversée.
Une caractéristique constante de la spéculation boursière d’hier et d’aujourd’hui est que les grands actionnaires manipulent les prix des actions simplement dans le but de siphonner les bénéfices des petits actionnaires, qui sont généralement trop mal informés pour suivre les dernières manœuvres. Un autre aspect est le recours au crédit pour « acheter sur marge », ce qui permet
« le spéculateur doit tirer profit même des fluctuations mineures des prix, dans la mesure où il peut étendre ses opérations bien au-delà des limites de ses propres ressources et réaliser ainsi un bon profit grâce à l’ampleur de ses transactions, malgré la faible ampleur des fluctuations » … le trading à terme, qui reporte la réalisation de toutes les transactions à la même date, est le meilleur moyen de profiter du crédit » (1981, p. 145).
Mais les banques ont leur propre vision de ce processus et, le moment venu, elles peuvent retirer les lignes de crédit dont leurs petits et moyens clients spéculatifs étaient devenus dépendants,
« mettant ces clients ‘hors commission’, les empêchant de continuer à spéculer, les obligeant à se débarrasser de leurs titres à tout prix, et par cette brusque augmentation de l’offre déprimant les prix et permettant aux créanciers de récupérer ces titres à très bas prix » (1981, p.147).
La spéculation sur une bourse de matières premières présente l’avantage important de la standardisation. L’utilisation d’un nouveau véhicule d’investissement, les contrats à terme, « fait de la marchandise, pour chacun, une pure incarnation de la valeur d’échange, un simple porteur de prix… l’acheteur n’a pas à enquêter sur sa valeur d’usage… » (1981, p. 153). ).
Les banques ont également leur mot à dire en bourse lorsqu’il s’agit de spéculateurs plus importants. En obtenant un crédit sur une base « reportée » – c’est-à-dire lorsque le prix à terme d’une matière première est supérieur au prix au comptant actuel – ces spéculateurs doivent temporairement confier à leur banque créancière les actions qu’ils utilisent comme garantie. Lors des assemblées d’actionnaires, cela est particulièrement précieux pour une banque. De plus, lorsqu’elles font des affaires de contango, « les banques peuvent influencer directement le taux d’intérêt, car dans ce cas l’offre ou le crédit est dans une mesure exceptionnelle à la discrétion des banques » (1981, p. 148).
Et grâce à leurs autres relations avec les entreprises, les banques peuvent « mener toutes leurs spéculations avec une sécurité considérable. Le déclin de l’importance des bourses est évidemment lié à cette évolution des grandes banques » (1981, p. 149).
Dans la spéculation commerciale, l’implication des banques réduit le rendement unitaire du capital commercial, car avec un meilleur accès au crédit, un commerçant peut répartir ses propres ressources sur un plus grand volume de matières premières. La majoration commerciale sur ces produits n’a pas besoin d’être aussi élevée, ce qui permet au « profit industriel » sur ces produits d’augmenter.
Enfin, la spéculation sur les marchés des matières premières soutient également le capital productif, en réduisant le temps de circulation des matières premières et en fournissant une assurance contre les fluctuations des prix. Ce faisant, une partie du bénéfice commercial est convertie en intérêts, qui reviennent aux banques.
Cartels et trusts
Les banques augmentent leurs bénéfices et leur contrôle général sur l’économie grâce à la bourse des matières premières. Afin de stabiliser les échanges face aux forces récessionnistes, les banques utilisent leur pouvoir pour encourager la cartellisation, selon Hilferding. Ce phénomène se répète également dans le domaine de la production industrielle. Afin de comprendre la tendance à la concentration – en particulier le développement de formes monopolistiques d’organisation des entreprises – Hilferding décrit d’abord les forces concurrentielles du capitalisme qui dirigent l’égalisation du taux de profit. Des obstacles à la péréquation surgissent cependant à mesure que le capitalisme se développe.
Encourager de nouveaux flux de capitaux vers des domaines qui connaissent un taux de profit supérieur à la moyenne, ou drainer des ressources de domaines qui fonctionnent mal, ne sont pas des tâches faciles dans des secteurs d’activité très développés et à grande échelle, en particulier dans deux domaines : où il y a une forte accumulation de capital fixe et où le petit capital opère en propriété individuelle. Les deux secteurs de production ont tendance à devenir surpeuplés et à connaître des taux de profit inférieurs à la moyenne.
Hilferding note que lorsque certaines entreprises dans des secteurs sains gagnent une lutte concurrentielle et réalisent des profits constamment élevés, alors les banques – qui se sont elles-mêmes concentrées et ont réparti leurs intérêts sur un large éventail d’entreprises industrielles – risquent de perdre leurs investissements dans les secteurs non compétitifs. entreprises et industries. « La banque a donc un intérêt primordial à éliminer la concurrence entre les entreprises dans lesquelles elle participe » (1981, p. 191). Les banques constituent donc un obstacle à la libre concurrence mais soutiennent la tendance à l’égalisation du taux de profit.
Le processus de manipulation bancaire de l’organisation industrielle est simple. L’unification des entreprises industrielles peut prendre diverses formes qui conduisent à des degrés divers de monopolisation : intégration verticale ou horizontale, fusions, consortiums, cartels ou trusts. Lorsque les banques interviennent, la lutte pour l’unification – souvent une bataille compétitive et âprement menée – prend une nature nouvelle, presque prédéterminée. Lorsque les banques facilitent les regroupements entre clients, « le gaspillage inutile et la destruction des forces productives sont évités » (1981, p. 199).
Pour la banque, la facilitation de la concentration industrielle présente un certain nombre d’avantages, notamment une plus grande sécurité et la possibilité de s’engager dans des activités de banque d’investissement. Alors que dans ces mariages arrangés, la propriété se centralise mais ne se concentre pas nécessairement en soi (parce que l’entreprise qui en résulte est plus susceptible d’être partagée par les propriétaires ou les entreprises précédant la fusion), la production se concentre, laissant Hilferding faire remarquer qu’il s’agit là d’une « expression frappante ». ou le fait que la fonction de propriété est de plus en plus séparée de la fonction de production » (1981, p. 198).
Un autre résultat du processus de concentration est la tentative des cartels et des trusts de minimiser le « commerce » du commerce de détail, en particulier – afin de mieux contrôler les prix. Ce faisant, le profit commercial en tant que part du bénéfice total sur la vente d’un produit diminue. La différence peut être divisée entre les autres composantes du profit : le profit entrepreneurial, les intérêts et le loyer.
Hilferding affirme que l’existence du groupement monopolistique « confirme la théorie de la concentration de Marx, [elle] tend en même temps à saper sa théorie de la valeur » (1981, p. 228). Des distorsions de prix se développent et réduiront les profits dans les industries non monopolisées. Les cartels réduisent spécifiquement le niveau de production pour obtenir des profits marginaux plus importants.
« Par conséquent », conclut Hilferding, « tandis que le volume du capital destiné à l’accumulation augmente rapidement, les opportunités d’investissement se contractent » (1981, p. 235). Une solution à ce problème, évoquée par Hilferding, est l’impérialisme – compris comme rendu nécessaire par l’exportation du capital suraccumulé.
À un moment donné, note Hilferding, la capacité de servir des cartels avancés nécessite la fusion des banques. Les banques doivent s’efforcer davantage d’investir dans l’industrie plutôt que dans le commerce ou la spéculation. Hilferding appelle donc
« Le capital bancaire, c’est-à-dire le capital sous forme d’argent qui est effectivement ainsi transformé en capital industriel, capital financier… Une proportion toujours croissante du capital utilisé dans l’industrie est le capital financier, le capital à la disposition des banques et utilisé par les industriels »(1981, p.225).
Ainsi, les banques qui, en agissant comme utilisatrices, se heurtaient à la résistance du capital productif et, en tant que capital marchand d’argent, ne faisaient que répondre aux besoins de circulation du capital industriel, ont lentement gagné en pouvoir. Ils « deviennent les fondateurs et finalement les dirigeants d’une industrie dont ils s’approprient les bénéfices en tant que capital financier » (1981, p. 226).
La fusion des banques, affirme Hilferding, est cohérente avec la tendance vers un « réseau de plus en plus dense de relations entre les banques et l’industrie… [qui] aboutirait finalement à ce qu’une seule banque ou un groupe de banques établisse le contrôle de l’ensemble du capital monétaire. Une telle « banque centrale » exercerait alors un contrôle sur la production sociale dans son ensemble » (1981, p. 180).
Il s’agit de l’une des prédictions les plus controversées de Hilferding et qui n’a pas connu de succès historique. Grossman (1992, p. 198) expliquait : « Hilferding avait besoin de cette construction d’une « banque centrale » pour garantir une voie indolore et pacifique vers le socialisme, vers son économie « réglementée ».
Et conformément à la tendance vers une concentration parallèle des banques et de l’industrie, Hilferding pensait qu’il y aurait un cartel général : « un organisme unique qui déterminerait le volume de production dans toutes les branches de l’industrie » (1981, p. 235). Les prix et l’argent n’auraient plus d’importance, et le seul conflit porterait sur la répartition.
Compte tenu de ces tendances, Hilferding a conclu qu’« un système de crédit pleinement développé est l’antithèse du capitalisme et représente l’organisation et le contrôle par opposition à l’anarchie » (1981, p. 180). Cette perspective n’éliminerait cependant pas théoriquement les crises. Avec un capital financier jouant un rôle hégémonique, les ralentissements économiques prendraient de nouvelles formes importantes.
Crise Capitaliste
Hilferding a commencé sa discussion sur la crise en cohérence avec d’autres thèmes, en mettant l’accent sur la circulation. Selon Hilferding, une manifestation probable d’une crise de la production capitaliste serait une interruption du processus de circulation due à la thésaurisation de l’argent, ce qui aurait pour résultat une incapacité à acheter la prochaine série de marchandises.
S’il s’agissait d’une thésaurisation de l’argent dans son rôle de moyen de circulation, c’est-à-dire si cela ne faisait qu’entraver le processus d’échange et laisser dans son sillage une surabondance temporaire de marchandises, des voies pourraient être développées pour surmonter le problème. Mais la situation est plus profondément affectée lorsque la monnaie dépasse le stade de moyen de circulation pour devenir un moyen de paiement et de crédit.
Lorsqu’une surabondance temporaire se transforme en récession dans des conditions de production fondées sur le crédit, il peut s’avérer impossible pour les producteurs de faire face à leurs dettes. Le problème s’étend, à mesure que « la chaîne des débiteurs résultant de l’utilisation de l’argent comme moyen de paiement est rompue, et une récession en un point se transmet à tous les autres, devenant ainsi générale » (1981, p. 239).
Bien entendu, les conditions de crise, notamment la thésaurisation de l’argent, émanent de contradictions dans le processus de production. Puisque « les biens sont produits dans le but d’obtenir un profit spécifique et d’atteindre un degré spécifique de valorisation ou de capital » (1981, p. 240), les priorités de la production déterminent la consommation.
Hilterding a ainsi évité une perspective étroite mettant l’accent sur la sous-consommation des marchandises, en partie parce que la solution logique ne résoudrait pas en fait les conditions de crise : « dans des conditions capitalistes, l’expansion de la consommation signifie une réduction du taux de profit » (1981, p. 242). ), car la hausse des salaires des travailleurs nécessaire au financement de la consommation proviendrait directement de l’extraction de plus-value. En fait, affirma-t-il plus tard, « une crise pourrait tout aussi bien être provoquée par une expansion trop rapide de la consommation, ou par une production statique ou en déclin de biens d’équipement » (1981, p. 256).
Hilferding a envisagé deux versions des raisons pour lesquelles les économies capitalistes développent des réserves, des excédents de marchandises, des stocks excessifs, une surproduction, une suraccumulation ou tout autre terme préféré. Les deux versions sont capturées dans les théories de la « compression des profits » et des tendances à la crise « sous-consommation » : à mesure que la consommation augmente, les profits sont comprimés (parce que les salaires augmentent par rapport à l’extraction de plus-value) ; ou bien, à mesure que les profits augmentent, la consommation chute plus rapidement en dessous des niveaux de production (car les travailleurs ne peuvent pas se permettre les biens qu’ils produisent en raison de l’extraction de plus-value).
Hilferding a suggéré qu’avec ces tendances contradictoires à l’œuvre, les crises du capitalisme doivent être expliquées non pas du point de vue de la production et de la consommation, mais plutôt du point de vue de la circulation, en examinant les « disproportionnalités ».
Comme mentionné ci-dessus, la thésaurisation de l’argent ouvre la voie à une interruption de la circulation. La thésaurisation de l’argent est fonction de processus importants dans la reproduction et l’accumulation équilibrée par opposition à la production. Hilferding a mentionné pour la première fois la nécessité pour les capitalistes de thésauriser afin de reconstituer le capital fixe consommé dans le processus de production. Le capital fixe doit être reconstitué d’une manière cohérente avec le montant du capital circulant.
À partir du schéma de reproduction de Marx, il est nécessaire de recréer fidèlement le rapport entre les moyens de production (biens du département I) et les moyens de consommation (biens du département II) pour que la croissance soit régulière et positive. Mais pour garantir une certaine cohérence au sein de « l’anarchie du capitalisme » – par exemple, « pour se prémunir contre les besoins imprévisibles des consommateurs et les fluctuations constantes de la demande » (1981, p. 246) – une certaine surproduction est nécessaire. Une réserve d’argent et de marchandises doit être thésaurisée.
Hilferding a ensuite décrit le rôle de la thésaurisation dans la réalisation d’un équilibre dans le processus d’accumulation. Une fois que la plus-value a été réalisée en échange – une fois que la marchandise a été vendue contre de l’argent – le capitaliste a temporairement thésaurisé cette partie de plus-value du produit tout en réfléchissant quel secteur de production (Département 1 ou Département II) serait le plus rentable pour le réinvestissement.
Hilferding appelait ces facteurs d’interruption de la circulation « conditions générales de crise ». Un besoin inexorable de thésauriser pour reproduire le capital et équilibrer l’accumulation sont des caractéristiques de « la double existence de la marchandise, comme marchandise et comme argent » (1981, p. 239).
Pour parvenir aux causes réelles de la crise, affirmait-il, il fallait comprendre les fondements des liens disproportionnés entre la production des biens du Département I et celui du Département II. Cette base résidait dans la structure des prix qui signalait les opportunités d’investissement, que Hildferding décrivait en termes de cycle économique. Au début du cycle, la production se développe avec « l’ouverture de nouveaux marchés, l’établissement de nouvelles branches de production, l’introduction de nouvelles technologies et l’expansion des besoins résultant de la croissance démographique » (1981, p. 258).
L’aspect le plus important de la recrudescence de l’activité commerciale est peut-être le raccourcissement de la période de rotation du capital qui accompagne le progrès technologique. Les profits augmentent, tout comme la demande et donc les prix, dans une spirale ascendante auto-entretenue. Cependant, le système sème les graines de sa propre destruction avec l’introduction de nouvelles technologies, pour la composition organique des augmentations de capital, laissant dans son sillage une base de plus en plus réduite pour l’expropriation de la plus-value.
Et, reconnaît Hilferding, même si le progrès technologique permet de remplacer le capital fixe inefficace par du capital fixe plus efficace, la période de rotation du capital a été allongée en raison de tendances contraires. À mesure que le cycle économique progresse, on peut observer une augmentation du capital fixe par rapport au capital circulant, une pénurie de main-d’œuvre et d’autres intrants, une surutilisation du capital constant conduisant à des dommages physiques aux moyens de production et le développement des marchés étrangers. Ces facteurs allongent la période générale de rotation du capital, conduisant à une baisse du taux de profit et à une éventuelle crise.
Hilferding a cependant observé un problème à court terme dans le scénario d’augmentation de la composition organique du capital. Le problème, dû là encore à une structure de prix défectueuse, se traduit par de nouveaux investissements dans des secteurs particulièrement sujets à la baisse du taux de profit. La demande de produits ou de secteurs de l’industrie lourde dépasse généralement la production, car les nouveaux investissements de grandes quantités de capital fixe dans ces secteurs prennent du temps et sont relativement rigides.
La demande dépassant l’offre à court terme, les prix dans les secteurs de l’industrie lourde peuvent augmenter en même temps que la composition organique. Cela indiquerait, à tort, que davantage de capitaux liquides devraient affluer vers ces secteurs. Lorsque les nouveaux investissements en capital fixe dans ces secteurs deviennent enfin opérationnels, l’offre augmente soudainement de façon spectaculaire, entraînant des disproportionnalités qui, selon Hilferding, étaient la « cause » la plus immédiate de la suraccumulation et de la crise.
Dans d’autres secteurs, notamment ceux qui dépendent des matières premières, des processus similaires d’inadéquation des prix aux opportunités de profit existent. Les « convulsions » de l’offre de matières premières suivent la tendance au déséquilibre de la demande.
De violentes fluctuations de prix et d’autres signaux inexacts en faveur de nouveaux investissements s’ensuivent naturellement. La masse monétaire de réserve qui aurait pu corriger certains des déséquilibres est souvent contrée par la masse monétaire thésaurisée. L’accumulation progresse plus rapidement que la consommation, et des disproportionnalités se développent dans l’ensemble du système.
En fin de compte, pensait Hilferding, ces facteurs produisent « des écarts entre les prix du marché et les prix de production, et donc des perturbations dans la régulation de la production, dont l’ampleur et la direction dépendent de la structure des prix » (1981, p. 266). Les goulots d’étranglement, la thésaurisation, la baisse des ventes et la crise s’ensuivent alors logiquement.
Le crédit devient ici un ingrédient particulièrement intéressant. D’une part, le crédit pourrait fournir les moyens de rationaliser la production et d’aplanir les disproportionnalités des prix. Cependant, à y regarder de plus près, la finance exacerbe les tendances sous-jacentes à la crise. Cela s’explique en partie par la double nature de la monnaie, en tant que moyen de circulation et mesure de valeur, qui permet au système financier de se détacher de sa base monétaire. Cela se produit à la fois en raison des changements de valeur de la monnaie elle-même – la monnaie n’est plus fixée par rapport à sa valeur en or et parce que le crédit (argent inactif centralisé) est créé d’une manière sans rapport avec la valeur des marchandises en circulation.
Certains mécanismes du cycle économique se nourrissent de la contradiction du double rôle de la monnaie. Hilferding soutient que pendant la phase expansionniste du cycle économique, les disproportionnalités du système et le temps de rotation général du capital augmentent. Pour s’adapter, il faut plus de crédit. Par exemple, les disproportionnalités produisent des excédents de stocks de matières premières dans certains secteurs, en particulier ceux où les prix augmentent et où le capital fixe est lourd. Un accès rapide au crédit bancaire à ces secteurs favorisés permet aux producteurs d’éviter les forces d’équilibrage (production ou baisses de prix) afin que les niveaux de production se maintiennent sans être entravés par les disproportionnalités croissantes.
Également pendant la phase d’expansion, à mesure que le capital fixe augmente par rapport au capital circulant, le temps de rotation s’allonge. Ce faisant, la vitesse de circulation du crédit ralentit, ce qui nécessite davantage de crédit pour les reconductions, les extensions et les renouvellements. Lorsque les retards frappent un secteur et affectent les calendriers de paiement, ils se répercutent dans toute l’économie, nécessitant des transactions de crédit toujours plus nombreuses.
Au-delà de ce rôle du capital financier – c’est-à-dire dans l’amélioration de certains problèmes mécaniques liés à la gestion de la croissance du système capitaliste pendant l’expansion – le crédit est également demandé en plus grande quantité à des fins spéculatives. À mesure que les taux d’intérêt augmentent pendant l’expansion, la spéculation boursière nécessite un rendement toujours plus élevé, et donc davantage de crédit.
Les cours des actions des sociétés par actions augmentent alors, permettant aux banques d’exercer une activité plus lucrative dans la promotion de nouvelles entreprises. Dans les bourses de marchandises, une plus grande demande de crédit apparaît pour faciliter la pratique consistant à retirer certains produits du marché afin de gonfler artificiellement leur prix.
À un moment donné, les taux d’intérêt sont trop élevés pour permettre une spéculation rentable, et comme les banques refusent d’accorder davantage de crédit, la bourse peut connaître une crise rapide, caractérisée par une spirale descendante immédiate des cours des actions et de la confiance des investisseurs, et finalement, des baisses significatives. dans les prix des matières premières.
Même si cela s’est produit principalement en raison d’un retournement des marchés monétaires et du crédit, « cela pourrait bien précéder le début d’une crise commerciale et industrielle générale » (1981, p. 271). Hilferding s’empresse d’ajouter : « Ce n’est néanmoins qu’un symptôme, un présage de cette dernière crise, puisque les changements sur le marché monétaire sont en effet déterminés par les changements dans la production qui conduisent à une crise » (1981, p. 271). .
La crise boursière est aggravée par la pression exercée sur le crédit bancaire dans la production. Avec la crise, les biens financés par le crédit bancaire ne peuvent plus être payés à des prix suffisamment élevés pour couvrir les intérêts. Avec la baisse des prix, le crédit bancaire ne peut pas être accordé à ce stade pour couvrir les factures impayées. Les défauts de paiement se multiplient, la crédibilité des établissements prêteurs est remise en question. Des ruées sur les banques se produisent et ce que David Harvey (1982) décrit comme le retour du système financier à sa base monétaire commence. L’offre limitée de liquidités en circulation est alors sujette à la thésaurisation, dont la valeur dépasse sa valeur intrinsèque et n’est même plus liée à sa base métallique.
Pour Hilferding, la relation entre la crise monétaire et la crise de la production varie en fonction de plusieurs facteurs : le degré auquel les positions de crédit de certaines banques restent intactes, les balances-or du pays, le rôle de l’État et le degré de concentration dans le secteur bancaire. l’industrie banquaire. Il conclut de manière ambiguë, en décrivant certains changements dans la nature des crises impliquant le rôle des banques qui peuvent contribuer à prévenir à la fois la crise monétaire et la crise de production.
Par exemple, la solidité du stock d’or d’un pays peut jouer un rôle important dans la gestion d’une crise économique. Une détérioration de la balance des paiements au plus haut ou en expansion affaiblit le stock d’or, puisque (à l’époque de Hilferding) « l’or fonctionne comme une monnaie mondiale pour le règlement des balances des paiements internationales » (1981, p. 275).
La balance des paiements oscille généralement en défaveur des économies qui atteignent leur apogée, car la hausse des prix intérieurs encourage les importations et affaiblit la balance commerciale. Un pays en tête du boom aura probablement les taux d’intérêt les plus élevés, attirant ainsi les capitaux étrangers et affaiblissant encore davantage la balance des paiements. Les spéculateurs sentent enfin la catastrophe imminente et inondent le marché des valeurs mobilières avec du papier en baisse.
La fuite de l’or étant une réponse logique à ces tendances, les marchés financiers nationaux sont sérieusement menacés. À l’inverse, une politique forte en matière d’or peut améliorer les conditions de crise.
Le rôle de médiation de l’État dans la crise est important à d’autres égards. Selon Hilferding, l’outil le plus préjudiciable et pourtant le plus largement utilisé par l’État consiste à limiter l’extension du crédit bancaire. Idéalement, la balance commerciale défavorable qu’ont connue les pays capitalistes les plus avancés au plus fort de leur expansion devrait correspondre à une balance des paiements favorable.
Le meilleur mécanisme pour y parvenir est l’augmentation des prêts étrangers. Si le secteur bancaire est fortement concentré, affirme Hilferding, le risque associé aux conditions de crise (spéculation, défaut, problèmes monétaires, etc.) peut être plus largement partagé, car les banques peuvent répartir plus largement leurs ressources entre différents secteurs à différents stades. du développement capitaliste, et aussi parce que les déposants sont moins en mesure de trouver des banques qui ne sont pas touchées par la crise.
Le pouvoir des financiers face au commerce et à l’industrie évolue en faveur des banques. Au moment où survient une crise bancaire, « la spéculation, tant sur les matières premières que sur les valeurs mobilières, a considérablement diminué en volume et en importance » (1981, p. 292). Ainsi, les tendances du capital financier pourraient, selon Hilferding, empêcher l’apparition d’une crise monétaire.
Des forces compensatoires telles que l’augmentation des exportations, les défauts de paiement de la dette extérieure et l’afflux d’or pendant la crise contribuent également à limiter les dégâts. Mais une crise monétaire peut, de manière tout à fait autonome, pousser le secteur productif vers sa propre crise.
Pendant la crise, le capital industriel et monétaire reste inutilisé et la liquidité est élevée. Comme le dit Hilferding : « L’argent ne circule pas, ni ne fonctionne comme capital-argent, parce que le capital industriel ne fonctionne pas » (1981, p. 285). C’est alors au plus profond de la crise que le système financier revient à refléter les conditions de production de valeur d’où il a commencé.
Hilferding a terminé ses commentaires sur les crises en envisageant la proposition marxiste selon laquelle elles s’approfondissent et s’aggravent avec le temps. La possibilité de crises émanant du secteur du capital financier – avec « des faillites à grande échelle et des paniques boursières, bancaires, du crédit et de l’argent » (1981, p. 294) – diminue en fait à mesure que le capital financier se développe, affirme-t-il, et l’existence de cartels commerciaux et industriels permet de transférer les conditions de crise vers des industries non cartellisées.
En conséquence, a-t-il insisté, « la différence du taux de profit entre les industries cartellisées et non cartellisées, qui est en moyenne d’autant plus grande que le cartel est fort et que son monopole est sécurisé, diminue en période de prospérité et augmente en période de dépression ». (1981, p. 298).
La capacité des monopoles à manipuler les prix exacerbe les disproportionnalités mentionnées précédemment et empêche la restructuration nécessaire pour mettre fin à une dépression. Tout cela fonctionne au fil du temps pour favoriser le processus de concentration, a soutenu Hilferding. S’il n’y a pas de krach monétaire, le capital financier, semble-t-il suggérer, pourrait sortir relativement indemne des crises, capable de continuer à jouer un rôle hégémonique dans l’économie.
Erreurs et omissions
Une grande partie de l’analyse précédente sur la relation entre les phénomènes financiers et la production, l’échange et la distribution a résisté à l’épreuve du temps. Le pouvoir du capital financier est la base théorique marxiste classique dont émanent les arguments, et l’analyse de Hilferding apparaît généralement irréprochable. Malheureusement, cependant, le point culminant de Finance Capital – la discussion sur les crises – est celui où des conclusions contraires peuvent et doivent être tirées, en raison des contradictions non seulement au sein du capitalisme, mais aussi au sein de la propre compréhension de Hilferding de la dynamique capitaliste.
Il existe d’autres objections rétrospectives qui méritent d’être mentionnées : l’incapacité à discuter du crédit à la consommation et au gouvernement (à l’époque beaucoup moins répandu qu’aujourd’hui), l’accent mis sur les blocs de pouvoir et les leçons politiques que nous enseigne le capital financier . La critique la plus pertinente pourrait provenir du rôle des institutions financières dans les crises majeures de l’histoire du capitalisme, avant et après le livre de 1910. Même si Hilferding a pu s’appuyer sur les crises financières majeures des années 1840-1850 et 1870-1890, les crises ultérieures ont été plus instructives sur la dynamique du capitalisme.
La première, de 1929 jusqu’à la Seconde Guerre mondiale, a été marquée par une explosion de la spéculation, une mauvaise gestion de la banque centrale et l’effondrement final du système financier et du système productif. La seconde, qui se produit par à-coups depuis les années 1970, peut également être caractérisée par des tendances spéculatives et la perspective imminente d’un effondrement financier, alors que de nombreux secteurs des régions désindustrialisées de l’économie mondiale sont confrontés à un grave déclin du système productif.
Ces crises ont non seulement persisté au cours du dernier demi-siècle – après qu’une période de régulation financière ait stabilisé le système dans les années 1940 et 1960 – mais se sont également amplifiées. La récession mondiale du début des années 1980 a été suivie par l’effondrement financier de la fin des années 1980 dans les institutions de financement de l’énergie et du logement aux États-Unis, par l’effondrement des marchés émergents du milieu à la fin des années 1990, par l’éclatement de la bulle Internet du début des années 2000 , et par la crise financière mondiale de 2007-2009. par un krach immobilier mais déplacé par l’assouplissement quantitatif (QE) et le boom des infrastructures chinoises, et par la brève crise de mars-avril 2020 basée sur les confinements liés au Covid-19 qui ont encore une fois été remplacés par une autre période de QE.
Pour Hilferding, ces crises offriraient des surprises, car il a suggéré plusieurs facteurs pour « militer contre une crise bancaire » (1981, p. 291) qui méritent d’être répétés : le risque peut être partagé à travers les systèmes financiers et productifs centralisés ; le rôle important de l’or et d’autres politiques étatiques pourraient renforcer la solvabilité du système ; la spéculation diminuerait en volume et en importance ; et la production des sociétés par actions pourrait continuer parce qu’elle n’a pas besoin de générer un rendement immédiat.
Ainsi, pour Hilferding, c’était « du pur dogmatisme que de s’opposer à la pénétration des banques dans l’industrie… comme un danger pour les banques » (1981, p. 293). De plus, « à mesure que le pouvoir des banques continue de croître, ce sont les banques qui dominent les mouvements de spéculation, au lieu d’être dominées par elles » (1981, p. 293).
Ces arguments, qui ne sont pas déraisonnables en tant qu’hypothèses, sont en fait intenables au vu de l’analyse précédente. Il y a au moins sept raisons de juger l’approche de Hilferding inadéquate.
Premièrement, les tendances à la disproportionnalité décrites par Hilferding à propos du schéma de reproduction sont manifestement exacerbées par le rôle croissant du capital financier. Avec l’apparition d’une crise de production, le système financier allait forcément en souffrir.
Deuxièmement, même si une concentration accrue du système bancaire a permis de partager le risque d’une banque donnée avec un plus grand nombre de déposants, il semble logique que cela soit compensé par le risque croissant pour la solvabilité générale de l’ensemble du système, car les taux de profit ont tendance à baisser et les banques doivent regarder plus loin pour maintenir des prêts sains et une base de dépôts croissante. (Rétrospectivement, le système bancaire stable des années 1950 et 1960 a ensuite connu une concentration sans précédent, tandis que les risques se sont propagés de manière incontrôlable, en particulier après le véritable début de l’expansion géographique dans les années 1970 et le début de la déréglementation financière dans la plupart des économies occidentales dans les années 1980. )
Troisièmement, la politique publique – en particulier la réglementation bancaire telle qu’elle est pratiquée en Occident – a fait de la stabilité du système bancaire une priorité absolue, mais certains problèmes sont plus importants que ce que l’État seul peut résoudre. L’absence, depuis 1971, d’une base de change de l’or par rapport aux taux de change mondiaux a constitué un inconvénient important pour la gestion financière mondiale, un inconvénient qui a soulagé l’économie américaine d’une grande pression économique au détriment d’une phase de thésaurisation de l’or à la fin des années 1970 et de divers facteurs. Depuis lors, des mesures ponctuelles ont été prises pour renforcer la surveillance et la régulation.
Quatrièmement, de nombreux éléments suggèrent que la spéculation augmente immédiatement avant une crise plutôt que de diminuer en volume et en importance. La théorie derrière cela est simple : ce que Hyman Minsky (1982) a appelé le « financement à la Ponzi » oblige les spéculateurs à emprunter à la fois pour spéculer davantage et simplement pour rembourser leurs anciens emprunts, car leurs investissements antérieurs ne portent pas leurs fruits. La spéculation engendre toujours davantage de spéculation, sinon la bulle éclate et le système pyramidal s’effondre. L’air d’une bulle éclatée a tendance à être libéré rapidement plutôt que lentement, car il n’est pas difficile d’identifier une ligne d’investissement défaillante et que les souvenirs de prise de bain, de perte de chemise ou d’autres descriptions graphiques sont mis en avant par les médias. .
Cinquièmement, affirmer que la production des sociétés par actions se poursuivrait sans être entravée par une crise bancaire, c’était ignorer l’interaction si bien développée plus tôt dans Finance Capital . Si le crédit est un ingrédient clé du bon fonctionnement de la bourse, et si la bourse est cruciale dans la capacité d’une entreprise à lever des fonds pour accroître sa production (par le biais de fractionnements d’actions ou par le biais du marché obligataire qui s’appuie sur le cours des actions), il Il s’ensuit qu’un effondrement bancaire affecterait considérablement les sociétés par actions.
Sixièmement, étant donné les tendances décrites ci-dessus – en particulier l’augmentation des risques, l’effondrement du rôle protecteur de l’État et la spéculation incontrôlée – il était raisonnable de tenter d’empêcher les banques de franchir les barrières entre banque et commerce, pour leur propre bien et pour celui de l’économie. la stabilité du système, si tels sont des objectifs souhaitables. La réglementation bancaire de Franklin Delano Roosevelt – en particulier la loi Glass-Steagall de 1933 – a permis d’y parvenir. Comme pour le prouver, son abrogation par l’administration Clinton – à la demande du secrétaire au Trésor Larry Summers, et son remplacement par la loi Graham-Leach-Bliley – a ouvert la voie à une contagion catastrophique de la crise du logement de 2007 au banques d’investissement d’ici 2008.
Septièmement, compte tenu de la définition fondamentale de la spéculation, il est peu probable que les banques soient capables d’exploiter le phénomène une fois hors de contrôle. En fait, c’est précisément cette incapacité, compte tenu de la fusion du secteur bancaire, de la finance spéculative et du capital productif surendetté , qui provoque de si graves problèmes de gestion financière. Comme le dit Suzanne de Brunhoff (1976, p.xiv), la dissociation de Hilferding entre la monnaie et le système de crédit était « l’une des raisons de la surestimation du rôle du capital financier ».
En résumé, les arguments avancés par Hilferding quant au pourquoi et à la manière dont les crises peuvent être évitées sont tous incompatibles avec sa théorie antérieure ou avec la réalité avérée. L’une des raisons est que Hilferding a négligé le crédit public et le crédit à la consommation. Pour Hilferding, le crédit reposait sur les besoins des entreprises soit de rationaliser une pléthore de lettres de change et de billets à ordre (crédit en circulation), soit de lever des fonds pour de nouveaux investissements (crédit en capital).
En négligeant la dette publique et le crédit à la consommation, Hilferding a négligé des aspects importants du capitalisme moderne. L’une est la capacité du système à augmenter le salaire social du travail par le biais de l’endettement, en achetant la paix du travail et en donnant du poids à la notion d’une « aristocratie ouvrière » capitaliste avancée. Une autre est la capacité du système à maintenir une demande effective, en gagnant du temps et en évitant les crises de « sous-consommation », mais en reportant à plus tard l’inévitable besoin de rembourser la dette. En ce sens, la création de crédit commence à ressembler simplement à de la spéculation : parier que les revenus futurs permettront le taux d’emprunt actuel.
Plus tôt dans Finance Capital , Hilferding avait commenté : « Un krach bancaire résulte uniquement d’une surproduction industrielle ou d’une spéculation excessive, et se manifeste par une rareté ou un capital bancaire sous forme monétaire, du fait que le capital bancaire est immobilisé sous une forme qui ne peut pas être utilisée. être immédiatement réalisé sous forme d’argent »(1981, p.180). C’est en effet la véritable nature des crises financières, et sa tentative ultérieure de rationaliser un système bancaire stable s’est soldée par un échec.
En résumé, presque toutes les analyses précédentes de Hilferding mènent à la conclusion logique que, contrairement à l’hégémonie du capital financier en période de crise, les banques perdent effectivement le contrôle d’elles-mêmes, ainsi que le contrôle des entités et processus extérieurs. Sweezy (1968, p. 267) avait peut-être raison à cet égard lorsqu’il commentait : « Hilferding confond une phase transitoire du développement capitaliste avec une tendance durable. »
La phase de transition était celle de la reprise après les crises financières des années 1870-1890 ; ces crises réapparaîtront au début des années 1930 et au cours des dernières décennies. Une partie de la raison pour laquelle Hilferding a commis une erreur dans sa compréhension des crises financières était son insistance excessive sur le contrôle bancaire des entreprises et donc de l’économie, et sa sous-importance accordée à la vulnérabilité systémique.
Après tout, en période de crise, les banques sont les premières, et non les dernières, à perdre la maîtrise d’elles-mêmes et le contrôle des entités et processus extérieurs. Pourtant, Hilferding a donné aux banques, à l’ère du capital financier, une influence considérable, sans toutefois faire de réserves. Cela tendait à donner un air conspirateur au financement du capital, ce qui était inutile étant donné que Hilferding enracinait ses contradictions dans le processus de production capitaliste de base.
S’il existe certainement de véritables blocs de pouvoir capitalistes et des symboles institutionnels de coopération intra-capitaliste dans toutes les économies, et même si leur rôle peut parfois être véritablement autonome avec un fort retour sur le processus d’accumulation, l’expérience des années 1930 confirme que les banques ne sont pas permanentes. Le capital financier est puissant et ne peut pas non plus être un symbole permanent de la dernière phase du développement capitaliste.
Une dernière critique est que dans l’analyse des fractions de classe, Hilferding était géographiquement simpliste, ce qui l’a amené à conclure que le capital financier très liquide pouvait toujours trouver une harmonie avec le capital monopolistique industriel lourd relativement fixe. En réalité, lorsqu’une banque internationale exige le remboursement de la dette d’un pays pauvre, elle insiste pour que le pays emprunteur réoriente son économie vers les exportations (dans l’intérêt du remboursement de la dette).
Cette tendance vers la politique économique néolibérale favorisée par le secteur financier se produit même lorsque ces exportations peuvent concurrencer les capitalistes productifs des banques. Le financement de la désindustrialisation américaine par les grandes banques du nord-est des États-Unis, alors que le capital productif s’est déplacé d’abord vers le sud des États-Unis, puis vers le Mexique et enfin vers l’Asie de l’Est, n’est qu’un exemple récent des contradictions associées au financement d’un développement inégal et combiné.
Quelle stratégie politique ressort de l’analyse précédente ? Étant donné que le capital financier a fonctionné de manière quelque peu autonome ces dernières années et qu’un effondrement bancaire accentuera le fractionnement du grand capital, il est peut-être possible de considérer le capital financier comme une cible autonome et d’envisager de sérieuses perspectives de prise de pouvoir d’un système bancaire fragilisé par la crise.
En résumé, sur la base de l’analyse de Hilferding – enracinant le crédit dans la monnaie dans l’échange de marchandises, et en y ajoutant la nature Ponzi de la création de crédit et de la spéculation à mesure que le cycle économique mûrit – il est tout à fait évident de conclure que l’émergence et le pouvoir du capital financier signalent effectivement un nouvelle ère du capitalisme. Mais au lieu d’une fusion hégémonique du capital financier, la nouvelle ère est celle d’une fragilité périodique et croissante du système financier . Cette fragilité conduit logiquement à un krach, qui à son tour dévalorise finalement le capital financier suraccumulé, rétablissant les rôles de la monnaie et du crédit au sein – et non au-delà – du processus de production de valeur.
Mais entre le démarrage d’une nouvelle entreprise (où le crédit émane de l’argent inutilisé et des lettres de change) et le prochain krach, on peut dire que le capital financier fonctionne de manière autonome, comme s’il avait sa propre vie. Financer les plus-values et utiliser le pouvoir d’une manière documentée par Hilferding et bien connue par la suite.
La puissance croissante des institutions financières permet au crédit et à la spéculation de dépasser les limites de la rationalité et de canaliser de nouveaux investissements vers les coins les plus reculés du globe, accélérant ainsi le développement inégal du capitalisme, alors même que la concurrence s’intensifie et que les profits s’égalisent de plus en plus. C’est pour ces raisons que la première étape majeure de tout mouvement progressiste après avoir pris le pouvoir devrait être de socialiser le contrôle du capital financier. Et il est probable que la seule opportunité pour une telle mesure serait la catastrophe qui suivrait un accident.
De même, conclut Hilferding,
La réponse du prolétariat à la politique économique du capital financier – l’impérialisme – ne peut pas être le libre-échange, mais seulement le socialisme… La prise flagrante de l’État par la classe capitaliste oblige directement chaque prolétaire à lutter pour la conquête du pouvoir politique comme seul moyen. de mettre fin à sa propre exploitation (1981, pp.366-370 ).
A version of this article was published in J.Dellheim and F.Wolf (Eds), Rudolf Hilferding: What do we still have to Learn from his Legacy? London: Palgrave Macmillan, 2020
de Brunhoff, Suzanne (1976). Marx on Money, New York: Urizen Books.
Grossman, Henryk (1992) [1929]. The Law of Accumulation and Breakdown of the Capitalist System. London: Pluto Press.
Harvey, David (1982). The Limits to Capital. Chicago: University of Chicago Press.
Hilferding, Rudolf (1981) [1910]. Finance Capital. London: Routledge and Kegan Paul.
Sweezy, Paul (1968)[1942], The Theory of Capitalist Development, New York: Monthly Review.
_____ (1972), ‘The Resurgence of Finance Capital: Fact or Fancy?,’ Socialist Revolution, v.1, #8.
Patrick Bond
is professor at the University of Johannesburg Department of Sociology, and co-editor of BRICS and Resistance in Africa (published by Zed Books, 2019)
est professeur au Département de sociologie de l’Université de Johannesburg et co-éditeur de BRICS and Resistance in Africa (publié par Zed Books, 2019).
L’entrepreneuriat n’est pas la solution. Les moyens et les outils financiers sont monopolisés par des individus. Les circuits de distribution et d’approvisionnement sont monopolisés par des individus. Même les investissements réalisés dans le secteur informel sont monopolisés par des individus. Ils servent de prêtes-noms à des grosses légumes et des grosses têtes. Ces dernières se camouflent derrière les pauvres et les miséreux. Cela en fait à la fois des victimes et des travailleurs. Ils n’ont aucune reconnaissance institutionnelle ou droits protégeant leurs conditions de travailleur dans le marché gris.
Selon France 24: 90% des ivoiriens travaillent dans le secteur informel qui représente 40% du PIB.
Le poids du secteur informel est unanimement considéré comme un obstacle au développement de l’économie marocaine. En 2022, le secteur informel représente 41 % des emplois (hors agriculture, administration et collectivités locales). Il représente également 14 % du PIB. On l’accuse de tous les maux : fraude fiscale et sociale, exploitation de la main d’œuvre, corruption et j’en passe. On ne trouvera personne pour en faire l’éloge.
Même les importations des produits que le secteur informel est codifié sous la table. Tout entrepreneur sans une table de négoce ne pourra jamais décoller. C’est un espace de négociation par dessus la table et par dessous la table. Ils ne pourront pas concurrencer les vendeurs soutenus par des Zombies et des Fantômes bien placés dans l’administration locale.
D’autre part, les bourses et les financements par des organisations internationales pour la formation d’entrepreneuriat demeurent une source d’investissement détournée. Ils deviennent aussi un moyen d’achat du loyalisme électoraliste. Cela inclut le favoritisme et les alliances pour le renouvellement des mandats pour les élus locaux.
Le Secteur Informel est issu de la multinationalisation de la chaîne supply pour les produits vendus. Il résulte de l’absence de vecteurs locaux pour la circulation du capital entrepreneurial. Cela affecte la production et la vente des produits locaux, régionaux et nationaux.
Le secteur informel permet la cohabitation de ces deux secteurs antagoniques. Ces secteurs sont contradictoires au niveau de la stratégie de développement national.
Plusieurs produits importés sont saisis par les douanes et vendus sur le marché informel. Aussi, les produits qui sont rejetés de l’exportation. Il y a aussi des produits locaux offshore acquis sous la table. Ces produits sont en principe destinés à l’exportation.
L’imbrication des intérêts entre des administrateurs haut placés au niveau régional permet aussi le financement. Elle permet également le transfert et la répétition de ces transactions. Cela procure une immunité contre les saisies par les forces de l’ordre. Ils peuvent ainsi opérer au grand jour. Ainsi, si un secteur et une économie informelle existent, elle reçoit d’une façon informelle des investissements directs locaux. Ces investissements viennent de régions et souvent de la capitale du pays. Cela permet de traverser plusieurs cascades de financement et d’opération. Ces cascades favorisent le camouflage des investisseurs originaux.
L’économie informelle possède ses propres caractéristiques en fonction de son cadre culturel et historique environnant. L’entrepreneuriat sert comme un tremplin dans le décollage économique régional et même national. Il demeure un phénomène propre aux pays actuellement encore au stade subcapitaliste. Cela contraste avec les pays avancés ou industrialisés qui ont opté pour le redéploiement de leurs productions manufacturières. Ce redéploiement agit comme une parade et un bouclier contre l’accroissement des coûts locaux de production. Il agit également contre l’inflation des prix des matières premières et des produits de consommation courante. Enfin, il combat la cherté du coût de la vie. Toutes ces facteurs impactent les revendications salariales et conduisent à une augmentation des salaires. Cette augmentation érode la compétitivité internationale, la valeur ajoutée et surtout le profit des grandes entreprises nationales et internationales. De ce fait, un rétrécissement de la base industrielle internationale se répercute dans les pays avancés. Cela se répercute sous forme de réduction de l’emploi. Il peut y avoir un déphasage ou bien une immigration des industries vulnérables, appelées en l’occasion par les canards boiteux.
La France et les pays de l’Europe occidentale furent les premiers à subir les répercussions de l’amalgame de ces vecteurs. Ils furent les premiers à subir les causes. La France et d’autres pays d’Europe occidentale ont été les premiers touchés. Ils ont été touchés par la combinaison de ces vecteurs. Ils ont également été touchés par ces causes. Leur réaction de faire venir des travailleurs des pays africains. Ils ont fait venir des travailleurs de Turquie et des anciens pays de l’Europe de l’Est. Cette réaction provoqua ces répercussions. Ils ont fait venir des travailleurs des pays africains, de Turquie et des anciens pays de l’Europe de l’Est. Cette réaction imposa un autre fléau social. Les nouvelles masses travailleuses, en général d’origine rurale et illettrée, furent effectivement sélectionnées sur de telles bases. Elles furent donc considérées comme des solutions temporaires et conjoncturelles.
La France et les pays de l’Europe occidentale furent les premiers à subir les répercussions de l’amalgame de ces vecteurs. Ils furent les premiers à subir les causes. La France et d’autres pays d’Europe occidentale ont été les premiers touchés. Ils ont été touchés par la combinaison de ces vecteurs. Ils ont également été touchés par ces causes. Leur réaction de faire venir des travailleurs des pays africains. Ils ont fait venir des travailleurs de Turquie et des anciens pays de l’Europe de l’Est. Cette réaction provoqua ces répercussions. Ils ont fait venir des travailleurs des pays africains, de Turquie et des anciens pays de l’Europe de l’Est. Cette réaction imposa un autre fléau social. Les nouvelles masses travailleuses, en général d’origine rurale et illettrée, furent effectivement sélectionnées sur de telles bases. Elles furent donc considérées comme des solutions temporaires et conjoncturelles.
L’entrepreneuriat se trouve dans les pays où l’esprit d’entreprise est à sa naissance. Les conditions de son adoption et de sa croissance ne sont pas mises en place. Elles ne sont pas non plus accessibles à celles et ceux qui le méritent le plus.
A travers ces politiques opportunes, les pays avancés cherchaient des réponses. Elles dépendaient de la durée du mandat de celles et ceux élu/es occupant les sphères de la décision nationale. Ils agissaient en défenseurs des secteurs industriels devenus décadents sous les coups brusques des aléas de la conjoncture internationale. La conjoncture est devenue sujette à des crises et à des récessions. Les États-Unis d’Amérique en deviennent les pourvoyeurs et les conducteurs. Ainsi, c’est la recherche de la valeur ajoutée qui domine. Elle est primordiale dans la mise en place des affaires dans les pays avancés. L’obsession du taux de croissance domine également. Dans les pays subcapitalistes désignés par pays en voie de développement, il s’agit plutôt de la survie. Il s’agit aussi de la riposte face au favoritisme, le népotisme et la marginalisation.
Votre Ville le Deauville Marocain Devenu le Dos d’Âne Marocain
Quand on voit cela, il n’y a qu’un pas a franchir pour comprendre pourquoi, ils ont effacé Doukkala de la Carte du Découpage Régional du Maroc
les inégalités sociales au Maroc qui selon les dires des organismes prives bancaires et ils ne peuvent plus les cacher voila les chiffres de ces inégalités sociales qui s’aggravent dans les villes, dans les campagnes et touchent la fragile position des mères marocaines puisque les femmes auxquelles ont rajoute plus de vulnérabilités par de telles persistantes et aggravantes inégalités sociales;
“Selon le Rapport sur le capital immatériel élaboré par Bank Al-Maghrib et le CESE, (Voir aussi nos analyses dans les éditions n°4943 et 4944 du 20 au 23 janvier 2017), les riches consomment 13 fois plus que les pauvres. En 2014 (dernières données disponibles), les dépenses des 10% des ménages les plus aisés représentaient plus du tiers des dépenses totales de consommation (33,8%) contre seulement 2,6% pour les 10% les moins aisés. Ces chiffres brûlants devraient alimenter le débat sur la capacité des pouvoirs publics à garantir l’égalité des chances et des opportunités à l’ensemble des citoyens.
En effet, les inégalités sociales restent particulièrement perceptibles entre le milieu urbain et rural. La campagne concentre plus de 85% de la population en état de pauvreté absolue et 60% de la population se trouvant dans une situation de vulnérabilité. Cette disparité sociale touche essentiellement les personnes âgées, les enfants, les adolescents, et les personnes en situation de handicap.
Pour lutter contre la pauvreté et réduire les inégalités sociales, des avancées ont été réalisées entre 1993 et 2013, grâce à l’initiative nationale du développement humain (INDH). Sur cette période, la dépense annuelle moyenne par habitant s’est nettement améliorée de plus de 50%, passant d’environ 10.000 dirhams à plus de 15.000 dirhams par personne (en dirhams constants de 2014). En parallèle, le niveau de vie des catégories sociales les plus modestes a progressé en moyenne annuelle de 3,6% que celui des catégories intermédiaires (+3,3%) ou aisées (+3,2%). Cela a fait chuter le taux de pauvreté absolue de 15,3% en 2001 à 4,2% en 2014.
Double peine pour les femmes
Côté emploi, malgré une transition démographique favorable, le taux d’activité demeure faible. Au troisième trimestre 2016, il est passé de 47,9% à 46,7%, enregistrant une diminution de 1,2 point. Les inégalités d’emploi touchent particulièrement les femmes avec un taux d’activité qui reste particulièrement faible (23,4% au premier trimestre 2016). Cela pèse fortement sur la dynamique de la croissance et par la suite la richesse globale. Le taux de chômage des femmes (11,2% au premier trimestre 2016) est plus élevé que celui des hommes (9,6%). Paradoxalement, elles sont de plus en plus diplômées.
Le rapport s’inquiète du chômage des jeunes contre lequel aucun remède ne semble efficace. D’une part, plus des deux tiers de la tranche 15-24 ans est sans emploi depuis un an et la situation ne cesse de s’aggraver. D’autre part, le chômage reste fortement corrélé au niveau d’éducation de la population active. Entre le troisième trimestre de l’année 2015 et celui de 2016, le taux de chômage des diplômés (niveau supérieur) représentait 22,3% (voir l’infographie). La fragilité du tissu productif national, le faible niveau d’investissements, notamment dans les secteurs industriels, les rigidités du marché du travail, et la faiblesse structurelle de la demande restent des obstacles très forts à la résorption du chômage des jeunes et à la création de nouvelles opportunités durables
Le poids de la précarité, notamment au sein du secteur informel reste important. Ce qui impacte négativement l’efficacité des politiques menées par l’Etat, ainsi que la compétitivité des opérateurs. Pour la qualité de l’emploi, elle demeure fragile avec plus de 62% des salariés qui exercent sans contrat de travail.
Peu de confiance en la justice
La confiance des citoyens vis-à-vis des institutions publiques est un aspect de la dimension sociale du capital immatériel et donc la richesse globale d’une nation. Les enquêtes menées dans ce sens indiquent qu’en dehors des institutions régaliennes qui bénéficient de la confiance de la population, le sentiment de la défiance s’accentue. En effet, les études montrent que le gouvernement, le parlement, les syndicats bénéficient d’un niveau de confiance relativement faible. Pareil pour les partis politiques. Par ailleurs, les faibles taux de participation enregistrés, lors des différents scrutins, confirment la désaffection des citoyens pour l’offre politique”
Fin de citation. Source: Ces inégalités qui s’aggravent au Maroc, dans Développement 27/01/2017
Analyse des Raisons et des Similarités du Secteur Informel en Amérique Latine pour comprendre le Mouvement des Feracha au Maroc:
Le Secteur Informel, nous avons conduit plusieurs recherches a ce niveau en ce qui concerne l’Amérique Latine qui a vu ce phénomène s’ériger comme alternative a l’inertie bureaucratique des Etats gouvernés a l’époque par des juntes militaires dont l’essentiel de la politique etait de lutter contre ce qu’ils considéraient la subversion militante des syndicats et des partis représentants les travailleurs et les paysans pauvres, donc tout ce qui pouvait de se réclamer de gauche ou de sympathie d’ordre sociale.
Cette lutte acharnée contre les forces sociales étaient paradoxalement menées par les militaires au nom de la sauvegarde de la démocratie et de la religion chrétienne face a ce qu’ils considéraient comme atteinte et menace a l’ordre établi.
Dans cette forme de technocratisation des rouages de l’Etat, puisque celle une élite technocratique pouvait engager et s’engager avec les militaires, le peuple en tant que tel etait laisser pour compte et les intérêts étrangers devenaient la force motrice pour la croissance économique basée sur la discipline et la répression des mouvements sociaux offrant ainsi une main-d’oeuvre docile, relativement beaucoup moindre dans les coûts au niveau du salaire comme au niveau des autres droits et couverture sociale.
Cette nouvelle classe de travailleurs etait donc conditionnée par l’embrigadement militaire et technocratique pour le bien des grandes compagnies internationales tant au niveau de l’exploitation des ressources naturelles, financières qu’humaines. Cette coalition et complicité entre la classe dirigeante et le capital international favorisa et objectiva la creation d’une nouvelle base sociale du pouvoir a partir d’un amalgame de l’ancienne petite moyenne classe des entrepreneurs ayant épousé les principes d’une telle internationalisation docile des travailleurs locaux et la technocratie qui était la prolongation d’allure civile des enseignements militaires sur la sauvegarde du patrimoine chrétien, de la démocratie d’ordre nationaliste et martiale et aussi comme réponse aux nouvelles de l’internationalisation du capital productif et commercial.
Dans ces enchaînements multilatéraux et d’ordre de complémentarité entre ce qui fut appelé le centre et la périphérie, les classes paysannes marginalisées des terres devenues la cible d’une exploitation internationale et les autres strates urbaines ne pouvaient plus adhérer ou défier une telle stratégie de collaboration internationale; elles demeuraient ainsi a la dérive et furent ainsi contraintes de gonfler les villes par une exode rurale devenant le propre de l’accroissement de la démographie des bidonvilles et des constructions de logement n’ayant et ne répondant a aucune normes officielles.
Les besoins d’une telle construction combinée a d’autres et vu la situation irrégulière de toutes les actions et interactions correspondantes ainsi que les initiatives prises par ces nouvelles couches sociales ayant émigré en ville, furent ainsi le berceau du secteur informel qui se développait dans la nuit et en dehors de tout contrôle de l’Etat central ou des autorités locales et régionales.
En somme, voila grosso modo comme ce phénomène du secteur informel fut crée pour combler le vide laisser par la désertion de l’Etat militaire des secteurs sociaux ne répondant pas a la logique de l’internationalisation de l’économie nationale et a la sécurisation des créneaux sociaux concurrents ou menaçants. L’ennemi n’etait plus aux frontières, il etait identifie dans un autre voisin intérieur celui qui revendique les vrais droits démocratiques.
Face a cette dureté des régimes militaires, les tenants du capital etranger voulait aussi avoir des garanties de droit soutenu par la majorité de la nation et non juste par des juntes militaires et leurs soutiens factices et ses prolongations technocratiques. Les militaires n’avaient pas réussi a créer une assise large de légitimité de leurs actions de protection de la religion chrétienne puisque un mouvement de Libération prit place au sein même de l’Eglise qui devient la protectrice des paysans pauvres démunis de leurs terres et jetés dans les rues des nouveaux Shanti town.
Cette dislocation intérieure du pouvoir central porta un coup dur a l’harmonie religieuse visée par les militaires et sapaient la revendication centrale de la défense de l’Occident Chrétien contre l’Athéisme des militants de gauche représentant des intérêts communistes étrangers. La Guerre Froide trouvait aussi ses limites idéologiques dans une telle perte du soutien direct de l’Eglise. Les prêtres et les cardinaux devenaient du jour au lendemain des victimes de la répression comme le reste de la population engagée.
C’est effectivement cette nouvelle théologie de la Libération qui asséna un coup fatal aux régimes militaires en Amérique Latine qui fut déclenchée par l’assassinat de Monseigneur Romero au Guatemala. Face aux effets néfastes de telle campagne répressive, le capital etranger senti le vent tourner et opta pour plus de reformes et d’ouverture pouvant aboutir a ce qui fut désigné comme la nouvelle formule de développement pour ces masses délaissées socialement en prônant effectivement une nouvelle stratégie nommée pour la circonstance comme un dépassement des périodes noires transitoires de la croissance économique doublée de répression sociale, on appela donc cette stratégie:
“le Développement Durable et la Bonne Gouvernance” en lui donnant plus de poids et la présentant comme une innovation, on y ajouta le sens de responsabilisation basé sur des avancées démocratiques notamment par la multiplication des partis politiques et des échéances électorales ainsi que par une plus grande condensation du découpage et de la désignation de la régionalisation administrative doublée d’une plus large division par districts électoraux.
Cette ouverture s’était aussi traduite par une tolérance plus grande du secteur informel, puisqu’il fut considéré dorénavant comme levier de changement social et économique faisant parti de ce concept de Développement Durable.
Exode Judaïque, Exil Intellectuel et Exportation Manouvrière
Un article qui n’arrive pas a prendre des rides même si les temps ont changé alors que notre culture locale et régionale a subi des alternances “modernistes” et non modernisatrices. Ces coups-bas furent synchronisés en premier a travers la nouvelle intégration de l’entité marocaine citadine et cela a travers les rouages de la négociation avec la Métropole de France.
En second, l’autre élément concomitant et pourvoyeur s’était réalisé par les manifestations locales et par les effets de démonstration culturelles provenant de la consommation élitiste des sphères sociales éduquées a la Française et cherchant au delà du mouvement d’indépendance politique a maintenir une jonction économique et consommatrice directe avec la France.
A travers de telles connexions, une substitution de l’appropriation des outils de production légués par les colons fut entreprise au profit des nouvelles classes issues ou pivotant dans la mouvance du parti de l’Istiqlal.
Le besoin d’instaurer une nouvelle forme d’alliance fut ainsi véhiculer par les nouveaux besoins de gestion, de reproduction et d’administration des secteurs industriels, bureaucratiques, sécuritaires et éducationnels. Le savoir-faire Français demeurait la référence centrale pour la garantie et la préservation des nouveaux acquis et des privilèges correspondants par cette nouvelle classe urbaine, entreprenante et gestionnaire tant dans les rouages de l’Etat que dans les mécanismes de la reproduction des bases de la mise en valeur des investissements. En fait une symbiose devenait nécessaire et fut donc implémenter dans l’occupation et l’héritage des centres de décisions tant au niveau de l’appareil de l’Etat que celui productif au niveau agricole qu’industriel.
Il en résulta une dualité culturellement antagoniste et des fois même conflictuelle a travers notamment une importation des valeurs mercantiles et consommatrices doublée d’une utilisation des experts étrangers et la formation d’une élite professorale française instillée dans le tissu éducatif marocain a travers la coopération technique avec la France qui en échange facilita paradoxalement une exportation des intellectuels et de la main d’oeuvre marocaine vers les pays d’Europe occidentale.
La correspondance involontaire entre cet élans intellectuel cherchant un ressourcement occidental et l’impact du dépeuplement de ressources humaines régional du a l’exode rurale vers les métropoles occidentales imposèrent toutes les deux d’une façon propre et distancié un profond, un involontaire mais simultané et différencié impact dans l’origine et l’évolution sociale et économique de chacune de ces nouvelles composantes sociales marocaines.
L’un des premiers résultats palpables de cette dualité extrapolée fut en premier la réduction et en second la fusion si ce n’est l’altération profonde des bases et des liens indépendance de nos traditions familiales, tribales et même individuelle surtout en ce qui concerne la cohésion des valeurs traditionnelles qui avaient imprégnées de particularités populaires les croyances religieuses dans les régions du Maroc Profond.
Par cette graduelle “émancipation” a l’égard des références et des symboles de la culture populaire, les fonctions citadines et leur façon de vivre devinrent vulnérables aux répercussions externes résultantes des nouvelles formes d’intégration du Maroc dans le Marché du Travail International.
A cette jonction et ce clash culturel, le Maroc subit un tournant historique dans l’évolution de ses propres mécanismes de production et devint plus sensibles aux effets et aux contre-coups de la concurrence internationale entre les nations cherchant a s’asseoir et a récupérer certaines pertes dues aux conséquences de la Seconde Guerre Mondiale, les incertitudes de la reconstruction en Europe face a l’édification du bloc des pays de l’Est, les effets des conflits régionaux alimentés par la Guerre Froide, les continuelles modifications du système monétaire international et ses effets sur la décolonisation politique.
En cela, les rapports inter-confessionnels ont suivi la même trajectoire d’extrapolation et d’extériorisation pour épouser et intégrer des dimensions nouvelles d’ordre idéologiques, politiques et institutionnelles qui régissent les interactions et les différentiations entre les entités étatiques régionales et lointaines mais deviennent des données propres a la définition et a l’expression des relations internationales entre les peuples et leurs Etats respectifs a travers l’édification d’une proximité et une identification purement d’ordre idéologique.
Face a l’émergence de ces nouvelles exigences pour le contrôle des régions et des zones d’influence, y compris la mise en place de stratégies d’intervention même secrète mais légitimées en tant qu’une sauvegarde de l’intérêt National, le Maroc fut amené a contribuer par sa propre population en Europe comme tout ailleurs dans la récupération des vestiges des anciens formes de domination culturelle par l’Occident et dans la consolidation des bases nouvelles de la production internationale et ses fondements basés sur la multinationalisation et l’internationalisation de la division du travail en fonction des cultures régionales encore résistantes ou authentiques si ce n’est originelle.
Dans cette même optique, le Maroc s’était ainsi engagé dans la mise en place d’une planification le dotant en premier de bases pour l’insertion internationale suite aux recommandations des grands groupes financiers internationaux et par la suite dans l’érosion des ses propres fondations de take-off par le biais d’une politique de privatisation des secteurs clés. Ces deux vecteurs demeurent encore incontournables dans le façonnement de l’évolution économique et financière du Maroc, si ce n’est dans le renouvellement et la consolidation des bases de négociation et d’insertion dans la Nouvelle Division Internationale Technologique. Par cette voie, même le secteur informel devint une source de productivite et d’emploi pour les masses populaires égarées dans cette confusion culturelle du Maroc alternant “le Modernisme Occidentalise,” la Religiosité Divine, et les Traditions Populaires” sauvegardées pour des besoins touristiques, de consommation et d’orientation privées dont les vrais bénéficiaires demeurent les investisseurs étrangers dans les circuits et les services adjacent et en aval et en amont de l’industrie du tourisme.
A travers ces rouages de manipulation et de dépendance extraverties, le Maroc ayant perdit une part de sa propre population (Judaïques, Intellectuelle et Manouvrière) devint ainsi une économie sujette aux altérations et aux influences extérieures sans pour autant posséder une alternative de décision sur les réelles orientations nécessaires a un développement national utilisant les ressources nationales a tous les niveaux de ses propres besoins nationaux.
J’ai rédigé quelques articles relatifs a cette tendance qui n’est pas seulement propre au Maroc mais peut être observé dans plusieurs pays “Tiers-Mondistes.”
L’Afrique Entre dans l’Entrepreneuriat de Plein Pied
Sadikh DIOP · J’ai écrit hier : “le secteur informel de la presse”… et quelqu’un m’envoie un Inbox pour me dire : “grand tu abuses”… Ce qui me fascine le plus dans ce pays, c’est l’extraordinaire capacité des gens à se voiler la face … a faire semblant de ne rien voir…
Vous avez un secteur médiatique informel (en bonne partie pour ne pas dire presque tous les médias privés), vous avez des marchands ambulants de l’info pour ne pas dire des marchands ambulants “d’opinion” qui font le tour des Louma/marchés (plateaux télé et chaines youtube) pour vendre de la friperie non réglementée. La plupart des Louma (médias) ne respectent rien…
Qu’est ce qui leur différencie du secteur informel (pas d’ état financier pour certains, pas de déclaration fiscale pour la plupart, pas de cotisation sociale presque pour tous, des ambulants/rangu man pour animer les plateaux…)?
Pour les médias publics, ils bénéficient des fonds du contribuable mais ils sont incapables de “sortir d’usine” des produits impeccables…
Réwmi lifi nekoul secteur informel bariwoul dei…
Selon France 24: 90% des ivoiriens travaillent dans le secteur informel qui représente 40% du PIB.
400 000 Jeunes sortent du système de formation chaque année en Côte d’Ivoire dont 25% trouvent un emploi dans le secteur public et privé formel. Les 75% alimentent les réseaux migratoires et le secteur informel licite et illicite, Ce dernier secteur comprenant les vols, l’escroquerie, le trafic d’armes, d’organes humains et de drogue. Ces trafiquants deviennent des proies faciles du djihadisme qui frappent aux portes du pays par effet de contagion. Le désespoir de ces jeunes, illustre d’ailleurs la situation globale du continent Africain.
Pendant ce temps, 80% des richesses produites et 80% des bénéficiaires de la dette échappent aux acteurs locaux, conséquence du pacte économique colonial et postcolonial qui réduit considérablement le contenu local de la croissance et de l’endettement.
Sans rupture du pacte économique postcolonial et une révolution sécuritaire, monétaire, digitale, ferroviaire, maritime, aérienne, énergétique et pédagogique capables de provoquer une révolution industrielle accélérée et intégrée qui absorberait tous ces jeunes, la Côte d’Ivoire en particulier et l’Afrique en général, courent le risque d’être des théâtres d’expansion du djihadisme, de la pauvreté, du surendettement et de toutes sortes d’activités illicites. La montée de l’extrême droite en Europe et du djihadisme en Afrique ferme les portes de la solution migratoire et du secteur formel et informel licites.
Seul un gouvernement souverain ouvert à tous les pôles dans un monde multipolaire, peut tirer le meilleur de chaque pôle pour faire du pôle Africain le meilleur des meilleurs.
Laurent GBAGBO, locomotive de la gauche et de l’opposition incarne cet espoir. Se battre pour son inscription sur la liste électorale, est la condition pour réaliser cette rupture et cette révolution au risque de voir la guillotine juridique écarter les têtes qui chercheront à incarner cet espoir partout en Afrique. C’est donc la suite logique du combat pour la souveraineté de l’Afrique.
Bonne et heureuse année 2024 à toutes et à tous. – Ahoua DONMELLO
Issakha Mbaye · @URGENT : Soutien de l’Etat au secteur informel
Idrissa Seck président du parti rewmi: Nous pensons que la construction du pays doit d’abord passer par un soutien abondant et ferme de l’Etat en direction de ceux qui entreprennent, de ceux qui ont le courage et l’initiative de se réveiller et de se mettre en mouvement pour créer de la ressource, pour créer de la richesse, pour entretenir leur famille
l’informel n’est pas une fatalité mais plutôt une niche d’opportunités. Tous les jours ces travailleurs sont en quête de revenus, quelque faible que cela puisse être, pour assurer leur dépense quotidienne, nourrir leur famille, les loger, financer l’éducation et la santé de leur famille. Et c’est quelque chose qui me touche personnellement puisque mon père était dans le secteur informel. Il m’est arrivé plusieurs fois de porter son baluchon, de l’amener au marché avant d’aller à l’école. Si cela a pu produire un ancien ministre du Commerce, un ministre d’État, un Premier ministre qui aspire à diriger le Sénégal, c’est la preuve qu’avec le courage, avec l’endurance, avec la volonté de travailler, on peut y arriver. Et c’est ce que je souhaite à toutes les familles du secteur informel du Sénégal
La Solution Radicale du Gouvernement Ivoirien pour le Secteur Informel – Table-Rase
“Ils ont cassé ma maison. […] On va finir par partir et Abidjan va rester pour les riches.”
À Abidjan, en #CôtedIvoire, mendiants et vendeurs ambulants voient leurs biens saisis et leur matériel détruit. Le gouverneur entend lutter contre le “désordre urbain” avec la création d’une nouvelle brigade de police spéciale
90% dans le secteur informel
40 % du PIB
Mais en détruisant tous ça l’objectif c’est quoi en faite ?
On se rappelle tous de vos projets de gouvernement lutter contre la pauvreté la vie chère,mais sérieux vie chère la on n’a vue ça avec avec vous
On se trouve dans le contexte où le riche devient de plus en plus riches et le pauvre de plus en plus pauvre.
On ne gère pas une nation avec seulement un projet de gouvernement,mais aussi avec le coeur
Une théorie des économistes soutien que lorsque des personnes décident de partir dans d’autre pays c’est parce que les conditions de ce pays sont plus favorable à celle de leurs pays d’origine
On ne peut pas dire lutter contre l’immigration clandestine si nous même sommes acteurs de celà
Quand vous délogez les travailleurs du secteur informel sans proposer d’alternatives(que feront ils? Quelle sera l’incidence sur la qualité de vie?quel sera le taux de banditisme ?)
Quelle est la cohérence !
Quand les services municipaux prélèvent des taxes sur le secteur informel et ne font rien pour défendre leur cause?Quand vous dites des contre-vérités au peuple ?
N’est ce pas incongru!
Que l’Etat fasse semblant face à la paupérisation et la déception grandissante ?
Que dire!
Lorsque les chefs sont de mauvais exemples (aucune ampathie,manque d’intégrité, prevaricateur en chef?)
FUIR ET PARTIR MOURIR DANS L’OCÉAN NEST PAS UNE OPTION OU VIVRE COMME DES DÉGLINGUÉS DANS LES CENTRES D’ACCUEIL EN OCCIDENT N’EST PAS VIABLE.
Personne ne fera notre bonheur sans nous..
oui la liberté s’arrache, elle s’arrache avec tact,elle s’arrache avec intelligence et elle s’arrache avec le cœur.
Secteur informel : le Chef de l’État échange avec les acteurs sur la problématique de l’insertion socioprofessionnelle des jeunes
(Ouagadougou, 13 novembre 2023). Le Président de la Transition, Chef de l’État, le Capitaine Ibrahim TRAORE, a reçu en audience ce lundi matin, le Conseil national de l’économie informelle du Burkina Faso. Accompagné du ministre en charge de la jeunesse, Boubakar SAVADOGO, les membres du conseil sont venus échanger avec le Chef de l’État sur la problématique de l’insertion socioprofessionnelle des jeunes.
Pour le ministre des Sports, de la Jeunesse et de l’Emploi, Boubakar SAVADOGO, il a été question du placement en position de stage des jeunes dans les entreprises du secteur informel. « Dans son appel le 17 janvier dernier à l’Université Joseph KI-ZERBO, le Chef de l’État a souhaité qu’on fasse en sorte que les jeunes apprennent rapidement des métiers pour rentrer plus facilement dans le monde du travail. Nous avons beaucoup de jeunes diplômés aujourd’hui, qui ont du mal à s’insérer dans le monde du travail ; et il y a des entreprises du secteur informel qui sont disposées à les recevoir pour leur permettre de comprendre le milieu économique de notre pays », a indiqué le ministre SAVADOGO.
Sur une prévision de 200 jeunes à placer en position de stage, l’initiative enregistre aujourd’hui plus de 3000 demandes de stages dans les entreprises du secteur informel.
Pour le président du Conseil national de l’économie informelle du Burkina Faso, Salifou NIKIEMA, cette initiative va permettre à beaucoup de jeunes diplômés de faire une immersion dans le monde du travail au sein de plusieurs entreprises du secteur informel. Selon lui, le Chef de l’État a encouragé le Conseil national de l’économie informelle et a invité tous les acteurs à une synergie d’actions en vue du renforcement de l’économie nationale.
Direction de la communication de la présidence du Faso
En République démocratique du Congo, plus de 80% des femmes entrepreneuses évoluent dans le secteur informel. Ce qui ne leur permet pas de développer leur activité ni de contribuer aux ressources fiscales congolaises. À Lubumbashi, une structure de la société civile, Heshima International, qui a récemment organisé un forum des femmes entrepreneures de RDC, encourage la formalisation de ces entreprises.
Les chiffres parlent d’eux-mêmes : malgré leur nombre égal dans la population mondiale, les #femmes ne sont pas également représentées dans le monde du travail.
Cette disparité se creuse encore plus dans le secteur informel, où elles rencontrent des défis uniques.
Une récente étude a mis en lumière que les entreprises détenues par des femmes dans le #SecteurInformel affichent une productivité du travail inférieure d’environ 15,6 % à celles détenues par des hommes. Ces écarts reflètent des réalités complexes liées à l’éducation, à l’expérience de gestion, à l’accès aux ressources et aux facteurs structurels.
Pourtant, le secteur informel offre des opportunités uniques en termes de flexibilité et d’accessibilité. Cependant, il est crucial de reconnaître et de surmonter les obstacles auxquels les femmes sont confrontées, notamment en matière d’accès aux ressources et de promotion de leur productivité.
Cette étude souligne l’importance de politiques et de programmes ciblés visant à soutenir les entreprises féminines dans le secteur informel, à renforcer l’éducation et la formation, ainsi qu’à promouvoir une culture inclusive et égalitaire.
Le secteur informel en Guinée englobe une variété d’activités économiques non régulées, allant du commerce de rue à l’artisanat, en passant par les services de transport et les petites entreprises familiales. Selon les statistiques de 2024, environ 70% de la population active guinéenne travaille dans ce secteur. Cette prédominance s’explique par plusieurs facteurs, notamment la faiblesse des opportunités d’emploi dans le secteur formel, le manque de qualifications professionnelles et les obstacles administratifs à la création d’entreprises formelles.
Dr. Said El Mansour Cherkaoui avec Dr. Jacques Chonchol, Ancien Ministre d’Agriculture dans le Gouvernement de Salvador Allende (Chili), Directeur de Recherches / Professeur a l’Institut des Hautes Etudes de l’Amérique Latine, Paris, 1992.
DIAL 2575
AMÉRIQUE LATINE – Essor du travail informel
Eduardo Tamayo – mardi 16 juillet 2002, par Dial
L’évolution de l’économie ces dernières années a souvent eu un coût social important, particulièrement dans les pays en développement. La dégradation des conditions de travail est marquée notamment par la part croissante de l’activité économique réalisée en dehors des structures légales établies, dans ce qu’il est convenu d’appeler le secteur informel. Dans cet article diffusé par l’agence de presse Alai/América latina en movimiento (18 juin 2002), Eduardo Tamayo revient sur ce phénomène mondial préoccupant.
Said El Mansour Cherkaoui August 24, 2014 · La poursuite de la Paix par les administrations de Washington est figée. Elle est complètement arrêtée. Elle n’avance pas du tout. Elle est sans issue. Cette situation est symbolisée par cette fenêtre/porte. Au niveau national et au sein de ses propres frontières, les Etats continuent de lutter contre la criminalité et l’accroissement des délits qui ne sont Continuer de lire plus – PubliéAugust 28, 2020
Initialement publié en October 25, 2018, 9:00 am Collection et Recueil par by Said El Mansour Cherkaoui – publié en partenariat avec le Forum MEDays. “Laissez faire!”, disaient les chantres du libéralisme au XIXème siècle. En réalité, la seule nation qui pratiquait, à cette époque, un libéralisme directement inspiré des manuels d’économie politique, était la Grande-Bretagne. … Lire la suite
Juste pour situer ce phénomène, le Mexique fait partie de l’Accord Canada–États-Unis–Mexique (ACEUM). Il a donc des partenaires hautement développés. Néanmoins, c’est le secteur informel qui est dominé par les entrepreneuses. Ce secteur fournit le plus d’emploi tant au niveau du gendre que celui de la famille.
Au niveau de ce que l’on appelle le Secteur Informel. J’ai personnellement conduit plusieurs recherches à ce niveau. Ces recherches concernent l’Amérique Latine.
Le secteur informel du Pérou, du Brésil et de la Colombie s’était érigé comme une alternative. Le Mexique aussi en faisait partie, pour ne citer que les plus en vue. Il offrait une réponse à l’inertie bureaucratique des États. Ceux-ci étaient gouvernés a l’époque par des juntes militaires ou des -bureaucrates-technocratiques. L’essentiel de leur politique était de lutter contre ce qu’ils considéraient la subversion militante des syndicats. Ils combattaient aussi les partis représentants les travailleurs et les paysans pauvres. Leur hantise provenait donc de tout ce qui pouvait de se réclamer de gauche. Ou de sympathie d’ordre socialisante. Cela sans être pour autant communiste ou socialiste dans le vrai sens du concept idéologique et politique. … Lire la suite
Cette lutte acharnée contre les forces sociales étaient paradoxalement menée par les militaires. Ils agissaient au nom de la sauvegarde de la démocratie et de la religion chrétienne. Ils faisaient face à ce qu’ils considéraient comme atteinte et menace à l’ordre établi national. Donc une coloration nationaliste justifiait l’atteinte à la sécurité de l’appareil de l’Etat dominé par une alliance militaro-bureaucratique et technocrate. Cette religiosité de la dictature militaire apaisait l’Eglise. Elle ralliait l’Eglise à la cause des régimes autocratiques et militaires. Ces régimes craignaient une percée institutionnelle des fractions communistes au sein des communautés populaires et des groupements sociaux. Ce nouvel rapprochement et intégration de l’élément religieux fut aussi imposé par le fait. Le populisme avait démontré ses limites avec les alliances avec régimes fascistes d’Europe. Cette alliance entre l’Eglise et les Militaires ne montra ses limites qu’après leur commun conservatisme fut fissuré. Leur conservatisme a été fissuré par l’émergence d’initiatives des prêtes embrassant la Théologie de la Libération. Ils reprennaient le flambeau de la résistance des premiers Jésuites arrivées en Amérique Latine. Ils opposaient les abus exercés contre les populations “indigènes – amérindiennes”. Ils dénonçaient les violences exercées contre ces populations par les colons Européens et Ibériques.
Dans cette forme de technocratisation des rouages de l’Etat, une élite technocratique pouvait engager et s’engager avec les militaires. Le peuple en tant que tel était laissé pour compte. Des aides et des faveurs fiscales, financières et même logistiques furent octroyées aux grands groupes d’intérêts étrangers. Les multinationales devenaient ainsi la force motrice pour la croissance économique. Cette croissance était basée sur la discipline et la répression des mouvements sociaux. Cela offrait ainsi une main-d’œuvre docile. Les coûts étaient relativement beaucoup moindres au niveau du salaire comme au niveau des autres droits et couverture sociale. La protection sociale demeurait donc défaillante. Parallèlement, un dosage minutieux d’insécurité sociale était répandu. Il était renforcé par la propagande sur le spectre diabolique des régimes “communistes”. La bureaucratie profitait de la précarité sociale de l’emploi informel. Celle-ci devenait une source d’additionnels revenus à travers la corruption.
Une nouvelle classe de travailleurs était donc conditionnée par l’absence d’alternatives sociales d’émancipation. L’embrigadement militaire et technocratique servait au bien des grandes compagnies internationales. Cela se faisait tant au niveau de l’exploitation des ressources naturelles, financières qu’humaines. Cette coalition et complicité entre la classe dirigeante d’élite et le capital international comprenait des éléments militaro-bureaucratique-technocrate. Elle favorisa la création d’une nouvelle base sociale du pouvoir. La coalition impliquait des éléments militaro-bureaucratique-technocrate et le capital international. Ils formèrent une nouvelle base sociale de pouvoir. Cela se fit en amalgamant l’ancienne petite moyenne classe des entrepreneurs. Ces derniers avaient épousé les principes d’une telle internationalisation. La docile technocratie se joignit à eux. Cette dernière prolongeait de manière civile les enseignements militaires sur la sauvegarde du patrimoine chrétien. Elle assurait aussi la démocratie d’ordre nationaliste et martiale. C’était également une réponse aux nouvelles de l’internationalisation du capital productif et commercial.
Dans ces enchaînements multilatéraux et d’ordre de complémentarité entre ce qui fut appelé le centre et la périphérie, les classes paysannes étaient marginalisées. Il y avait des enchaînements multilatéraux. Ils étaient d’ordre de complémentarité entre ce qui fut appelé le centre et la périphérie. Les terres devenaient la cible d’une exploitation internationale. Les classes paysannes ne pouvaient plus adhérer. Elles étaient marginalisées. Ces terres étaient devenues la cible d’une exploitation internationale. Elles ne pouvaient pas adhérer à de telles conditions. Elles ne pouvaient plus défier une telle stratégie. Ces terres étaient devenues la cible d’une exploitation internationale. Les autres strates urbaines ne pouvaient plus adhérer ou défier une telle stratégie. Elles demeuraient ainsi à la dérive. Elles furent ainsi contraintes de gonfler les villes par une exode rurale. Cela devenait le propre de l’accroissement de la démographie des bidonvilles. Les constructions de logement n’avaient et ne répondaient à aucune normes officielles.
Les besoins d’une telle construction combinée a d’autres ont été essentiels. La situation irrégulière de toutes les actions et interactions correspondantes a changé les dynamiques. Les initiatives prises par ces nouvelles couches sociales ayant émigré en ville ont aussi contribué. Il y a eu de nouvelles dynamiques. Celles-ci furent ainsi le berceau du secteur informel. Ce secteur se développait dans la nuit. Il se développait en dehors de tout contrôle de l’Etat central ou des autorités locales et régionales.
En somme, voila grosso modo. Ce phénomène du secteur informel fut crée pour combler le vide. Ce vide a été laissé par la désertion de l’Etat militaire des secteurs sociaux. Ces secteurs ne répondent pas à la logique de l’internationalisation de l’économie nationale. Ils ne répondent pas à la sécurisation des créneaux sociaux concurrents ou menaçants. L’ennemi n’était plus aux frontières, il était identifié dans un autre voisin intérieur celui qui revendique les vrais droits démocratiques.
Face a cette dureté des régimes militaires, les tenants du capital étranger voulaient aussi avoir des garanties de droit. Ces garanties devaient être soutenues par la majorité de la nation. Elles ne devaient pas être soutenues juste par des juntes militaires, leurs soutiens factices et ses prolongations technocratiques. Les militaires n’avaient pas réussi à créer une assise large de légitimité. Ils n’avaient pas légitimé leurs actions de protection de la religion chrétienne. Un mouvement de libération prit place au sein même de l’Église. L’Église devint la protectrice des paysans pauvres démunis de leurs terres et jetés dans les rues. Elle devint aussi constructrice des nouveaux Shanti town.
Cette dislocation intérieure du pouvoir central porta un coup dur à l’harmonie religieuse visée par les militaires. Elle sapait aussi la revendication centrale de la défense de l’Occident Chrétien. Les militaires tentaient de contrer l’athéisme des militants de gauche représentant des intérêts communistes étrangers. La Guerre Froide trouvait aussi ses limites idéologiques dans une telle perte du soutien direct de l’Eglise. Les prêtres et les cardinaux devenaient du jour au lendemain des victimes de la répression. Ils souffraient comme le reste de la population engagée.
“Le Développement Durable et la Bonne Gouvernance” en lui donnant plus de poids et la présentant comme une innovation. On y ajouta le sens de responsabilisation basé sur des avancées démocratiques. Cela inclut notamment la multiplication des partis politiques et des échéances électorales. Il y a aussi une plus grande condensation du découpage et de la désignation de la régionalisation administrative. Cette dernière est doublée d’une plus large division par districts électoraux.
Cette ouverture s’était aussi traduite par une tolérance plus grande du secteur informel. Il fut considéré dorénavant comme levier de changement social et économique faisant partie de ce concept de Développement Durable. Cependant, la realité sur le terrain demeure toute autre.
Dans les pays d’Amérique latine, le taux d’emploi dans le secteur informel est même très élevé. Une augmentation rapide le caractérise par rapport à l’ensemble des emplois urbains. Le taux est passé de 50 % en 1990 à 58 % en 1997. Enfin, il se situe autour de 70 % (en moyenne). Ce chiffre, assez stable dans le temps, représente environ 35 % du PIB (en moyenne).
Dix-huit millions de personnes sont employées comme domestiques dans des foyers latino-américains. Cela représente 7 pour cent du total de la population employée. Presque 80 pour cent d’entre elles sont soumises à des conditions de travail informelles. Par conséquent, elles sont privées de la protection de la sécurité sociale. Elles touchent des salaires de misère. Elles effectuent des journées de travail épuisantes. Comme le souligne un rapport du Bureau régional de l’OIT publié aujourd’hui [11 juillet 2016].
Le travail domestique est une profession très informelle. Cette profession connaît l’un des plus hauts taux d’informalité en Amérique latine et dans les Caraïbes. Huit travailleurs domestiques sur dix sont touchés par l’informalité. Cela représente 10 pour cent de tout l’emploi informel dans la région. Le Directeur du Bureau régional de l’OIT, José Manuel Salazar, a commenté le nouveau rapport.
M. Salazar a ajouté: «C’est une situation discriminatoire complexe. Elle plonge ses racines dans l’histoire de nos sociétés. Nos sociétés sont basées sur la servitude. Elles reposent sur des attitudes. Celles-ci rendent invisible le travail des femmes, des populations autochtones, des descendants d’Africains et des migrants.»
«Améliorer les conditions de travail pour les travailleurs domestiques est une dette historique. C’est une nécessité. Nous voulons faire un saut qualitatif vers l’éradication des inégalités. Cela inclut les discriminations liées au sexe. Cela inclut aussi la pauvreté dans notre région», a conclu le Directeur du Bureau régional de l’OIT. Source
Les actualités du monde marocain ne sont que des répliques d’autres actualités. Il n’y a aucune publication basée sur une analyse ou une recherche. Vous avez donc besoin d’une meilleure référence. Pour la Banque mondiale, il s’agit de politiques de conditionnalité. Ce ne sont pas des préoccupations profondes concernant les Marocains qui n’ont pas de compte bancaire. Ce n’est pas non plus lié à des préoccupations pour ceux qui n’ont pas de revenus réguliers. Ce dernier est l’élément le plus important à présenter dans toute recherche ou étude sur le système bancaire marocain.
Dans ce classement, la présentation s’est concentrée uniquement sur le dernier trou en cascade des tendances. Elle s’est aussi concentrée sur les flux de revenus en aval. Ces flux proviennent de la source qui est un emploi régulier et reconnu. La propriété d’entreprise, qui sont les 2 bases pour ouvrir un compte courant au Maroc, a été également considérée. Pas d’argent, pas de miel, pas de compte courant, pas de travail, pas d’argent à montrer. De nombreuses transactions au Maroc sont effectuées en espèces. L’argent reste l’autre roi au Maroc, même pour les personnes qui ont un compte courant ou un compte d’épargne. Le système informel n’est pas seulement pratiqué par les citoyens marocains.
De nombreuses nationalités venant également des pays subsahariens le pratiquent également. Ils ont un grand niveau d’adaptation à l’environnement commercial parallèle marocain. Ils veulent aussi intégrer le tissu de la culture des moyens marocains. Ils adoptent aussi les façons marocaines de mener des opérations et des transactions commerciales. Cela se fait à travers une clientèle spécifique et sélectionnée des classes populaires.
Ces services apportent une grande contribution à la vie quotidienne au Maroc et fournissent des services plus proches des gens. L’importance du secteur informel est également pertinente pour les économies latino-américaines. Elles ont été les premières à lancer ce mouvement. Ce phénomène est apparu au cours des années 60 et au début des années 70. Parmi elles se trouvent le Mexique et le Pérou comme plateformes initiales. Cela s’explique par la montée de l’exode rural. La récession a dominé l’économie mondiale suite à la quadruplication du prix du pétrole en 1973.
Dans ce domaine, il faut aussi prendre en compte ce point. De nombreuses institutions financières offrent des services bancaires sans être une banque. C’est le cas de la Poste – Barid. La présentation ici reste instructive. Elle indique une réalité qui doit être abordée de l’intérieur du pays. Cela ne doit pas être fait du point de vue de ces institutions financières internationales. Ces institutions ont leurs motivations dans leurs soi-disant conclusions et recommandations. Ces conclusions restent déformées par l’intérêt personnel et l’autopromotion. Cela s’applique aux solutions et services qu’elles fournissent. Cela s’applique également à la ligne de crédit qu’elles ouvrent aux pays membres de leur organisation.