Economie Mondiale et Eurozone: Monnaie et Inflation
La guerre en Ukraine “affecte sévèrement” l’économie de la zone euro
- 14/04/22 à 15:06 – Mise à jour à 15:37
- Source : AFP – Trends Tendances
La guerre en Ukraine a des répercussions “sévères” sur l’économie de la zone euro, a déclaré jeudi Christine Lagarde, alors que la flambée de l’énergie, les chaînes d’approvisionnement perturbées et le recul de la confiance assombrissent les perspectives.
“La guerre en Ukraine affecte sévèrement l’économie de la zone euro et a considérablement accru l’incertitude”, a déclaré la présidente de la Banque centrale européenne, lors d’une conférence de presse virtuelle. “L’impact de la guerre sur l’économie dépendra de l’évolution du conflit, de l’effet des sanctions actuelles et d’éventuelles mesures supplémentaires”, a-t-elle ajouté.
Ces incertitudes expliquent la prudence des gardiens de la zone euro qui, à la différence des autres grandes banques centrales, n’ont pas amorcé de hausses de leurs taux directeurs, ni même défini de calendrier précis de relèvement pour tenter de juguler l’envolée des prix.
A l’issue du Conseil des gouverneurs, l’institut s’est donc contenté de réitérer son signal de mars en faveur de la stabilité des prix, annonçant que les achats nets d’actifs, effectués dans le cadre de l’APP, prendront fin au “troisième trimestre”. La première hausse des taux interviendra “quelque temps après” la fin de ces rachats, soit “entre une semaine et plusieurs mois” après, a indiqué Mme Lagarde.
La BCE a maintenu jeudi ses taux à leur niveau historiquement bas.
“La persistance de coûts énergétiques élevés, conjuguée à la perte de confiance, pourrait faire baisser la demande et freiner la consommation”, plombant ainsi la croissance de la zone euro, a estimé Mme Lagarde. La Française a dressé un tableau peu encourageant de la conjoncture : “la guerre pèse déjà sur la confiance des entreprises et des consommateurs, notamment par l’incertitude qu’elle entraîne. Les prix de l’énergie et des produits de base sont en forte hausse. Les ménages sont confrontés à un coût de la vie plus élevé” tandis que “les entreprises sont confrontées à des coûts de production plus élevés et que la guerre a créé de nouveaux goulets d’étranglement” dans les chaînes logistiques.
Une Volte-Face sans masque de son Excellence Mme Christine Lagarde.
J’avais prédit que l’Europe allait traverser une de ses plus grandes périodes de Stagflation alors que Madame La Marquise Christine Lagarde dans ses déclarations a des journaux allemands et Européens, y compris même lors de sa visite a Chypre (lire détails dans mon écrit ci-dessous), elle continua d’atténuer cette tendance et de promettre la vente des actions et des avoirs afin de permettre le #cashing et la #croissance du profit durant le vent de la tourmente.
Par cette approche presque léthargique “wait and see”, Madame la Présidente, Christine Lagarde opta donc de ne point intervenir sur les premières répercussions de l’inflation héritée de la #covid19pandemic, ni sur l’impact des blocages au niveau du #supplychainmanagement Chain et les secteurs affectés à savoir les petites et les moyennes entreprises qui sont les premières et les plus exposées à de tels changement des flux commerciaux internationaux.
Effritement de la parité et du pouvoir d’achat érodée par l’inflation comme compensation pour les pertes et les coupures du taux de profit et de la rentabilité des échanges commerciaux internationaux qui subissent la spéculation et le manque de réaction corrective et surtout la continuation des sanctions qui s’avèrent être a double tranchant et vu que leurs origines est occidentale, elles ont un effet de boomerang rapide et d’expansion tel qu’un tigre que l’on fait sortir de la cage, un effet dévastateur sans aucune mesure ou considération au niveau de son intensité ni des secteurs ou cela se produit tel que des rafales continuelles de ciblage et d’abattage des formes de la création de la valeur ajoutée
J’avais écrit sur la question de Stagflation dès le déclenchement des hostilités mais personne n’avait réagi à cette époque et la on y arrive et Ms Christine Lagarde se résigne a l’admettre alors qu’elle tenait des discours hautains sans substance économique et financière basée sur la réalité des faits sur le terrain. Tout ce que Madame la Marquise Christine Lagarde faisait c’est de “shift the blame” pour faire accepter que la stratégie poursuivie sous sa présidence par la Banque Centrale Européenne était infaillible et corrective ce qui était plus une addition de l’huile sur le feu, un feu venu d’une étincelle de l’Est
Christine Lagarde n’avait donc pas pris de décisions pour tempérer l’impact venant de la combinaison de ces facteurs inflationnistes et perturbateurs au niveau des vecteurs opérationnels, de la productivité et de l’emploi ainsi que de la distribution de la masse monétaire.
Madame Christine Lagarde n’avait donc pas appliqué des mesures correctives doublée d’une intervention plus pointée sur les fluctuations de l’Euro, une plus grande ouverture aux monnaies des autres pays surtout Africains et l’intégration de nouvelles méthodes de paiements et de règlements des dettes et des prêts.
Ms. Christine Lagarde continua juste de cibler le marché des capitaux et l’ajustement sur le Dollar et la politique monétaire et celle du taux d’intérêt privilégié par la Federal Reserve Bank of New York, un aveu sur le manque d’indépendance absolue de la politique monétaire européenne.
Cette politique voulait ainsi permettre le flux d’investissements directs vers des secteurs non encore complètement touchés par les répercussions des sanctions, leur donner du temps pour entreprendre des opérations de sauvetage et de refuge, donc un repli et une retraite face à la continuelle érosion du système libéral d’échange de commodités et de la circulation de la monnaie parallèle.
On n’est plus dans un système capitaliste ou la main invisible régule les forces contraires dans une position d’équilibre de leurs forces comme de leurs faiblesses à travers la magie de la Main Invisible.
C’est la fin de la prétendue propagande sur la démocratisation du gain et la réalisation du profit à travers l’esprit d’entreprise et la globalisation de cette aventure présentée aux pays tiers comme un appât pour les amorcer au système libéral qui est en train de recevoir un Knock-out Out en cascade, l’un après l’autre de la part en premier de la Chine, de l’Inde et maintenant de la Russie.
Les autorités des #etatsunis et de l’#unioneuropéenne qui sont en train de scier la branche sur laquelle leurs national intérêt et leur raisons d’être économique sont plantées: ils ont tout intérêt à mettre de nouveaux gants et d’approcher #moscou et #beijing avec des approches de règlement et de conciliation afin de ne pas compléter couper l’arbre sous lequel ils ont trouvé des abris et des lieux de farniente depuis le grande expansion impérialiste qui a été en fait accompagné par l’émergence de la Russie Soviétique, entraîne le monde dans une dérive désastreuse pour plus d’un siècle de conflits et de guerres sans fin.
Le feu est à la lisière de cette forêt qui est en fait transformée en une jungle grâce au non respect flagrant des accords signés et l’intransigeance d’imposer des directives sans tenir en compte la personnalité nationale et culturelle des Etats qui rejettent l’occidentalisation à outrance et son libéralisme déformé, usurpateur et dévastateur des conditions de vie locales et régionales pour les masses populaires. A travers des manipulations des marchés des capitaux et la continuelle pression de la politique de conditionnalité poursuivie par la Banque Mondiale, le Fond Monétaire International et les grandes banques et groupes financiers internationaux.
Les orientations du soit-disant “Developpement Durable” et son double au niveau de leur relation avec le marché international a travers leurs programmes d’offres d’avantages fiscaux, financiers et infra-structurels et d’autres formes de séduction qui est désignée par le label: l’Attractivité. En fait une attractivité de troubles et de déséquilibres épuisant les ressources nationales pour un réel take-off ou même la réalisation de productions a haute valeur ajoutée.
Ainsi, les pays reçoivent des prêts juste pour pallier a leur baisse de revenus des exportations et afin aussi de combler les déficits accroissant des comptes courants et ceux des balances extérieures, sont ainsi intégrées dans une spirale d’endettement et de perte de la croissance distillée par les effets de la conjoncture internationale dont les leviers se trouvent en fin de compte dans les mains de ces grands groupes supra-internationaux qui font fi et avec aucun égard sur le plan des frontières nationales.
Ainsi, la globalisation sous de telle formes se réalise par l’importation de tous les problèmes de l’occident dont les effets premiers sont dans la majeure des cas, l’insémination d’un système de subcapitalisation extraverti accentuant les déséquilibres régionaux, les injustices institutionnelles et la durabilité du sous-développement sélectif des capacités nationales de croissance économique.
European Central Bank
– Débat sur la Monnaie: Economie Politique ou Politique Economique
Updated 12/1/2021
POINTS CLÉS
Vendredi, l’inflation globale s’est établie à 4,1% pour ce mois, selon les données préliminaires de l’office européen des statistiques Eurostat.
Il s’agissait du niveau le plus élevé depuis juillet 2008, selon les données de Reuters, et était supérieur à une prévision consensuelle de 3,7 %. Le chiffre de septembre était de 3,4 %.
La présidente de la BCE, Christine Lagarde, a déclaré jeudi que la hausse des prix de l’énergie, la reprise de la demande et les goulets d’étranglement de l’offre font actuellement monter l’inflation.
L’inflation de la zone euro s’élève à 4,1 % en octobre, atteignant un nouveau plus haut en 13 ans
Saïd El Mansour Cherkaoui, Ph.D. ★
Madame la Présidente de la Banque centrale européenne
La politique monétaire européenne doit avoir un objectif universel et ne pas se limiter aux seuls membres de la zone euro.
Le resserrement des normes de crédit lorsque des difficultés existent accentue la pression sur la productivité et la croissance. Les prêts non performants pour leurs amortissements peuvent être vendus aux enchères.
La BCE peut jouer un rôle central dans l’intégration de l’Afrique compte tenu de sa raison d’être qui est le processus d’intégration européenne.
En fait, avec l’essor de la Fintech et la tendance à la monétisation numérique, la Banque centrale européenne devrait être à l’avant-garde de ces évolutions technologiques susceptibles de soutenir la croissance économique et la création d’emplois tout en augmentant la rentabilité et en maintenant la stabilité des prix en Afrique.
Les instruments actuellement utilisés par la Banque centrale européenne doivent augmenter les domaines de leurs opérations et de leurs mises en œuvre pour étendre la politique monétaire en dehors de la zone euro. Ceci est réalisable à travers les mécanismes des opérations de change, la gestion des réserves de change, et comme mentionné ci-dessus intégrer les opérations de la Banque centrale européenne dans des systèmes de paiement tels que ceux fournis par Fintech permettant des opérations transnationales et en premier lieu en Afrique.
Enfin, une voix s’exprime sur les raisons du passage et de la rétrogradation continuelle des pays anciennement colonisés du niveau des pays en voie de développement au niveau des pays sous-développés et s’enfonçant actuellement au niveau des pays sous-capitalistes.
Cette sous-capitalisation a été accentuée par la mondialisation des investissements étrangers directs et indirects et leur impact sur la structuration sociale et la consolidation des élites locales qui facilitent l’internalisation des demandes des financiers internationaux. La pauvreté s’est consolidée et propagée comme un virus économique dans les sociétés subcapitalistes affaiblissant leur participation à la croissance mondiale accentuant ainsi les récessions et même l’inflation actuelle.
La manipulation des prix des matières premières ainsi que des prix des produits de consommation est le résultat de cette complicité entre les partisans de la Global Supply Chain et ces élites gouvernantes, dont les banques nationales et les institutions financières transnationales. Les États-Unis ont ouvert une enquête sur cette affaire.
De même, la zone euro connaît un taux d’inflation de 4,9% d’une année sur l’autre, ce qui n’a jamais été le cas depuis le lancement de l’euro en 1999.
Enfin une voix parle des raisons pour lesquelles les pays anciennement colonisés ont émigré du niveau des pays en voie de développement au niveau des pays sous-développés pour accéder effectivement au statut et au privilège de sombrer actuellement dans le sous-capitalisme profond.
Cette sous-capitalisation a été accentuée par la mondialisation des investissements étrangers directs et indirects et leur impact sur la structuration sociale et la consolidation des élites locales qui ont facilité l’internalisation des demandes des financiers internationaux. La pauvreté s’est étendue et propagée comme un virus économique dans les sociétés subcapitalistes affaiblissant leur participation à la croissance mondiale accentuant ainsi les récessions et même l’inflation actuelle.
Les manipulations des prix des matières premières comme des prix des produits de consommation sont le résultat de cette complicité entre les partisans de la Global Supply Chain et ces élites gouvernantes dont les banques nationales et les institutions financières transnationales. Les États-Unis ont lancé une enquête sur cette éventuelle collusion.
De même, la zone euro connaît un taux d’inflation de 4,9% d’une année sur l’autre, ce qui n’a jamais été le cas depuis le lancement de l’euro en 1999.
La zone Euro désigne une liste de pays qui ont la double caractéristique d’appartenir à l’Union Européenne et d’avoir opté pour l’euro comme monnaie nationale. L’euro (€) est actuellement la monnaie officielle de 19 des 27 pays membres de l’UE, qui ensemble constituent la zone euro et quelque 341 millions de personnes utilisent l’Euro chaque jour, ce qui en fait la deuxième monnaie la plus utilisée au monde.
Au 01/01/18, il s’agit de l’Allemagne, Autriche, Belgique, Chypre, Espagne, Estonie, Finlande, France, Grèce, Irlande, Italie, Lettonie, Lituanie, Luxembourg, Malte, Pays-Bas, Portugal, Slovaquie, Slovénie. Bien qu’utilisant l’euro comme monnaie, Andorre, Monaco et Le Vatican ne font pas partie des pays de la zone Euro.
Les chiffres de l’inflation de la zone euro pour novembre sont historiques. A 4,9% sur un an, l’inflation européenne n’a jamais atteint de tels niveaux depuis le lancement de l’euro en 1999. La hausse des prix des matières premières (les prix de l’énergie ont augmenté de 27% sur un an en novembre), conjuguée à une forte croissance économique et à l’émergence de goulets d’étranglement dans l’industrie continuent d’expliquer cela un extraordinaire retour de l’inflation auquel personne ne croyait jusqu’à il y a quelques mois. Rappelons que le thème dominant avant la crise du Covid début 2020 était le risque de déflation qui menaçait les États-Unis et l’Europe, comme le Japon, depuis des décennies.
Avec de tels chiffres, le dilemme de la BCE et de toutes les banques centrales devient de plus en plus intenable. Comment arrêter les politiques monétaires extrêmes de taux d’intérêt zéro accompagnées d’injections de liquidités pour lutter contre ce péril inflationniste peut générer un risque élevé de récession et menacer le pouvoir d’achat et la consommation.
Ni la BCE ni aucune autre banque centrale n’a encore pris de décision, et il est peu probable qu’elle le fasse rapidement étant donné les incertitudes entourant la variante Omicron et ses conséquences potentielles pour la croissance et les marchés financiers.
L’objectif officiel de la BCE est toujours de… 2%, alors qu’un autre risque majeur apparaîtra alors : l’impact des hausses massives de taux sur le service de la dette. Si les taux d’intérêt montent en flèche, la situation deviendra incontrôlable et nécessitera une austérité budgétaire.
Aucune description textuelle alternative pour cette image
Mis à jour le 27/11/2021
Christine Lagarde • Présidente de la Banque centrale européenne 19h • Modifié • Il y a 19 heures
Nous ne nous attendons pas à ce que la hausse actuelle de l’inflation dure, ai-je expliqué dans une interview avec le rédacteur en chef du Frankfurter Allgemeine Sonntagszeitung, Gerald Braunberger.
Quelques autres points importants abordés :
➡️ Si nous, à la Banque centrale européenne, devions resserrer la politique monétaire maintenant, nous nous attendrions à voir l’impact dans 18 mois. Mais nos prévisions montrent une baisse de l’inflation d’ici là.
Nous causerions du chômage et n’aurions pas contré la forte inflation actuelle. Je trouverais cela faux.
➡️ Les taux d’intérêt peuvent augmenter lorsque nous voyons l’inflation atteindre notre objectif de 2 % à moyen terme, durablement et durablement – c’est-à-dire pas seulement pour une courte période de temps.
Entretien avec Christine Lagarde, présidente de la BCE, réalisé par Gerald Braunberger, Dennis Kremer et Christian Siedenbiedel le 23 novembre et publié le 26 novembre 2021
Madame Lagarde, les taux d’inflation augmentent partout dans le monde. L’inflation aux États-Unis est de 6,2 %, tandis qu’en Allemagne, un taux proche de 6 % est attendu pour novembre. L’inflation devient-elle incontrôlable ?
À la Banque centrale européenne, nous surveillons bien sûr cela de très près. Et pas seulement parce que notre objectif principal est de maintenir la stabilité des prix et que l’inflation en est un indicateur crucial. Mais aussi parce que nous savons que l’inflation affecte les gens. Les moins privilégiés et les moins nantis sont ceux qui souffrent le plus de l’inflation. C’est pourquoi nous devons continuer à l’examiner très attentivement.
Ressentez-vous des effets de la hausse de l’inflation dans votre propre vie quotidienne ?
Bien sûr, la hausse des prix de l’énergie est la plus notable. Après tout, l’inflation des prix de l’énergie représente désormais environ la moitié des taux d’inflation élevés. Vous ne pouvez pas vous empêcher de remarquer l’augmentation des prix lorsque vous faites le plein dans une station-service ou que vous achetez du mazout pour l’hiver. En tant que Français, je surveille de près les prix du bon pain à la boulangerie. Cela se démarque en ce moment et inquiète beaucoup de gens – mais nous nous attendons à ce que cette hausse de l’inflation ne dure pas. Il s’atténuera l’année prochaine. Nous nous attendons à ce que les taux d’inflation commencent à baisser dès janvier.
Qu’est-ce qui vous rend si sûr? N’y aura-t-il pas des effets de second tour, si les syndicats exigent des salaires plus élevés pour compenser les prix plus élevés ?
À en juger par ce que nous savons jusqu’à présent des enquêtes auprès des employeurs et des syndicats, aucune forte pression inflationniste n’est à attendre de ce front pour le moment. Les accords salariaux négociés ont été très modérés jusqu’à présent. Pour l’année prochaine, il faut en partie s’attendre à des revendications salariales un peu plus élevées. Mais d’après ce que nous constatons, les accords ne devraient pas être d’une ampleur susceptible de déclencher une spirale salaires-prix.
Ne pensez-vous pas que les employés pourraient devenir nerveux et exiger néanmoins une compensation pour l’inflation si les taux d’inflation atteignaient maintenant un niveau qui n’a pas été vu depuis de nombreuses années ?
Cela ne semble pas être le cas pour le moment. Et si l’on regarde les anticipations d’inflation, à la fois celles qui peuvent être dérivées des marchés financiers et celles qui résultent des enquêtes, alors la plupart des gens ne s’attendent pas à une inflation plus élevée à plus long terme. Les anticipations d’inflation ont augmenté, mais elles sont inférieures à notre cible d’inflation de 2 %. Nous ne voyons aucun désencrage des anticipations d’inflation.
Personnellement, n’avez-vous jamais douté que l’inflation pourrait persister plus longtemps que ne le prédisent actuellement vos experts ?
Je me pose cette question encore et encore. Pour y répondre, vous devez considérer ce qui est à l’origine des taux d’inflation élevés actuels. Je distinguerais trois groupes de facteurs déterminants. Les premiers sont des effets de base statistiques qui sont liés à la pandémie, comme la baisse de la TVA en Allemagne l’an dernier et son inversion, qui poussent désormais fortement la hausse des prix par rapport à l’année précédente. Des effets pandémies passagers similaires peuvent être observés en ce qui concerne les vacances à forfait, par exemple. Ces facteurs disparaîtront automatiquement l’année prochaine, car ils ne seront plus pris en compte dans la comparaison d’une année sur l’autre. Les goulots d’étranglement de l’approvisionnement constituent un deuxième groupe de facteurs. La demande a bondi après la fin du premier confinement alors que l’offre est toujours limitée. Ces goulots d’étranglement, par exemple, des puces informatiques, des conteneurs et de la capacité de transport routier persistent évidemment plus longtemps que nous ne l’avions initialement pensé. Mais la situation s’améliorera progressivement l’année prochaine à cet égard également. Le troisième groupe est celui des prix de l’énergie. Nous nous attendons à ce que l’évolution des prix de l’énergie se stabilise au moins l’année prochaine.
Mais personne ne peut sûrement savoir avec certitude comment les prix du pétrole, par exemple, évolueront l’année prochaine ?
Nous voyons au moins de bonnes raisons pour lesquelles la forte hausse des prix de l’énergie ne durera pas jusqu’au second semestre 2022. Il n’y a en tout cas aucune attente sur les marchés à terme du pétrole que la hausse des prix se poursuive. Mais nous cherchons à évaluer et à considérer autant de sources d’information sur ce sujet que possible.
Lire la conversation complète – Cliquez ici
Christine Lagarde • Suite – Présidente de la Banque centrale européenne •
Lors de la réunion de l’Eurogroupe d’aujourd’hui, nous avons discuté des perspectives économiques positives dans la zone euro, les politiques monétaire et budgétaire soutenant une forte reprise. Nous sommes convaincus que la hausse actuelle de l’inflation est transitoire. Nous avons également échangé sur les objectifs d’un euro numérique.
Réponse de Dr. Said El Mansour Cherkaoui
Dans un monde subdivisé par rapport aux ressources naturelles et par le degré de participation dans l’offre et la demande globale, les signes de la crise représentent seulement des indicateurs pour les institutions financières internationales dont la croyance ferme et qu’à terme le marché serait capable de corriger ses excès, allant même jusqu’à adopter la thèse du « nouveau paradigme ».
Avec cette auto-assurance est basée sur la croyance que la croissance passe désormais par des cycles économiques de plus en plus longs et des taux de développement de plus en plus élevés, avec une faible inflation et une productivité accrue, grâce à l’efficacité et l’innovation apportées par les nouvelles technologies. Rostow en serait ravi et Keynes serait impressionné alors que Friedman serait soulagée, le tout sans aucune considération pour le développement du facteur humain.
Pour ces décideurs, il existe des collatéral damages sous forme de mésaventures financières fréquentes, avec toutes les tragédies humaines et politiques qu’elles entraînent, elles n’en demeurent que des mésaventures inévitables sur la voie de l’eldorado économique.
Le taux d’intérêt sert comme levier telle que la « Main Invisible » qui régule indirectement n’importe quel marché intégré dans le monde financier et marchand. Il est largement admis que l’instabilité financière est profondément enracinée dans la crise financière affectant le fonctionnement des marchés qui impose des recommandations aux économies émergentes et en développement dans le seul but d’en faire des bénéficiaires de prêts et de transferts financiers. Ces mouvements de capitaux indirects servent à alléger l’impact des dépenses et des déficits résultant des investissements entrepris par les pays émergents et en voie de développement dans la mise en place d’une infrastructure et des opérations transformatrices afin de pouvoir rivaliser / concurrencer avec leurs pairs pour l’attraction d’investissements directs étrangers.
Les larges incitations et facilités financières offertes aux investisseurs étrangers ajoutées aux dépenses d’infrastructure ajoutées au faible rendement reçu en échange d’investissements lourds et à long terme d’amortissement réduisent les revenus des trésors. Les États des économies en développement sont ainsi réduit au plafonnement de l’endettement extérieur.
Pourtant, il y a quelque temps, même le Fonds Monétaire International et la Banque Mondiale ont reconnu qu’un grand nombre de leurs interventions non point profité aux pays émergents et en développement qui traversent une crise très sévère, et que la médecine administrée sous forme d’envoi de consultants a eu des second-effets désastreux et les prescriptions présentées sous forme de recommandations se sont prouvées empoisonnantes et même finales comme des overdoses.
Bilans et déclarations de Christine Lagarde : Voir et lire les détails dans ces deux liens
Il y a deux ans, j’ai commencé mon mandat de président de la BCE. C’est très différent de ce à quoi je m’attendais !
La pandémie a été un défi sans pareil et je suis heureux de dire que l’économie de la zone euro est désormais fermement en mode de reprise.
En plus de la réponse à la pandémie, il y a d’autres domaines de progrès dont je suis particulièrement fier :
1️⃣ Notre examen de la stratégie, achevé en juillet, qui fournit une base solide pour la manière dont nous mènerons la politique monétaire dans les années à venir.
2️⃣ Notre feuille de route sur le changement climatique qui définit comment nous pouvons prendre en compte les risques climatiques lors de nos décisions politiques.
3️⃣ Notre décision de lancer la phase d’investigation d’un projet d’euro numérique – cela nous préparera à l’avenir numérique de l’Europe.
https://www.linkedin.com/feed/update/urn:li:activity:6860893770485927936/
Regarder à nouveau:
La présidente Christine Lagarde sur les goulots d’étranglement de l’offre comme l’un des éléments qui poussent actuellement l’inflation.
Christine Lagarde, présidente de la Banque centrale européenne, s’exprime lors d’une conférence de presse sur les résultats de la réunion du Conseil des gouverneurs, à Francfort, en Allemagne, le 28 octobre 2021.
https://www.linkedin.com/feed/update/urn:li:activity:6859761637142929408/
Réponse de Said El Mansour Cherkaoui, Ph.D.
Mme Christine Lagarde – Banque centrale européenne
La politique monétaire européenne doit avoir un objectif universel et ne pas se limiter aux seuls membres de la zone euro.
Le resserrement des normes de crédit lorsque des difficultés existent accentue la pression sur la productivité et la croissance. Les prêts non performants pour leurs amortissements peuvent être vendus aux enchères.
La BCE peut jouer un rôle central dans l’intégration de l’Afrique compte tenu de sa raison d’être qui est le processus d’intégration européenne.
En fait, avec l’essor de la Fintech et la tendance à la monétisation numérique, la Banque centrale européenne devrait être à l’avant-garde de ces évolutions technologiques susceptibles de soutenir la croissance économique et la création d’emplois tout en augmentant la rentabilité et en maintenant la stabilité des prix en Afrique.
Les instruments actuellement utilisés par la Banque centrale européenne doivent augmenter les domaines de leurs opérations et de leurs mises en œuvre pour étendre la politique monétaire en dehors de la zone euro.
Ceci est réalisable à travers les mécanismes des opérations de change, la gestion des réserves de change, et comme mentionné ci-dessus intégrer les opérations de la Banque centrale européenne dans des systèmes de paiement tels que ceux fournis par Fintech permettant des opérations transnationales et en premier lieu en Afrique.
Maintenant, pour votre douce explication courte sur les goulots d’étranglement, vous me faites vraiment rire. C’est quelque chose que nous écoutons à la Sidewalk Radio pas à votre niveau.
Donc si on veut trouver des solutions au niveau de Radio Hood, pas de tire-bouchon pour les goulots d’étranglement il suffit de faire comme les Hussards français, faire sauter le bouchon avec un coup de sabre et voila plus de goulots d’étranglement.
Pas mal Madame Lagarde, En garde Fendez-vous comme les 3 Masterquaires.
Concernant votre déclaration sur le Supply Chain Management, il y a une grande différence entre ce que les usines peuvent produire et quand elles le produisent que vous n’avez pas du tout développé sur cette productivité opérationnelle et sur l’approvisionnement.
Deuxièmement, au niveau de la logistique du transport, il n’y a pas que le fret maritime, il existe d’autres moyens et vecteurs de transport.
Pour le côté maritime, je vais juste vous donner un exemple de mes écrits sur la façon dont le port d’Oakland s’attaque à ce problème avec tack, voici mon article à ce sujet :
Port d’Oakland : Des grues géantes élevées Pourquoi ?
Port of Oakland: Giant Cranes Raised Why?
Said El Mansour Cherkaoui March 12, 2021 Symposia of Determinations I found out about this unusual movement and arrival of these Giant Cranes just a week ago, around March 10, 2021. An article around this date presented this event like a very, very new happening and was developed on the modernization of the Port of Oakland tackling the new challenges raised by the dual competition … Continue reading
Christine Lagarde
- European Central Bank
- International Monetary Fund
- The World Bank
- African Development Bank Group
- Global Leverage
- AFRICANA ENTREPRISE
La cryptomonnaie
Cryptomoney #cryptomonnaie
Réponse de Said El Mansour Cherkaoui, Ph.D. ★
Pour le moment c’est une pure arnaque comme les casinos.
Une monnaie qui flotte sans sens, ni valeur ajoutée productive et croissante et qui ne repose ni sur une réserve monétaire.
Cette réserve devrait être un excédent dont plusieurs transactions interbancaires vérifient et sanctionnent, contrôlent et augmentent sa base de transfert, sa convertibilité [exemple des Banques Centrales et du LIBOR] et ses réalisations sous forme de dépôt, d’échange, de conversion, de règlement, de prêt et de soutien aux productions. intégrés dans le circuit international des échanges régionaux, nationaux et interbancaires.
Ajoutez à cela, Cryptomania n’est pas utilisé pour le paiement de dettes, d’obligations financières telles que les impôts.
Si toutes ces procédures n’existent pas dans l’identité fiduciaire et la valeur financière de Cryptomania, elle ne peut donc prétendre à une légitimité financière institutionnelle et monétaire légale.
Ce n’est ni le nombre de participants, ni le niveau des transactions, ni le montant réalisé, ni les slogans et discours propagandistes qui donneront une légitimité à la Cryptocratie et à la Cryptorobotech.
Publications de Said El Mansour Cherkaoui sur des sujets connexes
Certaines de mes publications liées au sujet abordé par la Présidente Christine Lagarde peuvent servir de complément à mon commentaire susmentionné tout en présentant le rôle de la Banque mondiale et du Fonds monétaire international dans l’élaboration de l’évolution de l’économie mondiale en mettant l’accent sur les économies des Pays du Sud. (Les articles sont rédigés en Français et/et en Anglais).