Secteur Informel et Subcapitalisme
Introduction:
L’entrepreneuriat n’est pas la solution. Les moyens et les outils financiers sont monopolisés par des individus. Les circuits de distribution et d’approvisionnement sont monopolisés par des individus. Même les investissements réalisés dans le secteur informel sont monopolisés par des individus. Ils servent de prêtes-noms à des grosses légumes et des grosses têtes. Ces dernières se camouflent derrière les pauvres et les miséreux. Cela en fait à la fois des victimes et des travailleurs. Ils n’ont aucune reconnaissance institutionnelle ou droits protégeant leurs conditions de travailleur dans le marché gris.
Selon France 24: 90% des ivoiriens travaillent dans le secteur informel qui représente 40% du PIB.
Le poids du secteur informel est unanimement considéré comme un obstacle au développement de l’économie marocaine. En 2022, le secteur informel représente 41 % des emplois (hors agriculture, administration et collectivités locales). Il représente également 14 % du PIB. On l’accuse de tous les maux : fraude fiscale et sociale, exploitation de la main d’œuvre, corruption et j’en passe. On ne trouvera personne pour en faire l’éloge.
Même les importations des produits que le secteur informel est codifié sous la table. Tout entrepreneur sans une table de négoce ne pourra jamais décoller. C’est un espace de négociation par dessus la table et par dessous la table. Ils ne pourront pas concurrencer les vendeurs soutenus par des Zombies et des Fantômes bien placés dans l’administration locale.
D’autre part, les bourses et les financements par des organisations internationales pour la formation d’entrepreneuriat demeurent une source d’investissement détournée. Ils deviennent aussi un moyen d’achat du loyalisme électoraliste. Cela inclut le favoritisme et les alliances pour le renouvellement des mandats pour les élus locaux.
Le Secteur Informel est issu de la multinationalisation de la chaîne supply pour les produits vendus. Il résulte de l’absence de vecteurs locaux pour la circulation du capital entrepreneurial. Cela affecte la production et la vente des produits locaux, régionaux et nationaux.
Le secteur informel permet la cohabitation de ces deux secteurs antagoniques. Ces secteurs sont contradictoires au niveau de la stratégie de développement national.
Plusieurs produits importés sont saisis par les douanes et vendus sur le marché informel. Aussi, les produits qui sont rejetés de l’exportation. Il y a aussi des produits locaux offshore acquis sous la table. Ces produits sont en principe destinés à l’exportation.
L’imbrication des intérêts entre des administrateurs haut placés au niveau régional permet aussi le financement. Elle permet également le transfert et la répétition de ces transactions. Cela procure une immunité contre les saisies par les forces de l’ordre. Ils peuvent ainsi opérer au grand jour. Ainsi, si un secteur et une économie informelle existent, elle reçoit d’une façon informelle des investissements directs locaux. Ces investissements viennent de régions et souvent de la capitale du pays. Cela permet de traverser plusieurs cascades de financement et d’opération. Ces cascades favorisent le camouflage des investisseurs originaux.
L’économie informelle possède ses propres caractéristiques en fonction de son cadre culturel et historique environnant. L’entrepreneuriat sert comme un tremplin dans le décollage économique régional et même national. Il demeure un phénomène propre aux pays actuellement encore au stade subcapitaliste. Cela contraste avec les pays avancés ou industrialisés qui ont opté pour le redéploiement de leurs productions manufacturières. Ce redéploiement agit comme une parade et un bouclier contre l’accroissement des coûts locaux de production. Il agit également contre l’inflation des prix des matières premières et des produits de consommation courante. Enfin, il combat la cherté du coût de la vie. Toutes ces facteurs impactent les revendications salariales et conduisent à une augmentation des salaires. Cette augmentation érode la compétitivité internationale, la valeur ajoutée et surtout le profit des grandes entreprises nationales et internationales. De ce fait, un rétrécissement de la base industrielle internationale se répercute dans les pays avancés. Cela se répercute sous forme de réduction de l’emploi. Il peut y avoir un déphasage ou bien une immigration des industries vulnérables, appelées en l’occasion par les canards boiteux.
La France et les pays de l’Europe occidentale furent les premiers à subir les répercussions de l’amalgame de ces vecteurs. Ils furent les premiers à subir les causes. La France et d’autres pays d’Europe occidentale ont été les premiers touchés. Ils ont été touchés par la combinaison de ces vecteurs. Ils ont également été touchés par ces causes. Leur réaction de faire venir des travailleurs des pays africains. Ils ont fait venir des travailleurs de Turquie et des anciens pays de l’Europe de l’Est. Cette réaction provoqua ces répercussions. Ils ont fait venir des travailleurs des pays africains, de Turquie et des anciens pays de l’Europe de l’Est. Cette réaction imposa un autre fléau social. Les nouvelles masses travailleuses, en général d’origine rurale et illettrée, furent effectivement sélectionnées sur de telles bases. Elles furent donc considérées comme des solutions temporaires et conjoncturelles.
La France et les pays de l’Europe occidentale furent les premiers à subir les répercussions de l’amalgame de ces vecteurs. Ils furent les premiers à subir les causes. La France et d’autres pays d’Europe occidentale ont été les premiers touchés. Ils ont été touchés par la combinaison de ces vecteurs. Ils ont également été touchés par ces causes. Leur réaction de faire venir des travailleurs des pays africains. Ils ont fait venir des travailleurs de Turquie et des anciens pays de l’Europe de l’Est. Cette réaction provoqua ces répercussions. Ils ont fait venir des travailleurs des pays africains, de Turquie et des anciens pays de l’Europe de l’Est. Cette réaction imposa un autre fléau social. Les nouvelles masses travailleuses, en général d’origine rurale et illettrée, furent effectivement sélectionnées sur de telles bases. Elles furent donc considérées comme des solutions temporaires et conjoncturelles.
L’entrepreneuriat se trouve dans les pays où l’esprit d’entreprise est à sa naissance. Les conditions de son adoption et de sa croissance ne sont pas mises en place. Elles ne sont pas non plus accessibles à celles et ceux qui le méritent le plus.
A travers ces politiques opportunes, les pays avancés cherchaient des réponses. Elles dépendaient de la durée du mandat de celles et ceux élu/es occupant les sphères de la décision nationale. Ils agissaient en défenseurs des secteurs industriels devenus décadents sous les coups brusques des aléas de la conjoncture internationale. La conjoncture est devenue sujette à des crises et à des récessions. Les États-Unis d’Amérique en deviennent les pourvoyeurs et les conducteurs. Ainsi, c’est la recherche de la valeur ajoutée qui domine. Elle est primordiale dans la mise en place des affaires dans les pays avancés. L’obsession du taux de croissance domine également. Dans les pays subcapitalistes désignés par pays en voie de développement, il s’agit plutôt de la survie. Il s’agit aussi de la riposte face au favoritisme, le népotisme et la marginalisation.
DOUKKALA DÉ-COLLAGE – Said El Mansour Cherkaoui · January 4, 2017
Votre Ville le Deauville Marocain Devenu le Dos d’Âne Marocain
Quand on voit cela, il n’y a qu’un pas a franchir pour comprendre pourquoi, ils ont effacé Doukkala de la Carte du Découpage Régional du Maroc
les inégalités sociales au Maroc qui selon les dires des organismes prives bancaires et ils ne peuvent plus les cacher voila les chiffres de ces inégalités sociales qui s’aggravent dans les villes, dans les campagnes et touchent la fragile position des mères marocaines puisque les femmes auxquelles ont rajoute plus de vulnérabilités par de telles persistantes et aggravantes inégalités sociales;
“Selon le Rapport sur le capital immatériel élaboré par Bank Al-Maghrib et le CESE, (Voir aussi nos analyses dans les éditions n°4943 et 4944 du 20 au 23 janvier 2017), les riches consomment 13 fois plus que les pauvres. En 2014 (dernières données disponibles), les dépenses des 10% des ménages les plus aisés représentaient plus du tiers des dépenses totales de consommation (33,8%) contre seulement 2,6% pour les 10% les moins aisés. Ces chiffres brûlants devraient alimenter le débat sur la capacité des pouvoirs publics à garantir l’égalité des chances et des opportunités à l’ensemble des citoyens.
En effet, les inégalités sociales restent particulièrement perceptibles entre le milieu urbain et rural. La campagne concentre plus de 85% de la population en état de pauvreté absolue et 60% de la population se trouvant dans une situation de vulnérabilité. Cette disparité sociale touche essentiellement les personnes âgées, les enfants, les adolescents, et les personnes en situation de handicap.
Pour lutter contre la pauvreté et réduire les inégalités sociales, des avancées ont été réalisées entre 1993 et 2013, grâce à l’initiative nationale du développement humain (INDH). Sur cette période, la dépense annuelle moyenne par habitant s’est nettement améliorée de plus de 50%, passant d’environ 10.000 dirhams à plus de 15.000 dirhams par personne (en dirhams constants de 2014). En parallèle, le niveau de vie des catégories sociales les plus modestes a progressé en moyenne annuelle de 3,6% que celui des catégories intermédiaires (+3,3%) ou aisées (+3,2%). Cela a fait chuter le taux de pauvreté absolue de 15,3% en 2001 à 4,2% en 2014.
Double peine pour les femmes
Côté emploi, malgré une transition démographique favorable, le taux d’activité demeure faible. Au troisième trimestre 2016, il est passé de 47,9% à 46,7%, enregistrant une diminution de 1,2 point. Les inégalités d’emploi touchent particulièrement les femmes avec un taux d’activité qui reste particulièrement faible (23,4% au premier trimestre 2016). Cela pèse fortement sur la dynamique de la croissance et par la suite la richesse globale. Le taux de chômage des femmes (11,2% au premier trimestre 2016) est plus élevé que celui des hommes (9,6%). Paradoxalement, elles sont de plus en plus diplômées.
Le rapport s’inquiète du chômage des jeunes contre lequel aucun remède ne semble efficace. D’une part, plus des deux tiers de la tranche 15-24 ans est sans emploi depuis un an et la situation ne cesse de s’aggraver. D’autre part, le chômage reste fortement corrélé au niveau d’éducation de la population active. Entre le troisième trimestre de l’année 2015 et celui de 2016, le taux de chômage des diplômés (niveau supérieur) représentait 22,3% (voir l’infographie). La fragilité du tissu productif national, le faible niveau d’investissements, notamment dans les secteurs industriels, les rigidités du marché du travail, et la faiblesse structurelle de la demande restent des obstacles très forts à la résorption du chômage des jeunes et à la création de nouvelles opportunités durables
Le poids de la précarité, notamment au sein du secteur informel reste important. Ce qui impacte négativement l’efficacité des politiques menées par l’Etat, ainsi que la compétitivité des opérateurs. Pour la qualité de l’emploi, elle demeure fragile avec plus de 62% des salariés qui exercent sans contrat de travail.
Peu de confiance en la justice
La confiance des citoyens vis-à-vis des institutions publiques est un aspect de la dimension sociale du capital immatériel et donc la richesse globale d’une nation. Les enquêtes menées dans ce sens indiquent qu’en dehors des institutions régaliennes qui bénéficient de la confiance de la population, le sentiment de la défiance s’accentue. En effet, les études montrent que le gouvernement, le parlement, les syndicats bénéficient d’un niveau de confiance relativement faible. Pareil pour les partis politiques. Par ailleurs, les faibles taux de participation enregistrés, lors des différents scrutins, confirment la désaffection des citoyens pour l’offre politique”
Fin de citation. Source: Ces inégalités qui s’aggravent au Maroc, dans Développement 27/01/2017
Analyse des Raisons et des Similarités du Secteur Informel en Amérique Latine pour comprendre le Mouvement des Feracha au Maroc:
Le Secteur Informel, nous avons conduit plusieurs recherches a ce niveau en ce qui concerne l’Amérique Latine qui a vu ce phénomène s’ériger comme alternative a l’inertie bureaucratique des Etats gouvernés a l’époque par des juntes militaires dont l’essentiel de la politique etait de lutter contre ce qu’ils considéraient la subversion militante des syndicats et des partis représentants les travailleurs et les paysans pauvres, donc tout ce qui pouvait de se réclamer de gauche ou de sympathie d’ordre sociale.
Cette lutte acharnée contre les forces sociales étaient paradoxalement menées par les militaires au nom de la sauvegarde de la démocratie et de la religion chrétienne face a ce qu’ils considéraient comme atteinte et menace a l’ordre établi.
Dans cette forme de technocratisation des rouages de l’Etat, puisque celle une élite technocratique pouvait engager et s’engager avec les militaires, le peuple en tant que tel etait laisser pour compte et les intérêts étrangers devenaient la force motrice pour la croissance économique basée sur la discipline et la répression des mouvements sociaux offrant ainsi une main-d’oeuvre docile, relativement beaucoup moindre dans les coûts au niveau du salaire comme au niveau des autres droits et couverture sociale.
Cette nouvelle classe de travailleurs etait donc conditionnée par l’embrigadement militaire et technocratique pour le bien des grandes compagnies internationales tant au niveau de l’exploitation des ressources naturelles, financières qu’humaines. Cette coalition et complicité entre la classe dirigeante et le capital international favorisa et objectiva la creation d’une nouvelle base sociale du pouvoir a partir d’un amalgame de l’ancienne petite moyenne classe des entrepreneurs ayant épousé les principes d’une telle internationalisation docile des travailleurs locaux et la technocratie qui était la prolongation d’allure civile des enseignements militaires sur la sauvegarde du patrimoine chrétien, de la démocratie d’ordre nationaliste et martiale et aussi comme réponse aux nouvelles de l’internationalisation du capital productif et commercial.
Dans ces enchaînements multilatéraux et d’ordre de complémentarité entre ce qui fut appelé le centre et la périphérie, les classes paysannes marginalisées des terres devenues la cible d’une exploitation internationale et les autres strates urbaines ne pouvaient plus adhérer ou défier une telle stratégie de collaboration internationale; elles demeuraient ainsi a la dérive et furent ainsi contraintes de gonfler les villes par une exode rurale devenant le propre de l’accroissement de la démographie des bidonvilles et des constructions de logement n’ayant et ne répondant a aucune normes officielles.
Les besoins d’une telle construction combinée a d’autres et vu la situation irrégulière de toutes les actions et interactions correspondantes ainsi que les initiatives prises par ces nouvelles couches sociales ayant émigré en ville, furent ainsi le berceau du secteur informel qui se développait dans la nuit et en dehors de tout contrôle de l’Etat central ou des autorités locales et régionales.
En somme, voila grosso modo comme ce phénomène du secteur informel fut crée pour combler le vide laisser par la désertion de l’Etat militaire des secteurs sociaux ne répondant pas a la logique de l’internationalisation de l’économie nationale et a la sécurisation des créneaux sociaux concurrents ou menaçants. L’ennemi n’etait plus aux frontières, il etait identifie dans un autre voisin intérieur celui qui revendique les vrais droits démocratiques.
Face a cette dureté des régimes militaires, les tenants du capital etranger voulait aussi avoir des garanties de droit soutenu par la majorité de la nation et non juste par des juntes militaires et leurs soutiens factices et ses prolongations technocratiques. Les militaires n’avaient pas réussi a créer une assise large de légitimité de leurs actions de protection de la religion chrétienne puisque un mouvement de Libération prit place au sein même de l’Eglise qui devient la protectrice des paysans pauvres démunis de leurs terres et jetés dans les rues des nouveaux Shanti town.
Cette dislocation intérieure du pouvoir central porta un coup dur a l’harmonie religieuse visée par les militaires et sapaient la revendication centrale de la défense de l’Occident Chrétien contre l’Athéisme des militants de gauche représentant des intérêts communistes étrangers. La Guerre Froide trouvait aussi ses limites idéologiques dans une telle perte du soutien direct de l’Eglise. Les prêtres et les cardinaux devenaient du jour au lendemain des victimes de la répression comme le reste de la population engagée.
C’est effectivement cette nouvelle théologie de la Libération qui asséna un coup fatal aux régimes militaires en Amérique Latine qui fut déclenchée par l’assassinat de Monseigneur Romero au Guatemala. Face aux effets néfastes de telle campagne répressive, le capital etranger senti le vent tourner et opta pour plus de reformes et d’ouverture pouvant aboutir a ce qui fut désigné comme la nouvelle formule de développement pour ces masses délaissées socialement en prônant effectivement une nouvelle stratégie nommée pour la circonstance comme un dépassement des périodes noires transitoires de la croissance économique doublée de répression sociale, on appela donc cette stratégie:
“le Développement Durable et la Bonne Gouvernance” en lui donnant plus de poids et la présentant comme une innovation, on y ajouta le sens de responsabilisation basé sur des avancées démocratiques notamment par la multiplication des partis politiques et des échéances électorales ainsi que par une plus grande condensation du découpage et de la désignation de la régionalisation administrative doublée d’une plus large division par districts électoraux.
Cette ouverture s’était aussi traduite par une tolérance plus grande du secteur informel, puisqu’il fut considéré dorénavant comme levier de changement social et économique faisant parti de ce concept de Développement Durable.
Said El Mansour Cherkaoui · April 9, 2015
Exode Judaïque, Exil Intellectuel et Exportation Manouvrière
Un article qui n’arrive pas a prendre des rides même si les temps ont changé alors que notre culture locale et régionale a subi des alternances “modernistes” et non modernisatrices. Ces coups-bas furent synchronisés en premier a travers la nouvelle intégration de l’entité marocaine citadine et cela a travers les rouages de la négociation avec la Métropole de France.
En second, l’autre élément concomitant et pourvoyeur s’était réalisé par les manifestations locales et par les effets de démonstration culturelles provenant de la consommation élitiste des sphères sociales éduquées a la Française et cherchant au delà du mouvement d’indépendance politique a maintenir une jonction économique et consommatrice directe avec la France.
A travers de telles connexions, une substitution de l’appropriation des outils de production légués par les colons fut entreprise au profit des nouvelles classes issues ou pivotant dans la mouvance du parti de l’Istiqlal.
Le besoin d’instaurer une nouvelle forme d’alliance fut ainsi véhiculer par les nouveaux besoins de gestion, de reproduction et d’administration des secteurs industriels, bureaucratiques, sécuritaires et éducationnels. Le savoir-faire Français demeurait la référence centrale pour la garantie et la préservation des nouveaux acquis et des privilèges correspondants par cette nouvelle classe urbaine, entreprenante et gestionnaire tant dans les rouages de l’Etat que dans les mécanismes de la reproduction des bases de la mise en valeur des investissements. En fait une symbiose devenait nécessaire et fut donc implémenter dans l’occupation et l’héritage des centres de décisions tant au niveau de l’appareil de l’Etat que celui productif au niveau agricole qu’industriel.
Il en résulta une dualité culturellement antagoniste et des fois même conflictuelle a travers notamment une importation des valeurs mercantiles et consommatrices doublée d’une utilisation des experts étrangers et la formation d’une élite professorale française instillée dans le tissu éducatif marocain a travers la coopération technique avec la France qui en échange facilita paradoxalement une exportation des intellectuels et de la main d’oeuvre marocaine vers les pays d’Europe occidentale.
La correspondance involontaire entre cet élans intellectuel cherchant un ressourcement occidental et l’impact du dépeuplement de ressources humaines régional du a l’exode rurale vers les métropoles occidentales imposèrent toutes les deux d’une façon propre et distancié un profond, un involontaire mais simultané et différencié impact dans l’origine et l’évolution sociale et économique de chacune de ces nouvelles composantes sociales marocaines.
L’un des premiers résultats palpables de cette dualité extrapolée fut en premier la réduction et en second la fusion si ce n’est l’altération profonde des bases et des liens indépendance de nos traditions familiales, tribales et même individuelle surtout en ce qui concerne la cohésion des valeurs traditionnelles qui avaient imprégnées de particularités populaires les croyances religieuses dans les régions du Maroc Profond.
Par cette graduelle “émancipation” a l’égard des références et des symboles de la culture populaire, les fonctions citadines et leur façon de vivre devinrent vulnérables aux répercussions externes résultantes des nouvelles formes d’intégration du Maroc dans le Marché du Travail International.
A cette jonction et ce clash culturel, le Maroc subit un tournant historique dans l’évolution de ses propres mécanismes de production et devint plus sensibles aux effets et aux contre-coups de la concurrence internationale entre les nations cherchant a s’asseoir et a récupérer certaines pertes dues aux conséquences de la Seconde Guerre Mondiale, les incertitudes de la reconstruction en Europe face a l’édification du bloc des pays de l’Est, les effets des conflits régionaux alimentés par la Guerre Froide, les continuelles modifications du système monétaire international et ses effets sur la décolonisation politique.
En cela, les rapports inter-confessionnels ont suivi la même trajectoire d’extrapolation et d’extériorisation pour épouser et intégrer des dimensions nouvelles d’ordre idéologiques, politiques et institutionnelles qui régissent les interactions et les différentiations entre les entités étatiques régionales et lointaines mais deviennent des données propres a la définition et a l’expression des relations internationales entre les peuples et leurs Etats respectifs a travers l’édification d’une proximité et une identification purement d’ordre idéologique.
Face a l’émergence de ces nouvelles exigences pour le contrôle des régions et des zones d’influence, y compris la mise en place de stratégies d’intervention même secrète mais légitimées en tant qu’une sauvegarde de l’intérêt National, le Maroc fut amené a contribuer par sa propre population en Europe comme tout ailleurs dans la récupération des vestiges des anciens formes de domination culturelle par l’Occident et dans la consolidation des bases nouvelles de la production internationale et ses fondements basés sur la multinationalisation et l’internationalisation de la division du travail en fonction des cultures régionales encore résistantes ou authentiques si ce n’est originelle.
C’est dans cette voie que le Maroc perdant une partie de sa population (Judaïque, Intellectuelle et Manouvrière) fut emmené a épouser un statut d’Economie Subcapitaliste; pour mieux cerner ce concept de Subcapitalisme que j’ai crée, voir ma thèse de doctorat en University of Paris III: Sorbonne Nouvelle intitulée “Economie politique du subcapitalisme en amérique latine (1830-1930) : Argentine, Brésil, Chili, Pérou“
Dans cette même optique, le Maroc s’était ainsi engagé dans la mise en place d’une planification le dotant en premier de bases pour l’insertion internationale suite aux recommandations des grands groupes financiers internationaux et par la suite dans l’érosion des ses propres fondations de take-off par le biais d’une politique de privatisation des secteurs clés. Ces deux vecteurs demeurent encore incontournables dans le façonnement de l’évolution économique et financière du Maroc, si ce n’est dans le renouvellement et la consolidation des bases de négociation et d’insertion dans la Nouvelle Division Internationale Technologique. Par cette voie, même le secteur informel devint une source de productivite et d’emploi pour les masses populaires égarées dans cette confusion culturelle du Maroc alternant “le Modernisme Occidentalise,” la Religiosité Divine, et les Traditions Populaires” sauvegardées pour des besoins touristiques, de consommation et d’orientation privées dont les vrais bénéficiaires demeurent les investisseurs étrangers dans les circuits et les services adjacent et en aval et en amont de l’industrie du tourisme.
A travers ces rouages de manipulation et de dépendance extraverties, le Maroc ayant perdit une part de sa propre population (Judaïques, Intellectuelle et Manouvrière) devint ainsi une économie sujette aux altérations et aux influences extérieures sans pour autant posséder une alternative de décision sur les réelles orientations nécessaires a un développement national utilisant les ressources nationales a tous les niveaux de ses propres besoins nationaux.
J’ai rédigé quelques articles relatifs a cette tendance qui n’est pas seulement propre au Maroc mais peut être observé dans plusieurs pays “Tiers-Mondistes.”
L’Afrique Entre dans l’Entrepreneuriat de Plein Pied
Sadikh DIOP · J’ai écrit hier : “le secteur informel de la presse”… et quelqu’un m’envoie un Inbox pour me dire : “grand tu abuses”… Ce qui me fascine le plus dans ce pays, c’est l’extraordinaire capacité des gens à se voiler la face … a faire semblant de ne rien voir…
Vous avez un secteur médiatique informel (en bonne partie pour ne pas dire presque tous les médias privés), vous avez des marchands ambulants de l’info pour ne pas dire des marchands ambulants “d’opinion” qui font le tour des Louma/marchés (plateaux télé et chaines youtube) pour vendre de la friperie non réglementée. La plupart des Louma (médias) ne respectent rien…
Qu’est ce qui leur différencie du secteur informel (pas d’ état financier pour certains, pas de déclaration fiscale pour la plupart, pas de cotisation sociale presque pour tous, des ambulants/rangu man pour animer les plateaux…)?
Pour les médias publics, ils bénéficient des fonds du contribuable mais ils sont incapables de “sortir d’usine” des produits impeccables…
Réwmi lifi nekoul secteur informel bariwoul dei…
Selon France 24: 90% des ivoiriens travaillent dans le secteur informel qui représente 40% du PIB.
Ahoua Don Mello · December 31, 2023, Mes vœux pour 2024
400 000 Jeunes sortent du système de formation chaque année en Côte d’Ivoire dont 25% trouvent un emploi dans le secteur public et privé formel. Les 75% alimentent les réseaux migratoires et le secteur informel licite et illicite, Ce dernier secteur comprenant les vols, l’escroquerie, le trafic d’armes, d’organes humains et de drogue. Ces trafiquants deviennent des proies faciles du djihadisme qui frappent aux portes du pays par effet de contagion. Le désespoir de ces jeunes, illustre d’ailleurs la situation globale du continent Africain.
Pendant ce temps, 80% des richesses produites et 80% des bénéficiaires de la dette échappent aux acteurs locaux, conséquence du pacte économique colonial et postcolonial qui réduit considérablement le contenu local de la croissance et de l’endettement.
Sans rupture du pacte économique postcolonial et une révolution sécuritaire, monétaire, digitale, ferroviaire, maritime, aérienne, énergétique et pédagogique capables de provoquer une révolution industrielle accélérée et intégrée qui absorberait tous ces jeunes, la Côte d’Ivoire en particulier et l’Afrique en général, courent le risque d’être des théâtres d’expansion du djihadisme, de la pauvreté, du surendettement et de toutes sortes d’activités illicites. La montée de l’extrême droite en Europe et du djihadisme en Afrique ferme les portes de la solution migratoire et du secteur formel et informel licites.
Seul un gouvernement souverain ouvert à tous les pôles dans un monde multipolaire, peut tirer le meilleur de chaque pôle pour faire du pôle Africain le meilleur des meilleurs.
Laurent GBAGBO, locomotive de la gauche et de l’opposition incarne cet espoir. Se battre pour son inscription sur la liste électorale, est la condition pour réaliser cette rupture et cette révolution au risque de voir la guillotine juridique écarter les têtes qui chercheront à incarner cet espoir partout en Afrique. C’est donc la suite logique du combat pour la souveraineté de l’Afrique.
Bonne et heureuse année 2024 à toutes et à tous. – Ahoua DONMELLO
Issakha Mbaye · @URGENT : Soutien de l’Etat au secteur informel
Idrissa Seck président du parti rewmi: Nous pensons que la construction du pays doit d’abord passer par un soutien abondant et ferme de l’Etat en direction de ceux qui entreprennent, de ceux qui ont le courage et l’initiative de se réveiller et de se mettre en mouvement pour créer de la ressource, pour créer de la richesse, pour entretenir leur famille
l’informel n’est pas une fatalité mais plutôt une niche d’opportunités. Tous les jours ces travailleurs sont en quête de revenus, quelque faible que cela puisse être, pour assurer leur dépense quotidienne, nourrir leur famille, les loger, financer l’éducation et la santé de leur famille. Et c’est quelque chose qui me touche personnellement puisque mon père était dans le secteur informel. Il m’est arrivé plusieurs fois de porter son baluchon, de l’amener au marché avant d’aller à l’école. Si cela a pu produire un ancien ministre du Commerce, un ministre d’État, un Premier ministre qui aspire à diriger le Sénégal, c’est la preuve qu’avec le courage, avec l’endurance, avec la volonté de travailler, on peut y arriver. Et c’est ce que je souhaite à toutes les familles du secteur informel du Sénégal
La Solution Radicale du Gouvernement Ivoirien pour le Secteur Informel – Table-Rase
FRANCE 24 ·
“Ils ont cassé ma maison. […] On va finir par partir et Abidjan va rester pour les riches.”
À Abidjan, en #CôtedIvoire, mendiants et vendeurs ambulants voient leurs biens saisis et leur matériel détruit. Le gouverneur entend lutter contre le “désordre urbain” avec la création d’une nouvelle brigade de police spéciale
90% dans le secteur informel
40 % du PIB
Mais en détruisant tous ça l’objectif c’est quoi en faite ?
On se rappelle tous de vos projets de gouvernement lutter contre la pauvreté la vie chère,mais sérieux vie chère la on n’a vue ça avec avec vous
On se trouve dans le contexte où le riche devient de plus en plus riches et le pauvre de plus en plus pauvre.
On ne gère pas une nation avec seulement un projet de gouvernement,mais aussi avec le coeur
Une théorie des économistes soutien que lorsque des personnes décident de partir dans d’autre pays c’est parce que les conditions de ce pays sont plus favorable à celle de leurs pays d’origine
On ne peut pas dire lutter contre l’immigration clandestine si nous même sommes acteurs de celà
Marc Aurèle Touré ·
Où est l’objectivité !
Quand vous délogez les travailleurs du secteur informel sans proposer d’alternatives(que feront ils? Quelle sera l’incidence sur la qualité de vie?quel sera le taux de banditisme ?)
Quelle est la cohérence !
Quand les services municipaux prélèvent des taxes sur le secteur informel et ne font rien pour défendre leur cause?Quand vous dites des contre-vérités au peuple ?
Que l’Etat fasse semblant face à la paupérisation et la déception grandissante ?
Que dire!
Lorsque les chefs sont de mauvais exemples (aucune ampathie,manque d’intégrité, prevaricateur en chef?)
FUIR ET PARTIR MOURIR DANS L’OCÉAN NEST PAS UNE OPTION OU VIVRE COMME DES DÉGLINGUÉS DANS LES CENTRES D’ACCUEIL EN OCCIDENT N’EST PAS VIABLE.
Personne ne fera notre bonheur sans nous..
oui la liberté s’arrache, elle s’arrache avec tact,elle s’arrache avec intelligence et elle s’arrache avec le cœur.
Présidence du Faso ·
Secteur informel : le Chef de l’État échange avec les acteurs sur la problématique de l’insertion socioprofessionnelle des jeunes
(Ouagadougou, 13 novembre 2023). Le Président de la Transition, Chef de l’État, le Capitaine Ibrahim TRAORE, a reçu en audience ce lundi matin, le Conseil national de l’économie informelle du Burkina Faso. Accompagné du ministre en charge de la jeunesse, Boubakar SAVADOGO, les membres du conseil sont venus échanger avec le Chef de l’État sur la problématique de l’insertion socioprofessionnelle des jeunes.
Pour le ministre des Sports, de la Jeunesse et de l’Emploi, Boubakar SAVADOGO, il a été question du placement en position de stage des jeunes dans les entreprises du secteur informel. « Dans son appel le 17 janvier dernier à l’Université Joseph KI-ZERBO, le Chef de l’État a souhaité qu’on fasse en sorte que les jeunes apprennent rapidement des métiers pour rentrer plus facilement dans le monde du travail. Nous avons beaucoup de jeunes diplômés aujourd’hui, qui ont du mal à s’insérer dans le monde du travail ; et il y a des entreprises du secteur informel qui sont disposées à les recevoir pour leur permettre de comprendre le milieu économique de notre pays », a indiqué le ministre SAVADOGO.
Sur une prévision de 200 jeunes à placer en position de stage, l’initiative enregistre aujourd’hui plus de 3000 demandes de stages dans les entreprises du secteur informel.
Pour le président du Conseil national de l’économie informelle du Burkina Faso, Salifou NIKIEMA, cette initiative va permettre à beaucoup de jeunes diplômés de faire une immersion dans le monde du travail au sein de plusieurs entreprises du secteur informel. Selon lui, le Chef de l’État a encouragé le Conseil national de l’économie informelle et a invité tous les acteurs à une synergie d’actions en vue du renforcement de l’économie nationale.
Direction de la communication de la présidence du Faso
En RDC, les femmes entrepreneuses peinent à rentrer dans l’économie formelle
En République démocratique du Congo, plus de 80% des femmes entrepreneuses évoluent dans le secteur informel. Ce qui ne leur permet pas de développer leur activité ni de contribuer aux ressources fiscales congolaises. À Lubumbashi, une structure de la société civile, Heshima International, qui a récemment organisé un forum des femmes entrepreneures de RDC, encourage la formalisation de ces entreprises.
Comprendre les #inégalités hommes-femmes dans le secteur informel
Les chiffres parlent d’eux-mêmes : malgré leur nombre égal dans la population mondiale, les #femmes ne sont pas également représentées dans le monde du travail.
Cette disparité se creuse encore plus dans le secteur informel, où elles rencontrent des défis uniques.
Une récente étude a mis en lumière que les entreprises détenues par des femmes dans le #SecteurInformel affichent une productivité du travail inférieure d’environ 15,6 % à celles détenues par des hommes. Ces écarts reflètent des réalités complexes liées à l’éducation, à l’expérience de gestion, à l’accès aux ressources et aux facteurs structurels.
Pourtant, le secteur informel offre des opportunités uniques en termes de flexibilité et d’accessibilité. Cependant, il est crucial de reconnaître et de surmonter les obstacles auxquels les femmes sont confrontées, notamment en matière d’accès aux ressources et de promotion de leur productivité.
Cette étude souligne l’importance de politiques et de programmes ciblés visant à soutenir les entreprises féminines dans le secteur informel, à renforcer l’éducation et la formation, ainsi qu’à promouvoir une culture inclusive et égalitaire.
En savoir plus : Mieux comprendre les inégalités hommes-femmes dans le secteur informel – 06 décembre 2023
Le secteur informel en Guinée englobe une variété d’activités économiques non régulées, allant du commerce de rue à l’artisanat, en passant par les services de transport et les petites entreprises familiales. Selon les statistiques de 2024, environ 70% de la population active guinéenne travaille dans ce secteur. Cette prédominance s’explique par plusieurs facteurs, notamment la faiblesse des opportunités d’emploi dans le secteur formel, le manque de qualifications professionnelles et les obstacles administratifs à la création d’entreprises formelles.
Latin America: Informal Sector, Electronic Commerce and Subcapitalism
Dr. Said El Mansour Cherkaoui avec Dr. Jacques Chonchol, Ancien Ministre d’Agriculture dans le Gouvernement de Salvador Allende (Chili), Directeur de Recherches / Professeur a l’Institut des Hautes Etudes de l’Amérique Latine, Paris, 1992.
DIAL 2575
AMÉRIQUE LATINE – Essor du travail informel
Eduardo Tamayo – mardi 16 juillet 2002, par Dial
L’évolution de l’économie ces dernières années a souvent eu un coût social important, particulièrement dans les pays en développement. La dégradation des conditions de travail est marquée notamment par la part croissante de l’activité économique réalisée en dehors des structures légales établies, dans ce qu’il est convenu d’appeler le secteur informel. Dans cet article diffusé par l’agence de presse Alai/América latina en movimiento (18 juin 2002), Eduardo Tamayo revient sur ce phénomène mondial préoccupant.
Loi et Ordre et Intérêt National aux Etats-Unis: Équilibre des Forces Ambivalent dans la Faiblesse
Said El Mansour Cherkaoui August 24, 2014 · La poursuite de la Paix par les administrations de Washington est figée. Elle est complètement arrêtée. Elle n’avance pas du tout. Elle est sans issue. Cette situation est symbolisée par cette fenêtre/porte. Au niveau national et au sein de ses propres frontières, les Etats continuent de lutter contre la criminalité et l’accroissement des délits qui ne sont Continuer de lire plus – Publié August 28, 2020
Libéralisme pour le Capitalisme National et Protectionnisme pour le Commerce International
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La France En Marche et le Libéralisme en Panne dans les Démarches du Marché International
Les Conditions Permissives de la Désindustrialisation en France. Au cours des années 80, les différences entre les pays non occidentaux et Tiers-Mondistes sont devenues évidentes. Cela concerne le développement économique. Elles sont aussi devenues évidentes quant à la mise en œuvre de la stratégie industrielle. L’Asie de l’Est et du Sud-Est a continué de croître rapidement en maintenant des …… Continuer de lire plus Publié August 31, 2020
Juste pour situer ce phénomène, le Mexique fait partie de l’Accord Canada–États-Unis–Mexique (ACEUM). Il a donc des partenaires hautement développés. Néanmoins, c’est le secteur informel qui est dominé par les entrepreneuses. Ce secteur fournit le plus d’emploi tant au niveau du gendre que celui de la famille.
Secteur Informel en Amérique Latine
Au niveau de ce que l’on appelle le Secteur Informel. J’ai personnellement conduit plusieurs recherches à ce niveau. Ces recherches concernent l’Amérique Latine.
Le secteur informel du Pérou, du Brésil et de la Colombie s’était érigé comme une alternative. Le Mexique aussi en faisait partie, pour ne citer que les plus en vue. Il offrait une réponse à l’inertie bureaucratique des États. Ceux-ci étaient gouvernés a l’époque par des juntes militaires ou des -bureaucrates-technocratiques. L’essentiel de leur politique était de lutter contre ce qu’ils considéraient la subversion militante des syndicats. Ils combattaient aussi les partis représentants les travailleurs et les paysans pauvres. Leur hantise provenait donc de tout ce qui pouvait de se réclamer de gauche. Ou de sympathie d’ordre socialisante. Cela sans être pour autant communiste ou socialiste dans le vrai sens du concept idéologique et politique. … Lire la suite
Cette lutte acharnée contre les forces sociales étaient paradoxalement menée par les militaires. Ils agissaient au nom de la sauvegarde de la démocratie et de la religion chrétienne. Ils faisaient face à ce qu’ils considéraient comme atteinte et menace à l’ordre établi national. Donc une coloration nationaliste justifiait l’atteinte à la sécurité de l’appareil de l’Etat dominé par une alliance militaro-bureaucratique et technocrate. Cette religiosité de la dictature militaire apaisait l’Eglise. Elle ralliait l’Eglise à la cause des régimes autocratiques et militaires. Ces régimes craignaient une percée institutionnelle des fractions communistes au sein des communautés populaires et des groupements sociaux. Ce nouvel rapprochement et intégration de l’élément religieux fut aussi imposé par le fait. Le populisme avait démontré ses limites avec les alliances avec régimes fascistes d’Europe. Cette alliance entre l’Eglise et les Militaires ne montra ses limites qu’après leur commun conservatisme fut fissuré. Leur conservatisme a été fissuré par l’émergence d’initiatives des prêtes embrassant la Théologie de la Libération. Ils reprennaient le flambeau de la résistance des premiers Jésuites arrivées en Amérique Latine. Ils opposaient les abus exercés contre les populations “indigènes – amérindiennes”. Ils dénonçaient les violences exercées contre ces populations par les colons Européens et Ibériques.
Dans cette forme de technocratisation des rouages de l’Etat, une élite technocratique pouvait engager et s’engager avec les militaires. Le peuple en tant que tel était laissé pour compte. Des aides et des faveurs fiscales, financières et même logistiques furent octroyées aux grands groupes d’intérêts étrangers. Les multinationales devenaient ainsi la force motrice pour la croissance économique. Cette croissance était basée sur la discipline et la répression des mouvements sociaux. Cela offrait ainsi une main-d’œuvre docile. Les coûts étaient relativement beaucoup moindres au niveau du salaire comme au niveau des autres droits et couverture sociale. La protection sociale demeurait donc défaillante. Parallèlement, un dosage minutieux d’insécurité sociale était répandu. Il était renforcé par la propagande sur le spectre diabolique des régimes “communistes”. La bureaucratie profitait de la précarité sociale de l’emploi informel. Celle-ci devenait une source d’additionnels revenus à travers la corruption.
Une nouvelle classe de travailleurs était donc conditionnée par l’absence d’alternatives sociales d’émancipation. L’embrigadement militaire et technocratique servait au bien des grandes compagnies internationales. Cela se faisait tant au niveau de l’exploitation des ressources naturelles, financières qu’humaines. Cette coalition et complicité entre la classe dirigeante d’élite et le capital international comprenait des éléments militaro-bureaucratique-technocrate. Elle favorisa la création d’une nouvelle base sociale du pouvoir. La coalition impliquait des éléments militaro-bureaucratique-technocrate et le capital international. Ils formèrent une nouvelle base sociale de pouvoir. Cela se fit en amalgamant l’ancienne petite moyenne classe des entrepreneurs. Ces derniers avaient épousé les principes d’une telle internationalisation. La docile technocratie se joignit à eux. Cette dernière prolongeait de manière civile les enseignements militaires sur la sauvegarde du patrimoine chrétien. Elle assurait aussi la démocratie d’ordre nationaliste et martiale. C’était également une réponse aux nouvelles de l’internationalisation du capital productif et commercial.
Dans ces enchaînements multilatéraux et d’ordre de complémentarité entre ce qui fut appelé le centre et la périphérie, les classes paysannes étaient marginalisées. Il y avait des enchaînements multilatéraux. Ils étaient d’ordre de complémentarité entre ce qui fut appelé le centre et la périphérie. Les terres devenaient la cible d’une exploitation internationale. Les classes paysannes ne pouvaient plus adhérer. Elles étaient marginalisées. Ces terres étaient devenues la cible d’une exploitation internationale. Elles ne pouvaient pas adhérer à de telles conditions. Elles ne pouvaient plus défier une telle stratégie. Ces terres étaient devenues la cible d’une exploitation internationale. Les autres strates urbaines ne pouvaient plus adhérer ou défier une telle stratégie. Elles demeuraient ainsi à la dérive. Elles furent ainsi contraintes de gonfler les villes par une exode rurale. Cela devenait le propre de l’accroissement de la démographie des bidonvilles. Les constructions de logement n’avaient et ne répondaient à aucune normes officielles.
Les besoins d’une telle construction combinée a d’autres ont été essentiels. La situation irrégulière de toutes les actions et interactions correspondantes a changé les dynamiques. Les initiatives prises par ces nouvelles couches sociales ayant émigré en ville ont aussi contribué. Il y a eu de nouvelles dynamiques. Celles-ci furent ainsi le berceau du secteur informel. Ce secteur se développait dans la nuit. Il se développait en dehors de tout contrôle de l’Etat central ou des autorités locales et régionales.
En somme, voila grosso modo. Ce phénomène du secteur informel fut crée pour combler le vide. Ce vide a été laissé par la désertion de l’Etat militaire des secteurs sociaux. Ces secteurs ne répondent pas à la logique de l’internationalisation de l’économie nationale. Ils ne répondent pas à la sécurisation des créneaux sociaux concurrents ou menaçants. L’ennemi n’était plus aux frontières, il était identifié dans un autre voisin intérieur celui qui revendique les vrais droits démocratiques.
Face a cette dureté des régimes militaires, les tenants du capital étranger voulaient aussi avoir des garanties de droit. Ces garanties devaient être soutenues par la majorité de la nation. Elles ne devaient pas être soutenues juste par des juntes militaires, leurs soutiens factices et ses prolongations technocratiques. Les militaires n’avaient pas réussi à créer une assise large de légitimité. Ils n’avaient pas légitimé leurs actions de protection de la religion chrétienne. Un mouvement de libération prit place au sein même de l’Église. L’Église devint la protectrice des paysans pauvres démunis de leurs terres et jetés dans les rues. Elle devint aussi constructrice des nouveaux Shanti town.
Cette dislocation intérieure du pouvoir central porta un coup dur à l’harmonie religieuse visée par les militaires. Elle sapait aussi la revendication centrale de la défense de l’Occident Chrétien. Les militaires tentaient de contrer l’athéisme des militants de gauche représentant des intérêts communistes étrangers. La Guerre Froide trouvait aussi ses limites idéologiques dans une telle perte du soutien direct de l’Eglise. Les prêtres et les cardinaux devenaient du jour au lendemain des victimes de la répression. Ils souffraient comme le reste de la population engagée.
“Le Développement Durable et la Bonne Gouvernance” en lui donnant plus de poids et la présentant comme une innovation. On y ajouta le sens de responsabilisation basé sur des avancées démocratiques. Cela inclut notamment la multiplication des partis politiques et des échéances électorales. Il y a aussi une plus grande condensation du découpage et de la désignation de la régionalisation administrative. Cette dernière est doublée d’une plus large division par districts électoraux.
Cette ouverture s’était aussi traduite par une tolérance plus grande du secteur informel. Il fut considéré dorénavant comme levier de changement social et économique faisant partie de ce concept de Développement Durable. Cependant, la realité sur le terrain demeure toute autre.
Dans les pays d’Amérique latine, le taux d’emploi dans le secteur informel est même très élevé. Une augmentation rapide le caractérise par rapport à l’ensemble des emplois urbains. Le taux est passé de 50 % en 1990 à 58 % en 1997. Enfin, il se situe autour de 70 % (en moyenne). Ce chiffre, assez stable dans le temps, représente environ 35 % du PIB (en moyenne).
Dix-huit millions de personnes sont employées comme domestiques dans des foyers latino-américains. Cela représente 7 pour cent du total de la population employée. Presque 80 pour cent d’entre elles sont soumises à des conditions de travail informelles. Par conséquent, elles sont privées de la protection de la sécurité sociale. Elles touchent des salaires de misère. Elles effectuent des journées de travail épuisantes. Comme le souligne un rapport du Bureau régional de l’OIT publié aujourd’hui [11 juillet 2016].
Le travail domestique est une profession très informelle. Cette profession connaît l’un des plus hauts taux d’informalité en Amérique latine et dans les Caraïbes. Huit travailleurs domestiques sur dix sont touchés par l’informalité. Cela représente 10 pour cent de tout l’emploi informel dans la région. Le Directeur du Bureau régional de l’OIT, José Manuel Salazar, a commenté le nouveau rapport.
M. Salazar a ajouté: «C’est une situation discriminatoire complexe. Elle plonge ses racines dans l’histoire de nos sociétés. Nos sociétés sont basées sur la servitude. Elles reposent sur des attitudes. Celles-ci rendent invisible le travail des femmes, des populations autochtones, des descendants d’Africains et des migrants.»
«Améliorer les conditions de travail pour les travailleurs domestiques est une dette historique. C’est une nécessité. Nous voulons faire un saut qualitatif vers l’éradication des inégalités. Cela inclut les discriminations liées au sexe. Cela inclut aussi la pauvreté dans notre région», a conclu le Directeur du Bureau régional de l’OIT. Source
Les actualités du monde marocain ne sont que des répliques d’autres actualités. Il n’y a aucune publication basée sur une analyse ou une recherche. Vous avez donc besoin d’une meilleure référence. Pour la Banque mondiale, il s’agit de politiques de conditionnalité. Ce ne sont pas des préoccupations profondes concernant les Marocains qui n’ont pas de compte bancaire. Ce n’est pas non plus lié à des préoccupations pour ceux qui n’ont pas de revenus réguliers. Ce dernier est l’élément le plus important à présenter dans toute recherche ou étude sur le système bancaire marocain.
Dans ce classement, la présentation s’est concentrée uniquement sur le dernier trou en cascade des tendances. Elle s’est aussi concentrée sur les flux de revenus en aval. Ces flux proviennent de la source qui est un emploi régulier et reconnu. La propriété d’entreprise, qui sont les 2 bases pour ouvrir un compte courant au Maroc, a été également considérée. Pas d’argent, pas de miel, pas de compte courant, pas de travail, pas d’argent à montrer. De nombreuses transactions au Maroc sont effectuées en espèces. L’argent reste l’autre roi au Maroc, même pour les personnes qui ont un compte courant ou un compte d’épargne. Le système informel n’est pas seulement pratiqué par les citoyens marocains.
De nombreuses nationalités venant également des pays subsahariens le pratiquent également. Ils ont un grand niveau d’adaptation à l’environnement commercial parallèle marocain. Ils veulent aussi intégrer le tissu de la culture des moyens marocains. Ils adoptent aussi les façons marocaines de mener des opérations et des transactions commerciales. Cela se fait à travers une clientèle spécifique et sélectionnée des classes populaires.
Ces services apportent une grande contribution à la vie quotidienne au Maroc et fournissent des services plus proches des gens. L’importance du secteur informel est également pertinente pour les économies latino-américaines. Elles ont été les premières à lancer ce mouvement. Ce phénomène est apparu au cours des années 60 et au début des années 70. Parmi elles se trouvent le Mexique et le Pérou comme plateformes initiales. Cela s’explique par la montée de l’exode rural. La récession a dominé l’économie mondiale suite à la quadruplication du prix du pétrole en 1973.
Dans ce domaine, il faut aussi prendre en compte ce point. De nombreuses institutions financières offrent des services bancaires sans être une banque. C’est le cas de la Poste – Barid. La présentation ici reste instructive. Elle indique une réalité qui doit être abordée de l’intérieur du pays. Cela ne doit pas être fait du point de vue de ces institutions financières internationales. Ces institutions ont leurs motivations dans leurs soi-disant conclusions et recommandations. Ces conclusions restent déformées par l’intérêt personnel et l’autopromotion. Cela s’applique aux solutions et services qu’elles fournissent. Cela s’applique également à la ligne de crédit qu’elles ouvrent aux pays membres de leur organisation.
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