Les Chinois ont développé une forte expertise dans les batteries et acquis une compétence solide dans les voitures électriques. Malgré ces positions, ils se battent inlassablement pour s’améliorer encore.
Souvent, les Français demandent : pour ces Chinois, le seul but dans la vie est-il de gagner encore plus d’argent au détriment de l’équilibre de vie, c’est-à-dire la vie familiale, professionnelle et sociale ?
En réalité, les Chinois agissent ainsi en raison d’un environnement singulier :
Au niveau personnel, les Chinois nés avant 1980 ont vécu des périodes difficiles. Ils ressentent une envie de revanche, souvent par l’accumulation de richesses. Le travail est un moyen d’y parvenir.
Au niveau social, les Chinois sont vingt fois plus nombreux que les Français, et la compétition est au moins trois fois plus aiguë. Il faut agir vite et de se battre constamment.
Au niveau national, sous l’influence de l’État, les Chinois sont nourris d’un sentiment d’injustice ressenti depuis 1840. En plus, après tant de malheurs, certains Occidentaux les regardent de haut, avec un air moralisateur. Cela est devenu insupportable.
En dépit de leur position de leader dans les EV, les Chinois continuent d’avancer encore plus vite :
1) Les batteries : BYD a lancé la batterie Blade LFP en 2020. Deux ans plus tard, CATL l’a contrée avec la batterie LNMC Kirin. Pour se protéger, BYD a lancé il y a quelques mois la deuxième génération de la batterie Blade, et CATL a répliqué avec sa propre LFP Shenxin. En plus, CATL a également sorti une batterie innovante pour les REEV. Zeekr vient défier les deux géants avec sa propre batterie.
2) Pour augmenter l’autonomie des batteries, un moteur électrique plus puissant est une solution viable. Une voiture Tesla est équipée d’un moteur de 20 K tr/min. GAC vient de lancer un moteur construit avec un matériau spécial, un aimant doux amorphe, surnommé « métal liquide », avec une perméabilité 20 à 100 fois supérieure à celle d’une tôle d’acier au silicium ordinaire, et une épaisseur équivalente au quart d’une feuille de papier A4. Doté d’une capacité de 30 K tr/min, ce moteur permet à la batterie d’offrir 50 km d’autonomie supplémentaire.
3) L’IGBT, qui convertit le courant continu en courant alternatif, a été amélioré par BYD avec du SiC au lieu de Si. Cette puce innovante permet une meilleure gestion de la transmission d’énergie et des économies substantielles.
4) Enfin, pour mieux gérer l’état de santé de la batterie, le système de gestion de batterie (BMS) est d’une importance primordiale. Les BMS sont développés par les fabricants de batteries ou de véhicules électriques. Plus d’une dizaine d’acteurs chinois dans ce domaine s’engagent dans une compétition acharnée pour proposer des systèmes encore plus innovants, permettant une autonomie de batterie prolongée.
L’instauration de barrières étouffe la compétition et affaiblit la volonté des acteurs à affronter un monde plus compétitif.
CATL, leader mondial des batteries pour voitures électriques, semble en pleine forme. Il suffit de regarder sa part de marché mondiale : – 36,2 % en 2022 – 36,8 % en 2023 – Près de 50 % sur le marché chinois au premier semestre 2024 En 2011, les Allemands ont lancé le concept de l’Industrie 4.0 à Hanovre. Les Chinois s’en sont inspirés et ont concocté en 2015 le fameux plan “China 2025 Initiative”, qui a suscité la vive colère de l’administration Obama, accusant la Chine de copier, voire de voler les technologies américaines. En s’appuyant sur le concept allemand d’Industrie 4.0, le Forum économique mondial s’est associé à McKinsey pour lancer en 2018 la sélection mondiale des usines phares. Qu’est-ce qu’une usine phare ? Il s’agit d’un référentiel démontrant la mondialisation de la « fabrication numérique » et de l’« Industrie 4.0 », sélectionné conjointement par le Forum économique mondial et le cabinet de conseil McKinsey. Elle représente le plus haut niveau de fabrication numérique au monde et peut être qualifiée d’« usine la plus avancée au monde ». Pour obtenir ce titre, une usine doit intégrer au moins cinq applications technologiques de pointe et démontrer une amélioration significative des indicateurs commerciaux de l’entreprise, comme l’efficacité de la production, l’agilité opérationnelle et la durabilité écologique. Fin 2023, on compte 153 usines phares dans le monde, dont 62 sont situées en Chine, devant l’Allemagne. Parmi les lauréats, on trouve les usines françaises de Schneider Electric, Renault, Sanofi et Danone (usine en Chine), ainsi que les usines allemandes de Siemens, Bosch, Bayer et BMW. CATL a justement pour ambition de transformer tous ses sites de fabrication de batteries en usines phares. Dans son usine phare de Nanjing, il y a plus de 300 caméras et capteurs sur la chaîne de montage des batteries. À l’aide de l’intelligence artificielle, les ordinateurs analysent les images captées sur 6 800 points de contrôle et les comparent aux données de plus de 100 milliards de cellules de batteries, afin de garantir que le taux de défaillance ne dépasse pas un sur un milliard ! Voilà pourquoi CATL connaît un tel succès. Aujourd’hui, les entreprises chinoises se battent pour obtenir le statut d’usine phare. En Occident, la Chine est accusée de surproduire grâce à des milliards de subventions d’État. En réalité, la volonté chinoise de moderniser les usines par la digitalisation et l’usage étendu de l’intelligence artificielle confère aux entreprises du pays une compétitivité remarquable.
Nom officiel : Royaume du Maroc Nature du régime : Monarchie Chef de l’Etat : Le Roi Mohammed VI (intronisé le 30 juillet 1999) Chef de gouvernement : M. Aziz Akhannouch (RNI, nommé le 10 septembre 2021)
Données géographiques
Capitale : Rabat Villes principales : Casablanca, Fès, Tanger, Meknès, Marrakech, Salé, Agadir Langue(s) officielle(s) : arabe, tamazight Langue(s) courante(s) : arabe dialectal (darija), langues berbères, français (commerce, politique, diplomatie) Monnaie : dirham marocain 1 euro = ± 10,5 MAD Fête nationale : 30 juillet (Fête du Trône)
Données démographiques
Population : 36,3 millions d’habitants Densité : 79 hab./Km2 Croissance démographique : 1,3 % Espérance de vie : 77 ans Taux d’alphabétisation : 73,8 % Religion(s) : islam sunnite de rite malékite (99 %), christianisme, judaïsme (1 %) Indice de développement humain : 0.686, 121ème (classement 2019)
Le Roi Mohammed VI, intronisé en 1999, a engagé la modernisation politique, économique et sociale du pays : grands plans sectoriels, réformes du code de la famille et de la protection sociale, progrès dans la transparence électorale. En 2006, le rapport de l’Instance équité et réconciliation, instituée par le Roi pour faire la lumière sur les violations des droits de l’Homme entre 1956 et 1999, en a été une étape marquante.
Le contexte régional au printemps 2011 a accéléré ce mouvement. Le Roi a annoncé une réforme constitutionnelle, élaborée sur la base de consultations étendues (partis politiques, syndicats et société civile). L’adoption d’une nouvelle constitution lors du référendum du 1er juillet 2011 a clarifié la relation entre les pouvoirs et renforcé les rôles du Chef de gouvernement et du Parlement.
Le triple scrutin général, législatif et local du 8 septembre 2021 a été marqué par une forte participation (50,35 %) et a abouti à une alternance, après une décennie de gouvernance du Parti de la Justice et du Développement (PJD). Le Rassemblement national des indépendants (RNI) est arrivé en tête, récoltant 102 sièges sur 395 (contre 37 en 2016). Son dirigeant, M. Aziz Akhannouch, a été nommé Chef du gouvernement par le Roi le 10 septembre. Le Parti Authenticité et Modernité (PAM) est arrivé deuxième, avec 87 sièges, et le Parti historique de l’Indépendance (Istiqlal) troisième, avec 81 sièges. Le PJD, qui avait remporté les derniers scrutins, n’a récolté que 13 sièges.
Un mois après les élections, le nouveau gouvernement a été formé le 7 octobre 2021. Le RNI, le PAM et l’Istiqlal font tous les trois partie de la coalition gouvernementale. Les ministres régaliens sans appartenance politique du précédent gouvernement ont été reconduits (ministres de l’Intérieur, des Affaires étrangères, des Habous et des Affaires islamiques).
Pour faire face aux inégalités, le Roi a fait du développement du pays une priorité nationale. Le Roi a institué en novembre 2019 une Commission spéciale chargée du développement (CSMD) et a nommé à sa tête M. Chakib Benmoussa, ex Ambassadeur du Maroc en France (2013-2021) qui a remis son rapport au roi le 25 mai 2021.
Afin de contenir la pandémie de covid-19, le Maroc a rapidement mis en place des mesures strictes. La fermeture des frontières au printemps 2020, et de nouveau en automne 2021 jusqu’au 7 février 2022, l’instauration d’un état d’urgence sanitaire et d’un confinement jusqu’en juillet 2020 et couvre-feu de décembre à juin derniers ont permis aux autorités de contrôler la situation. Le Maroc se distingue par une campagne de vaccination volontariste et à l’efficacité remarquable (AstraZeneca et Sinopharm). Plus de la moitié de la population est vaccinée.
Si les autorités marocaines ont fait de la sécurité du territoire une priorité, la menace terroriste reste toujours présente. Le 16 décembre 2018, deux touristes scandinaves ont été assassinées à Imlil par des individus ayant prêté allégeance à Daech. L’action des autorités demeure toutefois efficace et le ministère de l’Intérieur annonce régulièrement le démantèlement de cellules terroristes.
Politique étrangère
La question du Sahara occidental est pour le Maroc la première des priorités. Depuis le départ des troupes espagnoles en 1975 et la Marche Verte du Roi Hassan II, le Maroc exerce une autorité de fait sur ce vaste territoire désertique, qui demeure un « territoire non autonome » au sens de la Charte des Nations unies. Un mur de sable construit par le Maroc dans les années 1980 sépare la partie administrée par le Maroc à l’Ouest (80 %) de la zone occupée par les soldats du Front Polisario (20 %), mouvement indépendantiste fondé en 1976.
Le Maroc a présenté au Secrétaire général des Nations unies (SGNU), le 11 avril 2007, une proposition de large autonomie pour le territoire sous souveraineté marocaine, destinée à servir de base pour les négociations avec le Front Polisario, favorable à l’indépendance du territoire. Ce dernier demande l’organisation d’un référendum d’autodétermination sur cette question.
Une opération de maintien de la paix est déployée au Sahara occidental depuis 1991. La MINURSO, Mission des Nations unies pour l’organisation d’un référendum au Sahara occidental, a été créée par la résolution 690 du Conseil de sécurité des Nations unies (CSNU). Malgré l’instauration d’un cessez-le-feu en 1991, l’organisation d’un référendum s’est heurtée au manque de coopération des parties et à l’identification du corps électoral. Le cœur du mandat de la MINURSO consiste à observer le respect du cessez-le-feu en vue de son maintien. Le mandat de la MINURSO a été renouvelé pour un an par la résolution 2602 du Conseil de sécurité des Nations unies adoptée le 29 octobre 2021.
Le maintien du cessez-le-feu est menacé. Le 13 novembre 2020, les Forces Armées Royales sont intervenues dans la zone tampon de Guerguerate pour mettre fin au blocage du point de passage avec la Mauritanie par des manifestants sahraouis, depuis le 21 octobre 2020.
Le dialogue politique sous l’égide des Nations Unies a connu des avancées en 2018 et 2019, quand le Maroc, le Front Polisario, l’Algérie et la Mauritanie se sont réunis lors de deux tables-rondes organisées à Genève par l’Envoyé personnel du Secrétaire général des Nations unies (EPSGNU), M. Horst Köhler. Cependant, la démission de ce dernier le 22 mai 2019 pour raisons de santé a interrompu le processus de négociations. Le 6 octobre 2021, l’Italien Staffan de Mistura a été nommé Envoyé personnel du SGNU pour le Sahara occidental. Ce dernier a entrepris des consultations régionales depuis début de l’année 2022 (Maroc, Algérie, Mauritanie), ainsi qu’avec les principaux partenaires internationaux (Espagne, France, États-Unis, Russie).
Depuis juin 2019, les efforts diplomatiques marocains ont conduit 24 pays, dont 19 États africains, trois États arabes (Émirats Arabes Unis, Jordanie et Bahreïn), la République du Suriname et Haïti, à apporter leur soutien à la reconnaissance de la souveraineté du Maroc sur le Sahara occidental en ouvrant des consulats et des consulats généraux à Laâyoune ou Dakhla.
La question du Sahara occidental cristallise les tensions entre le Maroc et l’Algérie, qui se manifestent régulièrement dans la presse des deux pays et plus ponctuellement au niveau gouvernemental. La frontière entre les deux pays est fermée depuis 1994. Ce différend entrave la coopération au Maghreb et la concrétisation de l’Union du Maghreb arabe (UMA). L’Algérie a annoncé le 24 août 2021 la rupture des relations diplomatiques avec le Maroc (la dernière rupture datait de 1976).
L’Afrique est une priorité de la diplomatie marocaine. Le Maroc entend étendre son influence économique et politique sur le continent, notamment via les nombreuses tournées africaines de Mohammed VI. Le Maroc mise sur les investissements de ses grands groupes sur le continent, en particulier Maroc Télécom et la banque Attijariwafa. Plus de trente ans après s’être retiré de l’Union africaine (1984) pour protester contre l’admission de la République arabe sarahouie démocratique (RASD), le Maroc a réintègré l’UA en 2017. Le Maroc a siégé au Conseil de paix et de sécurité de l’UA de 2018 à 2020 et a été élu en février 2022 pour un nouveau mandat de trois ans. Enfin, la nomination d’un ambassadeur du Maroc en Afrique du Sud en 2018 marque le réchauffement des relations entre les deux pays.
Le Maroc a renforcé et institutionnalisé ses liens avec les pays du Golfe lors du premier sommet Maroc-CCEAG, le 20 avril 2016 à Riyad. Sur le plan économique et social, 5 Md$ ont été versés au Maroc sur cinq ans (2012 – 2016) par l’Arabie Saoudite, les EAU, le Koweït et le Qatar. Onze accords économiques ont été signés, le 11 mars 2018, entre le Qatar et le Maroc à l’occasion de la tenue, à Rabat, de la Haute commission mixte bilatérale présidée par le Premier ministre qatari et son homologue marocain.
Le Maroc entretient un dialogue politique régulier avec les États-Unis, avec lesquels il a conclu un accord de libre-échange entré en vigueur en 2006, ainsi qu’un dialogue stratégique, le Maroc étant un « allié non-OTAN majeur ». L’administration Trump a impulsé un rapprochement des deux pays. La reconnaissance de la souveraineté marocaine sur le Sahara occidental a été accompagnée d’annonces d’un approfondissement du partenariat avec les États-Unis lors de la visite à Rabat le 22 décembre 2020, d’une délégation américano-israélienne menée notamment par Jared Kushner, proche conseiller de l’ancien président américain D. Trump.
Sur la question du processus de paix au Proche-Orient, les autorités marocaines marquent leur attachement à un règlement de la question israélo-palestinienne conforme aux résolutions des Nations unies et à la solution à deux États. Le Roi Mohammed VI préside le comité Al Qods consacré à Jérusalem.
Le Maroc a été membre non permanent du Conseil de sécurité des Nations unies pour le biennium 2012-2013. Il avait déjà siégé deux fois au Conseil de sécurité lors des bienniums 1963-1964 et 1992-1993. Le Maroc est également un important contributeur aux opérations de maintien de la paix de l’ONU, déployant 1 702 casques bleus au sein de deux opérations de maintien de la paix (MONUSCO au Congo et MINUSCA en République centrafricaine) et deux experts en appui de l’UNMISS au Soudan du Sud.
Au sein de l’UE, l’Espagne dispose aussi d’une relation très dense avec le Maroc, tant au niveau économique (le 1er fournisseur du Maroc depuis 2012, devant la Chine et la France) qu’en matière de lutte contre le terrorisme et de lutte contre l’immigration irrégulière.
Cependant, l’hospitalisation en Espagne du chef du Front Polisario, Brahim Ghali, a provoqué crise bilatérale avec l’Espagne, entraînant le rappel à Rabat de l’ambassadrice du Royaume à Madrid le 18 mai 2021. La situation semble toutefois s’améliorer avec l’Espagne depuis le mois d’août. Le Maroc a également connu une crise diplomatique avec l’Allemagne depuis mars 2021, en phase d’apaisement. L’ambassadrice du Maroc à Berlin, rappelée le 6 mai 2021, a repris ses fonctions le 26 janvier 2022.
Situation économique
Le Maroc a renoué avec la croissance économique depuis le début des années 2000, mais celle-ci reste corrélée au secteur agricole et à la conjoncture mondiale. Après un ralentissement de la croissance depuis 2018 (3,1 % et 2,5 % en 2019 contre 4,2 % en 2017), le Maroc est entrée en 2020 dans sa plus importante récession depuis 25 ans, à -7,2 % (source : FMI).
Face à la crise sanitaire et économique de la Covid-19, le Maroc a mis rapidement en œuvre des mesures fortes de soutien aux entreprises et à la population, financées par un Fonds spécial de Gestion de la Pandémie dont le montant a atteint plus de 3 Md€. A l’occasion de la fête du Trône le 29 juillet 2020, le roi a annoncé un ambitieux plan de relance (11 % PIB) et des réformes structurantes en matière d’économie, de protection sociale et de services publics.
Le pays s’applique à favoriser une meilleure résilience de l’économie marocaine aux fluctuations agricoles. En ce sens, d’importantes réformes ont été engagée dans le cadre d’une stratégie de diversification sectorielle. L’enjeu est de taille, car le secteur agricole représente 14 % du PIB et emploie 39 % de la population active. Les rendements céréaliers ont été gravement affectés par des sécheresses récurrentes en 2020 (repli du PIB agricole de 8,1 %).
Ce plan de réformes s’est accompagné d’efforts destinés à redresser les comptes budgétaires et extérieurs. Le déficit budgétaire s’est constamment réduit depuis 5 ans pour atteindre 3,7 % du PIB en 2018 Cependant, les mesures d’urgence décidées en réaction à la crise et la baisse des recettes accroissent le déséquilibre des comptes publics en 2020 (doublement du déficit public à -7,7 % du PIB et hausse de 11,3 points de la dette publique à 76,5 % du PIB).
Le Maroc jouit de la confiance des bailleurs de fonds et des investisseurs étrangers et a écarté le risque d’une crise de liquidité externe dans le contexte de la crise de 2020 (les réserves nettes de change ont ainsi pu être relevées à 7 mois d’importations). Après cinq années d’absence, le Maroc a réussi à lever 1 Md€ sur le marché international des capitaux en novembre 2019 et a réitéré l’opération avec succès en septembre 2020 (1 Md€ au taux moyen de 1,69 %). Le Trésor marocain a également appelé l’intégralité de la Ligne de Précaution et de Liquidité (3 Md$) que le FMI lui octroie depuis 2012. Concernant le risque pays et le classement des affaires, la COFACE maintient sa notation de double A4 pour le Maroc, qui se place à la 53e place du classement « doing business » 2020 de la Banque mondiale.
La bonne gestion de la première phase de la crise de la Covid-19 a permis de contenir la hausse du taux de chômage à 12,5 % en 2020, qui touche principalement les jeunes (26,7 % des 15-24 ans en 2019). Le gouvernement a annoncé pour 2021 les premières mesures de mise-en-œuvre des hautes orientations du Roi pour la généralisation de la protection sociale et la réforme du secteur public afin d’améliorer l’inclusion sociale du modèle de développement marocain et d’accroître le rôle du secteur privé, suite aux recommandations de la Banque mondiale en avril 2018.
L’inflation reste contenue. Au terme de l’année 2021, l’indice des prix à la consommation aura progressé de 1,4%.
Le Roi souligne régulièrement l’ambition de faire du Maroc un pays émergent et pionnier sur le continent. Le Maroc a ainsi décidé de compléter son dispositif de zones franches (Tanger) et ses plans de développement sectoriels par une dynamique de développement régional vers l’Afrique subsaharienne, afin de trouver de nouvelles sources de croissance. Le plan de relance doit notamment financer des projets de substitution d’importations et une augmentation des droits de douane sur les importations des pays avec lesquels le Maroc n’a pas conclu d’accord de libre-échange a été annoncée.
3ème édition des Rendez-Vous de l’Industrie-Industrie textile : Intervention de M.Etienne MAFART, Directeur des opérations – DECATHLON MAROC#RDV_Industrie_Maroc
Les Epreuves du Developpement Durable au Maroc a Travers une Vision Sportive
Said El Mansour Cherkaoui – Admin – Group expert in Development Economics +1 · Jul 4, 2021 ·
Etienne MAFART – Directeur des opérations chez DECATHLON MAROC – Casablanca-Settat, Morocco
★ Décathlon et le Développement Combiné des Épreuves du Retard Économique et du Décalage du Progrès Social
★ Décathlon, une discipline dans laquelle le Maroc n’arrivait pas à surmonter les dix épreuves combinées pour le développement de ses ressources humaines :
★100 m ★ 100.000 m pour que le Maroc rattrape le dernier modèle de développement.
★Longueur ★ Longueur, courte vision sur le processus de durabilité du Développement de l’Humain, plusieurs lieux et longueurs de retard
★Poids ★ Poids du colonialisme, du néo-colonialisme, du libéralisme produit un subcapitalisme.
★Hauteur ★ Pas de Hauteur vu le haut niveau technologique des pays avancés.
★400 m (première journée) ★ 400 m (première journée) persistance de la pauvreté, la misère et le chômage des jeunes et moins jeunes.
★110 m haies ★ 1100 m haies par l’incompétence, le népotisme, le favoritisme et le clientélisme.
★Disque ★ Disque, on fait tourner en rond le Maroc sans destination comme un disque rayé
★Perche ★ Perche, le Maroc ne peut franchir la barre du développement durable, il fait appel à des compagnies étrangères débarquant avec leurs propres stratégies et modes d’internationalisation.
★Javelot ★ Javelot, Arme de jet, plus courte qu’un développement d’une industrie d’armement nationale marocaine, le Maroc est loin de réussir ses lancers de javelot.
★ 1500 m (seconde journée) ★ 1 500 m (seconde journée), depuis le 15ème siècle, exactement 1492, le Maroc ouvrit ses portes à des manigances qui ont continué sous diverses formes jusqu’à nos jours.
★ Le Maroc a vraiment besoin de se préparer pour plusieurs Décathlons de ce nouveau monde guidé par une globalisation régionalisée et centralisée à la fois. Dans une telle spécialisation, le Maroc demeure un terrain formé d’enclaves extraverties désarmé de tout pouvoir de se ressourcer avec des énergies nouvelles et des compétences innovatrices.
★ Le Maroc a besoin de se renforcer face aux défis et à la compétitivité sanctionnant désormais l’entrée et la participation dans le marché international au niveau des nouvelles technologies, de la supply-chain logistique et sur le front de l’innovation par la Recherche et Développement.
Attempt to Control by ECOWAS the Slippage of “Diplomyopic – Myopic Diplomacy”
ECOWAS is behind in notes and score harmony and politically and diplomatically behind as it is in this politically incorrect photo
On July 7, 2024, the ECOWAS leadership asked the presidents of Senegal and Togo to speak with the leaders of Burkina Faso, Mali and Niger to try to bring them back into the ranks of the community. The New Senegalese President is sent with such a message or else he will be put in a cacophonous concert having no place to be heard and not playing with instruments that he recently used to get elected as the first young president in Africa.
Senegalese President Basirou Diomaye Faye was not born when ECOWAS was created and is being asked to reunify the bloc divided by coups. The Senegalese president was chosen at the ECOWAS summit as envoy to reach out to separatist states for reconciliation. Sources say his Togolese counterpart, Faure Gnassingbé, also worked behind the scenes as a negotiator between ECOWAS and the AES.
ECOWAS has not thought about the History of the Songhai Empire and the Will for Freedom of the People of the Sahel which extends from the Atlantic to the Red Sea. Now ECOWAS sees Blue, White and Red without the Sahel countries.
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Le Senegal joue le jeu des organisations, les entreprises, les entites et les institutions financieres internationale et il n’est pas le seul en Afrique. Le Sénégal devrait se concentrer a fructifier ses ressources naturelles en premier pour développer une infrastructure énergétique nationale supportant une lancée de développement régionale des capacités locales et de stimulation des productions à grande valeur ajoutée pour l’économie régionale et nationale.
Le gisement offshore Grand Tortue Ahmeyim (GTA), situé à la frontière maritime entre la Mauritanie et le Sénégal, sera mis en exploitation avant la fin de 2024. Ce champ, développé en partenariat avec la compagnie British Petroleum (BP), représente un projet stratégique pour les deux nations ouest-africaines. À la lumière de cette opportunité, chaque pays se prépare activement à construire son propre gazoduc pour maximiser les bénéfices de cette ressource énergétique.
Durant l’exploitation du champ, il est prévu que chaque pays recevra 35 millions de pieds cubes de gaz par jour destinés au marché local. Cette allocation jouera un rôle essentiel dans la sécurité énergétique régionale, soutenant la croissance économique et répondant aux besoins énergétiques domestiques. Le Sénégal a annoncé son intention de construire un gazoduc reliant Saint-Louis, dans le nord du pays, à Dakar. Lors du conseil des ministres du 3 juillet 2024, il a été précisé que ce pipeline servira non seulement au transport du gaz entre ces deux régions, mais également à l’évacuation du gaz naturel extrait du gisement de GTA vers des centrales électriques.
L’objectif est de construire une infrastructure de 400 kilomètres sur l’axe Saint-Louis-Dakar-Mbour, afin de répondre aux besoins énergétiques croissants du pays.
En parallèle, la Mauritanie progresse dans ses propres préparatifs. Une étude approfondie des évaluations techniques et commerciales a été réalisée pour déterminer les meilleures voies d’acheminement du gaz à partir des champs offshore de GTA et de Bir Allah. Ces études visent à garantir une exploitation optimale des ressources gazières et à élaborer des solutions efficaces pour le transport du gaz vers les zones industrielles et urbaines du pays.
Cependant, plusieurs défis financiers et écologiques entravent la réalisation de ces projets. Les coûts élevés de construction et les préoccupations environnementales exigent des solutions rapides et efficaces de la part des parties prenantes. Parmi les options envisagées, la construction d’une centrale électrique sur place pour transformer le gaz en électricité et l’acheminer via des lignes de haute tension pourrait s’avérer une alternative viable. Cette solution permettrait de réduire les impacts écologiques liés à la construction de gazoducs tout en optimisant l’utilisation de la ressource.
Par ailleurs, la Mauritanie est en train de lancer un projet « Gas-to-Power » basé sur le champ gazier de Banda. Ce projet vise à transformer directement le gaz en électricité pour répondre aux besoins énergétiques nationaux et stimuler le développement industriel. Cette initiative, en parallèle à l’exploitation de GTA, illustre l’engagement des deux pays à utiliser leurs ressources naturelles de manière durable et bénéfique pour leurs économies respectives.
La mise en place d’une infrastructure appropriée répondant à la circulation tant de la valeur monétaire, financiere et manufacturiere ainsi que techno-logistique vont solidifier la creation, la position sur le marché des liquidités et de la convertibilité d’une nouvelle monnaie nationale au lieu du Franc CFA.
Ces fondements sont inséparables de toute volonté de take-off et d’instauration d’une indépendance au niveau de la politique fiscale, financiere, monétaire et économique nationale.
AFRIQUE EN MOUVEMENT POLITIQUE
Elections Présidentielles au Sénégal
Dernières Nouvelles: Bassirou Diomaye Faye Futur Président du Sénégal
– Rupture Sociale de l’Élite Traditionnelle Dirigeante en Place et Émergence de Votes de Désaffection Politiquement Populaire
Les résultats publiés bureau par bureau dans les médias et sur les réseaux sociaux donnent l’avantage au candidat antisystème Bassirou Diomaye Faye devant celui du pouvoir, Amadou Ba, très loin devant les 15 autres concurrents vers 21H00 (locales et GMT), trois heures après la fin du vote
Bassirou Diomaye Faye était encore en prison récemment. Bassirou Diomaye Faye, candidat de l’opposition, semble en tête lundi matin, après les premiers dépouillements du premier tour de la présidentielle du dimanche 24 mars au Sénégal. Au moins sept des 17 candidats l’ont déjà félicité, même si les résultats ne sont pas encore officiels. La commission électorale a jusqu’à vendredi pour publier les résultats provisoires, qui doivent ensuite être validés par le Conseil constitutionnel.
Dimanche soir, Amadou Ba, candidat du camp du président Macky Sall devait s’exprimer devant la presse, avant finalement d’annoncer qu’il le ferait ce lundi 25 mars. Au même moment des sympathisants de Bassirou Diomaye Faye ont exprimé leur joie dans la capitale. Mais l’issue du scrutin reste ouverte ce lundi. La direction de campagne d’Amadou Ba s’est dit certaine que “dans le pire des cas”, le candidat serait au second tour. Il faut la majorité absolue des suffrages exprimés pour l’emporter au premier tour.
Elections Présidentielles au Sénégal – Dernières Nouvelles:
– Rupture Sociale de l’Élite Traditionnelle Dirigeante en Place et Émergence de Votes de Désaffection Politiquement Populaire
Bassirou Diomaye Faye Futur Président du Sénégal – Rupture Sociale de l’Élite Traditionnelle Dirigeante en Place et Émergence de Votes de Désaffection Politiquement Populaire
Les résultats publiés bureau par bureau dans les médias et sur les réseaux sociaux donnent l’avantage au candidat antisystème Bassirou Diomaye Faye devant celui du pouvoir, Amadou Ba, très loin devant les 15 autres concurrents vers 21H00 (locales et GMT), trois heures après la fin du vote Bassirou Diomaye Faye était encore en prison récemment. Bassirou Diomaye Faye, candidat de l’opposition, semble en tête lundi matin, après les premiers dépouillements du premier tour de la présidentielle du dimanche 24 mars au Sénégal. Au moins sept des 17 candidats l’ont déjà félicité, même si les résultats ne sont pas encore officiels.
La commission électorale a jusqu’à vendredi pour publier les résultats provisoires, qui doivent ensuite être validés par le Conseil constitutionnel. Dimanche soir, Amadou Ba, candidat du camp du président Macky Sall devait s’exprimer devant la presse, avant finalement d’annoncer qu’il le ferait ce lundi 25 mars. Au même moment des sympathisants de Bassirou Diomaye Faye ont exprimé leur joie dans la capitale. Mais l’issue du scrutin reste ouverte ce lundi.
La direction de campagne d’Amadou Ba s’est dit certaine que “dans le pire des cas”, le candidat serait au second tour. Il faut la majorité absolue des suffrages exprimés pour l’emporter au premier tour.
Le Cas du Sénégal Symptôme Révélateur de la Crise Institutionnelle et Parlementaire Africaine Causée par la Fragilité du Soutien Populaire a l’Électoralisme Partisan et Clientéliste
Elections Présidentielles au Sénégal – Dernières Nouvelles:
– Rupture Sociale de l’Élite Traditionnelle Dirigeante en Place et Émergence de Votes de Désaffection Politiquement Populaire
Bassirou Diomaye Faye Futur Président du Sénégal – Rupture Sociale de l’Élite Traditionnelle Dirigeante en Place et Émergence de Votes de Désaffection Politiquement Populaire
Les résultats publiés bureau par bureau dans les médias et sur les réseaux sociaux donnent l’avantage au candidat antisystème Bassirou Diomaye Faye devant celui du pouvoir, Amadou Ba, très loin devant les 15 autres concurrents vers 21hr (locales et GMT), trois heures après la fin du vote Bassirou Diomaye Faye était encore en prison récemment. Bassirou Diomaye Faye, candidat de l’opposition, semble en tête lundi matin, après les premiers dépouillements du premier tour de la présidentielle du dimanche 24 mars au Sénégal. Au moins sept des 17 candidats l’ont déjà félicité, même si les résultats ne sont pas encore officiels.
La commission électorale a jusqu’à vendredi pour publier les résultats provisoires, qui doivent ensuite être validés par le Conseil constitutionnel. Dimanche soir, Amadou Ba, candidat du camp du président Macky Sall devait s’exprimer devant la presse, avant finalement d’annoncer qu’il le ferait ce lundi 25 mars. Au même moment des sympathisants de Bassirou Diomaye Faye ont exprimé leur joie dans la capitale. Mais l’issue du scrutin reste ouverte ce lundi.
La direction de campagne d’Amadou Ba s’est dit certaine que « dans le pire des cas », le candidat serait au second tour. Il faut la majorité absolue des suffrages exprimés pour l’emporter au premier tour.
AFRICA IN POLITICAL MOVEMENT – Presidential Elections in Senegal – Latest News: Bassirou Diomaye Faye Future President Version – Française: AFRIQUE EN MOUVEMENT POLITIQUE – Elections Présidentielles au Sénégal – Dernières Nouvelles: Bassirou Diomaye Faye Futur Président du Sénégal
La Cinquième République en Place en Version Sénégalaise
Ola Lula Africana – Prison en Sursis a la Présidence du Sénégal
Le Compromis et le Concubinage Politique donne naissance a la Cinquième République a Dakar. Faye devient 5e président du Sénégal promettant ‘changement systémique’ et souveraineté.
Dorénavant, culture eurocentriste oblige, le nouveau président / dirigeant a se présenter en Costard style « Grand Parrain – Godfather » ou en uniforme militaire pour déclarer le Salut du Pays avec au menu, plus de riz, poulet frit avec pâte d’arachide mangé a la main. On se retrousse les manches pour le Changement dans la Continuité avec un ‘changement systémique’ et souveraineté ne faisant aucune référence aux multiples précédent litiges institutionnel et obstructions constitutionnelles présidentielles. Bouche cousue, sapée en cintrée et démarche dandy pour se faire accepter par l’Élite de l’extérieur, le modernisme et l’ouverture de l’esprit africain face aux doléances et de demandes extraverties.
Comme dans le reste de l’Afrique, on passe l’éponge comme au ring, on jette l’éponge polluée et la serviette si ce n’est la serpillière, on se débarrasse de tout apparat traditionnel et traumatisant plus de « boubou, ou bubu ».
Avant le Départ on Couvre Ses Arriérés Judiciaires et Ses Déficits Juridiques
Dakar, 30 mars (APS) – Le magistrat Abdoulaye Ndiaye a été nommé Premier président de la Cour suprême en remplacement de Ciré Aly Ba, parti à la retraite.
Cette décision a été prise, vendredi, lors de la dernière réunion du Conseil supérieur de la magistrature présidée par Macky Sall dont le mandat s’achève, le mardi, 2 avril.
Abdoulaye Ndiaye était précédemment président de Chambre à la Cour suprême.
Oumar Gaye, président de Chambre, devient également le nouveau Secrétaire général de la Cour suprême où Seynabou Ndiaye Diakhaté occupera le poste de Premier avocat général à compter du 1er août 2024.
Lors de la réunion du CSM, la magistrate Henriette Diop Tall, précédemment en détachement à l’Autorité de régulation de la commande publique (ARCOP), a été nommée Présidente de la Chambre d’accusation financière du Pool judiciaire financier à la Cour d’appel de Dakar.
L’ancien procureur de la République près le tribunal de grande instance de Guédiawaye, Amadou Seydi, devient procureur de la République près le Pool judiciaire financier.
Le magistrat Youssoupha Diop, précédemment président de chambre à la Cour d’appel de Thiès, a été nommé président du collège des Juges d’instruction du Pool judiciaire financier.
Mardi 2 avril 2024, marque un tournant majeur dans l’histoire politique du Sénégal avec la prestation de serment du cinquième président de la République, Bassirou Diomaye Faye.
Président Faye a tenu un discours de plus d’une dizaine de minutes, pour tracer les grandes lignes de son premier mandat:
« Devant Dieu et devant la Nation sénégalaise, je jure de remplir fidèlement la charge de Président de la République du Sénégal, d’observer comme de faire observer scrupuleusement les dispositions de la Constitution et des lois, de consacrer toutes mes forces à défendre les institutions constitutionnelles, l’intégrité du territoire et l’indépendance nationale, de ne ménager enfin aucun effort pour la réalisation de l’unité africaine », a-t-il juré devant Dieu et les hommes.
Le chef de l’État a affirmé son ambition de présider avec une « nouvelle méthode », « en planifiant, en réformant, en associant » toutes les forces vives de la nation.
Bassirou Diomaye Faye s’est dit « conscient » que sa large victoire dès le premier tour de la présidentielle du 24 mars exprimait « un profond désir de changement systémique ». « Le Sénégal sous mon magistère sera un pays d’espérance, un pays apaisé avec une justice indépendante et une démocratie renforcée », a-t-il dit.
Il a évoqué les trois années de troubles qui ont précédé son élection, avec à la clé des dizaines de morts et des centaines d’arrestations. Il a assuré qu’il conserverait à l’esprit les sacrifices consentis par les « martyrs de la démocratie, (les) amputés, (les)blessés et (les) anciens prisonniers (…) afin de ne jamais vous décevoir ».Source:
Vive et Longue Vie au Nouveau Sauveteur de la Nation des Dirigeants Africains Déchus par l’apport de la bienfaisance extérieure et l’aide généreuse reconnaissante de leur contribution dans le bien de toute l’humanité dépourvue de droits de parole et de participation dans les décisions locales, régionales et nationales si ce n’est juste l’intrusion d’un ballot électoral identifie par la couleur ou le symbole image du candidat et du parti politique vu que les électeurs sont analphabètes et ne peuvent dans leur grande partie ni lire ni écrire.
« La lutte contre l’analphabétisme n’est pas uniquement un problème scolaire. »
Le continent africain a du chemin à faire pour atteindre la perfection de son système éducatif.
Le taux d’analphabétisme est de 54% au Sénégal dont 62% de femmes
Dans son dernier recensement général de la population sénégalaise, l’Agence nationale de la statistique et de la démographie (ANSD) estime le taux d’analphabétisme à «54,6% avec 62,3% de femmes, contre 46,3 % pour les hommes». Le rapport de l’ANSD ajoute qu’«aussi bien en milieu urbain qu’en milieu rural. En milieu urbain, le taux d’analphabétisme est de 49,5% pour 34,4% de femmes. En zone rurale, il est de 74,1% pour 57,7% de femmes. L’ANSD n’a pas publié de nouveaux chiffres par rapport à l’analphabétisme au Sénégal.
A travers son projet d’alphabétisation de 40.000 jeunes filles et femmes de 15 à 55 ans au Sénégal intitulé Pajef, l’Unesco affirme que le Sénégal est un des dix pays en Afrique où plus de la moitié (58%) des adultes sont analphabètes. La majorité de ces analphabètes sont des femmes.
Ces statistiques ont été confirmés par la directrice de l’alphabétisation et des langues nationales, Ndèye Nam Diouf.
L’Institut de statistiques de l’Unesco. (ISU) publie, tous les deux ans, un rapport sur l’Etat de l’éducation dans le monde. Et en 2013, les chiffres de l’Unesco sur l’analphabétisme au Sénégal indiquaient que la population analphabète (hommes et femmes) s’élevait à 1 246 260 millions de personnes âgées de 15 à 24 ans.
Pour sa part, la population analphabète (masculine et féminine réunies) âgée de 15 ans et plus était de 4 575694 millions. Ainsi donc, 40% de la population sénégalaise était analphabète en 2013. Parmi ces 40%, 59% étaient des femmes.
Les réserves des experts
Dans une contribution, l’expert en ingénierie de développement local et membre de l’Association panafricaine pour l’alphabétisation et l’éducation des adultes (PAALAE), Charles Owens Ndiaye, décortiquait les chiffres de l’ANSD. «Au sein de la population alphabétisée, 45,4% on dénombre les alphabétisés en langues nationales et en arabe avec un taux 12,7% seulement. Autrement dit, le taux d’analphabétisme en langues nationales et arabe est de 87% », analyse M. Ndiaye, membre du Groupe thématique éducation formation communication du Forum social sénégalais.
Le professeur d’histoire à l’université de Dakar Bouba Diopreste prudent quant aux chiffres donnés. Il n’a pas la même définition de l’analphabétisme.
«Le système a tendance à traiter d’analphabètes ceux qui ne peuvent pas lire les caractères latins, alors qu’ils sont instruits et lettrés dans les autres langues», précise-t-il.
Depuis 2003, l’Unesco a ré-apprécié sa définition de l’alphabétisme qui est pour elle, « la capacité d’identifier, de comprendre, d’interpréter, de créer, de communiquer et de calculer en utilisant du matériel imprime et écrit associe a des contextes variables.» Source
Une démocratie ignorante des droits a l’éducation justifiée et institutionnalisée par des électeurs ignorants et maintenus dans l’ignorance même si le savoir d’écrire et lire existe, la connaissance institutionnelle est autant absente des esprits comme de la mémoire des électeur/rices. Ainsi va l’Afrique de hier et d’aujourd’hui
« En Afrique, quand un vieillard meurt c’est une bibliothèque qui brûle »
L’Afrique est un Continent Vieillard dans sa Mémoire Historique et Plusieurs Bibliothèque ont Brûlé et Continue de Brûler en notre Temps et avec de Telles Pratiques Faussement Démocratiques et Représentative.
En Afrique, on est encore loin de construire des liens et des passages de Démocratie sans Démagogie, Manipulations, Complots et Compromis sur le Dos du Peuple Africain.
Bassirou Diomaye Faye a été investi mardi 2 avril 2024 président de la République pour un mandat de cinq ans. Lors de son discours d’investiture, Bassirou Diomaye Faye a notamment , le chef de l’État a évoqué une « nouvelle méthode » pour gouvernerpréconisant « plus de solidarité » entre pays africains « face aux défis sécuritaires ».
Sur le plan africain, l’ampleur des défis sécuritaires (…) nous oblige à plus de solidarité », a-t-il souligné. « Je réaffirme l’engagement du Sénégal à renforcer les efforts déployés pour la paix, la sécurité, la stabilité et l’intégration africaine », a-t-il dit.
La Démocratie Africaine Demeure Vide de Substance, de Consistance et de Droiture, elle demeure une institution de propagande et de publicité de façade pour se faire prévaloir d’une stabilité institutionnelle et d’une maîtrise d’une sécurité nationale intérieure et frontalière et cela pour rassurer les grands groupes internationaux vu leurs investissements directs et comme réponse et justification pour les politiques de conditionnalité imposées et imposées par les Grands Pays Occidentaux et leurs Instruments Financiers Multinationales pour les emprunts et les crédits ainsi que l’aide financière octroyées ainsi que comme réponses aux exigences des Stratégies Géo-Politiques et de défense d’intérêt national des décideurs et des stratégistes répondant aux nécessités internationales du multilatéralisme et de la polarité systémique globale.
Sources multiples utilisées pour la rédaction de cet article
Addenda: Le Royaume du Maroc Félicite SEM Bassirou Diomaye Diakhar Faye, Président de la République sœur du Sénégal
A l’aimable invitation de SEM Bassirou Diomaye Diakhar Faye, Président de la République sœur du Sénégal , SM Le Roi Mohammed VI, Que Dieu L’Assiste a bien voulu dépêcher une importante délégation pour prendre part à la Cérémonie d’Installation du nouveau Président élu. Présidée par SEM Aziz Akhannouch, Chef du Gouvernement, porteur d’un message verbal et écrit de SM Le Roi, la délégation est composée de SEM Nasser Bourita, MAECAMRE et de SEM Hassan Naciri, Ambassadeur de SM Le Roi au Sénégal.
His Excellency Mr. Macky Sall the President of the Republic of Senegal at the World Trade Organization
Great Pleasure to have as our Guest of Honor within our Publications here at African Moroccan Diaspora – World-Class Executives, His Excellency Mr. Macky Sall the President of the Republic of Senegal who is delivering the WTO Presidential Lecture that you can follow here.
Any questions, please send an email to: info@triconsultingkyoto.com
For Business Inquiries, please send an email to: support@triconsultingkyoto.com
Les dirigeants américains et européens ont-ils sous-estimé les capacités de la Russie ? C’est une question intéressante quand on sait à quel point les premières prédictions de la guerre se sont révélées erronées. Mais la situation a changé au cours des deux dernières années.
Certains rapports suggèrent que l’Ukraine tomberait rapidement
Selon un rapport de The Intercept datant d’octobre 2022, les services de renseignement américains ont indiqué à la Maison-Blanche que la Russie remporterait le conflit en l’espace de quelques jours. D’autres rapports prévoyaient au contraire que Kyiv résisterait pendant des semaines.
La Central Intelligence Agency est l’un des nombreux groupes occidentaux qui se sont montrés pessimistes quant aux chances de l’Ukraine de résister à la Russie et qui ont déclaré au président Joe Biden que le mieux qu’ils pouvaient espérer était une guérilla après la chute de l’Ukraine.
Cependant, aucune des prédictions faites au sujet de l’Ukraine ne s’est réalisée. La Russie a été stoppée quelques mois après l’invasion et, en 2022, l’Ukraine a remporté plusieurs victoires qui lui ont permis de reprendre des pans entiers du territoire dont la Russie s’était emparée.
Les victoires ukrainiennes qui ont suivi l’invasion
Après la contre-offensive surprise dans l’oblast de Kharkiv et la victoire prolongée sur la rive droite du Dniepr, la guerre s’est installée dans ce que le commandant en chef des forces armées ukrainiennes, Valerii Zaluzhny, a qualifié d’impasse, lors d’une interview accordée au Time Magazine.
C’est là que l’Ukraine et ses alliés occidentaux se sont heurtés à des problèmes complexes qui ont nui à la capacité du pays à repousser Moscou hors du territoire qu’elle occupe toujours. Mais cette période de la guerre a également marqué un changement majeur pour le Kremlin.
Poutine pensait également que l’Ukraine tomberait rapidement
Les agences de renseignement occidentales n’étaient pas les seules à penser que le conflit en Ukraine se terminerait rapidement. En mars 2022, plusieurs médias ont rapporté que Vladimir Poutine pensait pouvoir s’emparer de Kyiv en deux jours seulement.
Cependant, lorsque l’assaut rapide de la Russie sur l’Ukraine a échoué et que les dirigeants ont commencé à voir que la guerre ne serait pas expéditive, ils ont commencé à planifier une longue guerre d’usure et ont commencé à renforcer la capacité militaire du pays.
Moscou a commencé à se préparer à une longue guerre
En janvier 2023, le groupe de réflexion The Atlantic Council, basé à Wasington, a indiqué que le discours de fin d’année prononcé par Poutine en 2022 indiquait que Moscou se préparait à un long combat. Cette prédiction s’est confirmée après une nouvelle année de guerre.
Par exemple, le budget russe approuvé pour 2024 a fait passer les dépenses de défense à 10,78 billions de roubles, soit environ 109 milliards de dollars. Ce chiffre représente 29,4 % de l’ensemble des 36,66 trillions de roubles que la Russie prévoit de dépenser au global pendant l’année, selon Reuters.
Plus d’un quart des dépenses est consacré à la défense
Une grande partie de ces dépenses de défense est probablement consacrée à la production de nouveaux véhicules et équipements militaires pour remplacer ce qui a été perdu pendant la guerre. En effet, la Russie a perdu beaucoup d’équipements au cours des deux dernières années de combat.
Dans le cadre de l’évolution de la Russie vers une guerre plus longue, le pays a reconstruit ses installations de production de véhicules et d’équipements militaires, qui étaient à la traîne. Toutefois, il est difficile de se fier à des preuves fiables pour étayer cette affirmation, car elles reposent sur des chiffres russes.
Le commandant des forces de défense estoniennes, Martin Herem, pense en tout cas que l’Occident a sous-estimé les capacités de la Russie et a appelé les pays de l’OTAN à se préparer à une guerre plus longue, notamment en ce qui concerne la production d’armes.
Les chiffres de la production russe d’obus d’artillerie
Sur Bloomberg News, M. Herem a rappelé que beaucoup pensaient que la Russie ne serait pas en mesure de fabriquer plus d’un million d’obus d’artillerie en 2023. Pourtant, il a ajouté que le pays avait été capable de créer la surprise en atteignant ce chiffre.
“Beaucoup de gens pensaient qu’ils ne pouvaient pas aller plus loin — aujourd’hui, les faits nous disent le contraire”, a expliqué Martin Herem lors d’une interview dans la capitale estonienne avec Bloomberg News. “Ils peuvent produire encore plus — beaucoup plus — de munitions”.
La Russie pourrait fabriquer 2 millions d’obus par an
En septembre 2023, une source de renseignements anonyme a déclaré à Reuters que l’armée russe pourrait augmenter sa production d’obus d’artillerie jusqu’à 2 millions d’obus par an, tout en précisant qu’entre 10 et 11 millions d’obus avaient été tirés jusqu’à ce stade de la guerre.
Pour compenser cette production grandissante russe, l’Ukraine n’a eu de cesse, au cours de l’année 2024, de négocier de nouveaux accords avec ses alliés américains ou européens, afin de se faire livrer un nombre d’obus et de munitions toujours plus grand. Cependant, l’Europe a parfois du mal à tenir ses engagements, la production étant parfois à la traîne.
Herem n’est pas le seul haut fonctionnaire à mettre en garde l’Occident contre la sous-estimation de la Russie. Le 5 janvier 2024, le secrétaire général de l’OTAN, Jens Stoltenberg, a averti qu’il était dangereux pour l’alliance de sous-estimer Moscou.
Le Kremlin est prêt à tolérer de nombreuses pertes
“Ils ont affiché une volonté remarquable de supporter les pertes et les souffrances”, a déclaré J. Stoltenberg à l’agence Reuters. “Nous n’avons aucune indication que le président Poutine ait changé ses plans et ses objectifs en Ukraine. Il est donc dangereux de sous-estimer la Russie”.
La perte de l’aide occidentale aurait des conséquences lourdes
Il est clair que l’absence d’aide militaire occidentale s’est avérée être un défi pour le président Volodymyr Zelensky, qui a averti, lors d’une interview au Forum économique mondial, que les conséquences d’une perte totale de l’aide occidentale seraient désastreuses pour l’Ukraine et pour le monde en général.
“Nous serons faibles sur le champ de bataille. Nous manquerons cruellement d’artillerie et de missiles de défense aérienne, ce qui signifie que nous ne serons pas en mesure de repousser les frappes de missiles balistiques”, a déclaré le président Zelensky, dont la parole a été relayée par Business Insider.
La défaite de l’Ukraine touchera durement le monde entier
“L’Ukraine se battra, l’Ukraine sera plus faible et ce sera l’occasion pour la Russie de nous envahir”, a déclaré V. Zelensky. “Et dès qu’elle nous aura envahis, croyez-moi, ce sera une guerre entre l’OTAN et la Fédération de Russie.”
Pour ma Grande Adorable Soeur Lalla Khadija Cherkaoui avec respect familial et admiration fraternelle.
L’art est difficile à comprendre et la peinture en est une des expressions qui ne conviennent à aucun dogme, ni définition pré-établie, elle est comme le vent, elle suit les dédales entre les monts comme elle survole les vagues des océans comme elle peint l’imaginaire de chacun selon l’identité de la création et de l’inspiration. Elle demeure ainsi révoltée, rebelle et insoumise donnant forme à des symboles et des signes que seul l’esprit artistique peut endiguer l’énergie vers une intelligence plus éclatante et plus significative de l’État d’un Ame de l’Artiste.
ArtiCulture – Héritage de la Génération du Maroc des Années Cinquante
Synopsis:
Ce que je désigne comme l’Articulture résulte de l’harmonisation de l’architecture moderne avec la culture traditionnelle. Cela aboutit à une œuvre d’art moderniste et modernisatrice. Cette œuvre influence toutes les autres formes d’expression artistique.- L’IMPOSTURE DE LA POSTURE DE L’ART DANS LE SILLAGE DES SIGNES, L’HÉRITAGE DES SYMBOLES, L’ATTRIBUTION DES RÉFÉRENCES ET LE RECOURS A LA MÉMOIRE TRADITIONNELLE ET LA PENSÉE ABSTRAITE MODERNE DU MAROC FIGURATIF
Sidi Hbibi Ha Al Fen Wa Fanana Fi Maidane Lawahate Moulawana Wa Hya Sidi Moulana Li Atana Ndar Wa Douk Fi Doukkala wa Ma Jawarahouma Wa Hiya Al Fanana Marhba Wa Stalaf Marhba
ArtiCulture – Héritage de la Génération du Maroc des Années Cinquante
Art et Artiste, Témoins de la Mémoire Sourde et Vision Aveugle de Notre Temps
Synopsis: Ce que je désigne comme l’Articulture résulte de l’harmonisation de l’architecture moderne avec la culture traditionnelle. Cela aboutit à une œuvre d’art moderniste et modernisatrice. Cette œuvre influence toutes les autres formes d’expression artistique.
Un artiste qui rejette ce qui se dit, s’écrit et s’exprime sur son oeuvre en condamnant les réactions même les plus brutales et agressives, est un artiste en sursis. Un artiste qui n’est point le reflet de son temps et de son épicentre culturel, il devient la cible de la négligence et de l’indifférence de la part de ceux qu’ils lui veulent sans le savoir une meilleure acceptation.
De même, l’artiste vit dans un milieu culturel bien précis, malgré ses tares et ses défauts et ses imperfections. Il possède et observe les grandes lignes de conduite et de référence a tous les niveaux de la pensée, la création et l’expression humaine. Cet artiste accompagne ainsi l’évolution des normes définies par la succession de contradictions et d’antidotes et même de confirmation. A travers notre actuelle présence, le temps avait façonné a sa manière et aux lieux choisis et non défini, les contours et les pourtours de l’identité de la culture sociale et de son environnement.
L’artiste a tendance a chercher une extrapolation et une usurpation de toutes les données historiques pour en faire sa propre representation. Pour cela, il se réfère a des médiums, des ressources et des symboles d’une autre culture, même si celle-ci fut métropolitaine et directrice de l’antécédente. Dans cette relation culturelle d’ordre paternaliste, la culture métropolitaine demeure ethnocentriste tant au niveau figuratif qu’au niveau religieux. De cette dépendance extérieure, la culture se positionne ainsi comme fragmentaire et insoumise durablement aux défis sociaux, économiques, politiques et spirituels.
Cette importation de la culture appropriée par un artiste aboutit a le rendre un otage de ces barricades et murailles culturelles séparant sa culture clonée avec celle de son origine. De ce fait, cet artiste ne peut opérer un exil intérieur au sein de sa culture quotidienne. Cet exercice d’accommodation devient des trappes et des pièges et rendent la production de cet artiste une oeuvre sans aucune connexion organique avec son propre environnement culturel de naissance.
Articulture et Peinture au Maroc – Reflet Abstrait de Culture Française
Modélisation Métropolitaine et Métaphore Diagonale Gauloise
France Métropole de l’Urbanise Moderne – Formes Modernistes Conflictuelles Exogènes
“Regardant l’art moderne marocain, couvre la période 1950-1969, pendant la lutte pour l’indépendance et après 40 ans de domination coloniale française et espagnole, présentant des œuvres historiques qui ont défini les nouvelles tendances des pratiques artistiques anticoloniales dans les années 1960, y compris une révision radicale des Beaux-Arts dans une perspective futuriste. Après 40 ans sous protectorat français et espagnol, la première période couvre une phase extrêmement agitée qui s’étend des années d’indépendance jusqu’en 1969. Pendant ce temps, le champ artistique s’articule autour des débats suscités par l’apparition du mouvement nationaliste et le besoin impérieux de construire un discours identitaire.
Ces deux aspects ont constitué l’arrière-plan conceptuel de l’art marocain moderne dans les années 1960 et 1970, lorsque les artistes ont commencé à remettre en question l’académisme artistique traditionnel transmis par l’enseignement de l’art au Maroc.
La deuxième période de peintures marocaines couvertes s’étend de 1970 à 1999 et englobe les années dites de plomb et est parmi les plus violentes de l’histoire récente du Maroc, y compris les soulèvements de 1981 et 1984 à la suite de la crise politique et économique. . Ce furent des années de grand conflit interne, une constellation de publications alternatives, de festivals et de biennales, souvent indépendantes, a émergé. La voix de la dissidence, particulièrement active dans la littérature, la poésie et le théâtre, s’est propagée à travers la revue Souffles, jusqu’à son interdiction en 1972, puis à travers Intégral et Lamalif. Apparaît également à cette époque un art non académique et non intellectuel représenté par des hommes et des femmes autodidactes liés à un dynamisme artistique vivant.”
Devoir de Créativité et Imposition Culturelle Dominante
Cette approche n’a rien a voir avec “les barbus ou les non-barbus,” les orthodoxies ou les libéraux, les modernes et les traditionnels. Dans toute société, existe différentes approches et considération de l’art et ce n’est point la religion toute seule, qui dicte ces avis ou ces prises de position. L’art c’est une commodité, une marchandise donc son acceptation équivaut a la création d’une base de clientèle et du reflet et la traduction des attentes de cette cliente en retour. L’artiste qui exprime cette tangente dans son oeuvre trouve un support dans la société et ses diverses stratifications et non a travers la résistance ou le rejet.
L’artiste dans un tel environnement, lorsqu’il reçoit des Feedback, c’est une manière de tester la réaction de l’audience qu’il ne peut contacter individuellement. Ce retour de la manivelle ne doit pas enrayer la machine mais bien au contraire de lui permettre de comprendre, d’analyser et d’intégrer les nouvelles dimensions issues de ces réactions de l’audience.
Orientalisme et Modernisation Exotique
Pierre Viaud est son vrai nom qui deviendra Pierre Loti, le nom d’une fleur tropicale Loti… grâce à la reine Pomaré, de Tahiti qui lui aurait donné ce surnom.
Par contre, le colon typique jetait un regard orientaliste et mythique présentant le Maroc au niveau de ses Harems qu’il n’avait jamais visité ou côtoyé mais découle d’une vision de rêve et de fantasmes proches des poèmes de Paul Verlaine et surtout du maître Charles Baudelaire. De même, Pierre Loti par sa description du Maroc de la fin des années 1880 devint le recueil de consultation pour les artistes voulant comprendre les dimensions marocaines culturelles.
On peut citer en cela Matisse qui avant de se rendre au Maroc adopta et rendit l’ouvrage de Loti son livre de chevet. Même l’américaine Edith Wharton s’inspira et utilisa les contes de Pierre Loti. Comme une fervente déphasée de l’impérialisme Français et sur invitation du Résident Général Maréchal Hubert Lyautey, elle rédigea un livre célébrant l’action moderniste du colonialisme français au Maroc.
Le Résident Général Lyautey tenait a ne pas assister aux destructions des patrimoines locaux comme fut le cas lorsqu’il accompagna Galieni dans ses conquêtes de Madagascar et surtout en Algérie. En effet, les ruelles des anciennes médinas ne pouvaient faciliter le passage des troupes et le contrôle social adéquat. A l’image et l’exemple de Haussmann, des pans entiers de la Casbah et autour furent ainsi démolis pour faire ériger des édifices administratifs et enracinée la présence européenne au sein des villes de l’Algérie.
Héritier et témoin d’un tel massacre urbain, Lyautey décida qu’au Maroc, le Protectorat devrait débuter par protéger le patrimoine et le cachet local de l’urbanisation présente. Cet attachement aux valeurs artisanes locales fut de Lyautey, un urbaniste colonial avec une vision esthétiquement marocaine.
L’Articulture Urbain du Protectorat Français et l’Art Figuratif Marocain Citadin
Le Maréchal Lyautey fit appel aux architectes les plus aptes a concilier sa vision du nouveau Maroc comme un espace culturel de rupture avec l’architecture Medina mais de continuité artistique moderniste alliant les formes locales aux traditions architecturales islamiques, hispano-mauresques dans un cadre d’Art Déco.
Albert Laprade fut le principal architecte dans cet élan moderniste du Maroc “protégé.” est né en 1883 et décédé en 1978. A sa sortie d l’Ecole Nationale des Beaux-Arts de Paris, il répond a la demande de Lyautey de recrée Casablanca sur une base appelée a l’époque la ville indigène de Casablanca. Par la suite, il dessine les plans pour la construction de la Résidence générale de Rabat “selon des modèles très modernes pour l’époque.” Il fut par la suite chargée de construire le Palais des Colonies ainsi que le Pavillon du Maroc pour l’Exposition coloniale de 1931. Albert Laprade devint ainsi l’initiateur de l’articulture moderne du Maroc actuel.
En effet, le cadre marocain culturel se prêtait fort a l’intégration d’une architecture intérieure engloutie par des tapisseries, des vitraux multicolores, des fresques et peintures ainsi que par sculptures ornementales de façade ou a l’intérieur des Koubas / Alcoves encastrées ou bordées d’une fine ébénisterie qui est mise en relief par le jeu des couleurs et des contrastes de la céramique, de l’orfèvrerie cuivrée ou d’allure argentée.
Par de telles inclusions, le Maroc devint le théâtre des nouvelles formes d’urbanisation artistique ou la protection et la préservation des vestiges se double de l’apport du modernisme urbain développementale. Une cohabitation de croissance urbaine fut ainsi définie et appliquée par laquelle les coutumes de la Medina furent juxtaposées aux besoins d’expansion du modernisme mécanique et industriel. Cette nouvelle forme d’urbanisation permit ainsi l’occupation de l’espace par de nouvelles formes d’exploitation et d’implantation a travers la construction de quartiers modernes et administratifs dits «européens» en prolongation et comme voisin extérieur du patrimoine marocain. Une urbanisation nouvelle fut ainsi subtilement distillée et culturellement intégrée dans le tissu social et dans la formation de la nouvelle personnalité de l’artisan marocain et du citoyen protégé. Une dualité artistique d’essence modernisatrice mais de finalité une démonstration de présence et de puissance. Tous les bâtiments publics et officiels, tel que les postes, les théâtres municipaux, les gares de chemin de fer, les agences de la banque du Maroc, les bureaux arabes, les départements ministériels, et les municipalités dans leur grande majorité avaient été construit avec une architecture d’allure artisanale d’inspiration marocaine.
C’est cette occidentalisation forcée du Maroc et ses regards fantasmagoriques que l’identité artistique marocaine fut déviée et considérée comme un Empire Chérifien et en tant qu’un résidu artistique similaire aux sources d’inspiration et de catégorisation qui furent jadis collées sur le dos de l’Empire Ottoman. Cette forme “orientalisée” de la culture du Maroc devint la norme pour tout ce qui touche les modes de vie autochtones et artistiques.
Ainsi, le Maroc était dorénavant présenté de la même manière et avec les mêmes approches de rêves que les œuvres dépeignant les scènes au temps de la civilisation helléniste, de l’empire Perse et Romain. Cette extrapolation dans le temps facilita aussi la promotion de l’action de modernisation des puissances coloniales métropolitaines et leurs déclarations sur l’absence de civilisation de bien-être social et occidental dans les pays tel que le Maroc.
En fait, un regard humaniste permit la transposition artistique comme un vernis adoucissant la stratégie exploitante coloniale. L’Art devenait le rassembleur du partage du savoir et la promotion de ‘l’oeuvre salvatrice” entreprise par l’expansion occidentale au Maroc. Le terme de Protectorat Français ne pouvait trouver un meilleur usage et meilleure plateforme d’application et de référence artistique plus que l’espace Marocain. On assista alors a une conduite de la reconstruction des édifices administratifs et des résidences officielles par l’Administration Française au Maroc sous des formes qui furent empruntées a l’art et a la culture locale doses avec une auréole moresque et maure digne des palais et des riads exotiques construits dans les fins fonds des anciennes médinas. Ces édifices de gestion et de traitement des services administratifs coloniaux édifiés a l’extérieur des anciennes médinas devinrent ainsi le symbole de la présence Française camouflée dans des apparats prétendument Marocains.
Marrakech la Liaison Artistique entre Sir Winston Churchill et Hassan Glaoui, le Fils du Pacha
Même Winston Churchill avait emprunté ce parcours au niveau de l’exposition de ses œuvres sur le Maroc qui en réalité sont aussi conditionnées par une expression artistique mettant en relief le coté traditionnel du Maroc. Cette marque “orientaliste” se trouve plus forte surtout dans ses peintures qui furent conçus lors de ses séjours a Marrakech et ses environs.
Bab Doukkala et la Koutoubia – Marrakech by Winston Churchill
Winston Churchill – paysage impressionniste de Marrakech
Paysage impressionniste de Marrakech Destin de Marrakech Peinture de Winston Churchill: Tour de la mosquée Koutoubia LONDRES (AP) – Un tableau de Winston Churchill qui est à la fois un morceau d’histoire politique et hollywoodienne sera mis aux enchères.
La maison de vente aux enchères Christie’s a déclaré lundi que le paysage marocain «Tour de la mosquée Koutoubia» – un cadeau de Churchill au président américain Franklin D. Roosevelt – est vendu par Angelina Jolie le mois prochain avec un prix estimé de 1,5 million de livres à 2,5 millions de livres ( 2,1 millions de dollars à 3,4 millions de dollars).
L’image de la mosquée du XIIe siècle à Marrakech au coucher du soleil, avec les montagnes de l’Atlas en arrière-plan, est le seul tableau que le chef britannique de la Seconde Guerre mondiale a réalisé pendant le conflit de 1939-1945.
Il l’a peint après la conférence de Casablanca de janvier 1943, où Churchill et Roosevelt ont planifié la défaite de l’Allemagne nazie. Les deux dirigeants se sont rendus à Marrakech après la conférence afin que Churchill puisse montrer à Roosevelt la beauté de la ville. Lors de cette visite à Marrakech, Churchill a offert ce tableau à Roosevelt en souvenir du voyage.
Churchill était un artiste amateur passionné qui a réalisé quelque 500 peintures après avoir commencé à peindre dans la quarantaine.
Le tableau a été vendu par le fils de Roosevelt après la mort du président en 1945 et avait plusieurs propriétaires avant que Jolie et son partenaire Brad Pitt l’achètent en 2011.
Le couple s’est séparé en 2016 et a passé des années empêtré dans une procédure de divorce, au milieu de spéculations sur la division de leur vaste collection d’art. Ils ont été déclarés divorcés en 2019 après que leurs avocats ont demandé un jugement bifurqué, ce qui signifie que deux personnes mariées peuvent être déclarées célibataires tandis que d’autres problèmes, notamment les finances et la garde des enfants, demeurent.
La peinture est vendue par la Jolie Family Collection dans le cadre de la vente aux enchères d’art moderne britannique Christie’s le 1er mars à Londres.
Orchard a déclaré que la maison de vente aux enchères espérait qu’elle pourrait établir un nouveau record pour une œuvre de Churchill.
«Le prix record aux enchères pour Churchill est d’environ 1,8 million (livres) pour un tableau qui, à mon avis, n’est pas aussi important que celui-ci», a-t-il déclaré. «Et je pense que c’est probablement son travail le plus important.»
Hassan El Glaoui – Winston Churchill
Hassan El Glaoui
Hassan El Glaoui : «Je suis devenu peintre grâce à Churchill»
Hassan El Glaoui et ses œuvres chevalresques dont le Cheval demeurait le symbole d’un pouvoir déchu de reconnaissance
Hassan Glaoui, vu sa maturité entreprise au sein d’une fissure identitaire entre la Métropole protectrice et le nouveau Maroc rebelle, il se réfugia dans les signes et les symboles de la tribu parentale et ancestrale ou le Cheval demeurait le symbole d’un pouvoir déchu de reconnaissance.
L’Héritage Moderniste et la Question Identitaire dans l’Art Figuratif au Maroc
Cette modernisation exogène dans l’énonciation et endogène dans l’expression avait ainsi fructifié une terre de civilisations profondes en la faisant évoluer dans le sens d’une hybride culture que l’on appelait être assis sur deux chaises culturelles a la fois. Dans cet équilibre précaire dans les années menant a l’indépendance politique, l’artiste et les œuvres marocaines, avait opté pour le compromis entre tous les défis décrits et même ceux provenant de sa propre famille, tribu et religion. Pour cela, le figuratif s’imposa comme le moyen d’expression de l’artiste vu que cette option ne possède pas des racines profondes et demeure une transplantation dans une culture toute a fait immune a ce genre de dessin anatomique.
Ceci comprend toute forme d’interaction humaine privée et intime. Le Maroc en cela est une juxtaposition de deux faces, une cachée et une lumineuse dont la seconde projette de l’ombre sur la première. Entre ces deux lignes de démarcation de couleurs, de formes d’abstraction figurative et de réalisme culturel, l’artiste s’était cantonné dans l’expression abstraite et presque panoramique de ses œuvres.
Jilali Gharbaoui (1930 – 1971)
Jilali Gharbaoui, La Mamounia Gallery, Rabat, 1958
Abstraction de Jilali Gharbaoui
Jillali Gharbaoui fut ainsi le figuratif de pointe et de prime abord dans l’expression artistique marocaine comme dans le cheminement même de son itinéraire artistique qui comme Ahmed Cherkaoui avait subi les aléas de la sentimentalité ingrate de la réalité indifférente et brutale. Gharbaoui prit la tangente d’émigrer de l’influence des écoles françaises et hollandaises fameuses ainsi que de l’expressionnisme allemand et leurs respective manipulations de la lumière et des formes ombragées, pour s’affirmer en tant que figuratif. Pour cette trajectoire artistique de base autodidacte, Gharbaou fut stigmatisé comme « le premier peintre marocain à avoir choisi ce mode d’expression picturale ».
Jilali Gharbaoui
Jilali Gharbaoui est né en 1930 à Jorf el-Melh près de Sidi Kacem. Gharbaoui occupe une place fondamentale dans l’Histoire des arts plastiques au Maroc. C’est l’un des premiers peintres marocains qui ont porté l’abstraction jusqu’à ses derniers retranchements. Lyrique dans sa facture, l’artiste n’en peint pas moins un univers tourmenté. Sa vie privée est inséparable de son art dont la tension qui se dégage de ses œuvres entretient une juste résonance avec son mal de vivre.
Très jeune, Jilali Gharbaoui perd ses parents et est recueilli par un orphelinat. Après des études secondaires à Fès, il devient marchand de journaux pour gagner sa vie. Passionné de peinture, il commence à peindre des tableaux impressionnistes, avant de suivre des cours à l’Académie des Arts de Fès. Grâce à l’intervention de l’écrivain Ahmed Sefrioui, alors directeur des Beaux-Arts à Rabat, il obtient une bourse d’études, de 1952 à 1956, à l’Ecole supérieure des Beaux-Arts de Paris. Il poursuit ensuite sa formation en arts plastiques à l’Académie Julien en 1957, avant de séjourner un an à Rome, en sa qualité de boursier du gouvernement italien.
De retour au Maroc, le peintre s’installe en 1960 à Rabat. Après une courte période de l’expressionnisme, il s’achemine vers la peinture informelle et peint des tableaux non figuratifs, fondés sur une gestualité nerveuse. L’intéressé est plus préoccupé par la lumière que par la matière. La vie personnelle du peintre est traversée par de fréquentes crises d’angoisse. Il a fait deux tentatives de suicide et effectué plusieurs séjours dans des hôpitaux de psychiatrie. Il s’éteint, en 1971, à l’âge de 41 ans, sur un banc public au Champ de Mars à Paris. Ses tableaux figurent dans diverses collections au Maroc, en France, en Angleterre, en Allemagne et aux Etats-Unis.
Jillali Gharbaoui fut l’un des premiers a briser le carcan de l’orientalisme pour passer au figuratif abstrait marocain. Cette premiere fut aussi l’une de ses marques essentielle dans la consideration que Jilali Gharbaoui recoit comme reconnaissance de la part des marocains et marocaines imbibés de la conscience sur la trajectoire de la peinture marocaine comme tatouage parallèle de l’histoire du Maroc.
Avant Alea de Ahmed Cherkaoui, un tableau de Jilali Gharbaoui a été vendu le 24 mai 2007 à 60.000 euros chez la célèbre maison de vente aux enchères Tajan à Paris. La ville ou Jilali Gharbaoui commenca ses essais abstraits loin des rives de la Seine ou l’impressionnisme prit forme comme des pique-niques et des sorties de la bourgeoisie parisienne que les impressionnistes peignaient pour pouvoir les vendre a la meme classe peinte sur leurs toiles. Paris fut aussi le lieu des derives ultimes de Jilali Gharbaoui et comme un retour spirituel dans les lieux de sa débauche, les memes lieux deviennent la renaissance et la réincarnation de sa richesse et cela dans son absence.
«C’est historique [réalisé par une oeuvre de Jilali Gharbaoui, une huile sur toile datée de 1968], parce qu’aucun peintre marocain n’avait jusque-là dépassé la somme de 20.000 euros dans une maison de vente aux enchères occidentale», affirme Aziz Daki, critique d’art.
”Cette vente a son importance pour le marché de l’art national, parce qu’elle prouve que l’art abstrait marocain peut franchir les frontières nationales et trouver acquéreur à l’étranger. Désormais, l’on sait que les Orientalistes ne sont pas les seuls à avoir la cote au niveau international.”
ANDRÉ Elbaz des doukkala
Andre ElBaz – Portrait of King Mohamed V
ANDRÉ Elbaz
L’ensemble de ces déphasages alliait aux changements brusques et extérieurs avait effectivement nourri la pensée de l’artiste nationaliste marocain qui dorénavant chercha une voie de sagesse et de retour aux sources de la décence et de l’identité culturelle marocaine.
Pour ne citer que les grandes lignes familières a l’auteur de ces lignes sur cette évolution de l’identité artistique du marocain; elle fut en premier traduite par André Elbaz et son ami Ahmed Cherkaoui sous l’angle de l’abstrait et de leurs efforts individuels d’y intégrer des éléments modernes comme support et comme moyen d’expression des déchirures sentimentales qu’ils avaient chacun dans son domaine propre endure dans leur existence.
La création de André Elbaz ouvrait de nouvelles perspectives et formes lorsqu’il entreprit d’inclure dans ses œuvres les fibres végétales (lin, abaca, chanvre, sisal). Cette même perspective fut aussi empruntée par Belkahia voulait en faire des références plutôt locale avec l’utilisation de médiums, de ressources et même de projection des ustensiles traditionnels des cultures berbères de l’époque, en y introduisant le Henné, les tatouages tribaux et la peau de chèvre.
André Elbaz – Villes Orientales – Ma Ville El Jadida
Mazagan – El Jadida sont la source première d’inspiration de André ElBaz: Peinture de droite c’est la Cité Portugaise – Fortaleza Mazagao qui sert de modèle pour cette oeuvre de André ElBaz
Ahmed cherkaoui et André Elbaz: Frères dans l’Art et Neveux dans la Marocanite Eternelle – Un de mes Neveux Andre ElBaz et un de mes Cousins ensemble.
ElBaz est aussi natif et résident de ma ville natale: Mazagan – El Jadida, et Ahmed Cherkaoui est natif de ma ville ancestrale, Boujad la Zaouia des Cherkaoui. Cette photo est l’expression de l’Art comme lien familial ensemble dans ces illustrations familiales de notre Maroc et de notre personnalité régionale marocaine sans aucune frontiere.
Le destin d’Ahmed Cherkaoui bute accidentellement en 1967 à l’âge de 33 ans alors, qu’en pleine maturité de sa peinture, il semblait promis à l’aboutissement d’une œuvre des plus signifiantes, riches et autonomes de la confrontation dynamique de ses intérêts plastiques, nourris aussi bien par la tradition arabe et berbère que par les exigences d’une peinture moderne. Il meurt au cœur du débat Orient-Occident, identitaire, en traçant les voies du dépassement.
Depuis, Ahmed Cherkaoui est considéré, avec J. Gharbaoui, comme le précurseur de la peinture contemporaine au Maroc et incarne un des moments les plus importants de son histoire. Une notoriété qui dépasse les frontières, acquise d’abord au sein de l’École de Paris durant les années cinquante et soixante. Son œuvre y prend une valeur symbolique par son apport original et son travail de symbiose. Il trouve dans l’exil un terrain stimulant qui lui permet de déchiffrer sa propre mémoire et de donner forme à sa résonance créatrice dans une quête lucide, passionnée et propre à son temps.
Farid Belkahia RUPTURE AVEC LE PASSEE DE L’ART COLONIAL
Farid Belkahia Hommage a Antoni Tapies par Farid Belkahia
Farid BelkahiaFarid Belkahia – 2005
(Tribute to Antoni Tapies), Watercolour on paper, 1992, 41 x 122 cm
Farid Belkahia Né en 1934 à Marrakech – Décédé en 2014 Farid Belkahia grandit dans un environnement propice à l’art, où il se familiarise très jeune avec les milieux artistiques étrangers et découvre l’œuvre d’Antoine Olek, Jeannine Teslar et Nicolas de Staël.
Il commence à peindre à l’âge de quinze ans et réalise sa première exposition à Marrakech en 1953. L’année suivante, il s’inscrit à l’École des Beaux-Arts de Paris, où il restera jusqu’en 1959. Il y étudie les peintures de Georges Rouault et de Paul Klee. Il poursuit ensuite à Prague, où il étudie la scénographie à l’Institut du Théâtre de Prague.
De retour au Maroc, il devient directeur de l’École des Beaux-Arts de Casablanca, poste qu’il occupe jusqu’en 1974. Durant cette période, il élabore une théorie de l’art et sa pratique pédagogique, réunissant une équipe de pionniers qui formeront le noyau du mouvement artistique « École de Casablanca ». Parmi eux : Melehi, Chebââ, Azema, Hamidi et Hafid.
En 1966, il participe à la revue culturelle Souffles, fondée par ses amis Melehi, Abdellatif Laâbi et Mustapha Nissaboury. Quelques années plus tard, Farid Belkahia est l’instigateur de l’exposition-manifeste de 1969 sur la place Jamaa-el-Fna à Marrakech, événement monumental dans l’histoire de l’art marocain. Pour la première fois, les peintres de l’école de Casablanca exposent leurs œuvres aux côtés d’artistes reconnus internationalement comme Pierre Dimitrienko, César et Jean Lurçat.
A partir de 1974, Farid Belkahia se consacre à son art. Il adopte une vision nouvelle loin de tout mouvement artistique européen et défend la culture marocaine à travers l’utilisation de ses matériaux traditionnels. Il introduit le cuivre, la peau animale, le bois découpé et les teintures naturelles. Il réinterprète les caractères berbères (amazighs) pour créer des symboles graphiques à caractère universel.
Farid Belkahia a imposé l’idée d’une peinture indépendante de tout héritage colonial, fixant ainsi un ensemble de valeurs contemporaines qui influenceront les générations futures d’artistes marocains, tout en confirmant sa stature de figure artistique internationale.
En 2000, l’artiste participe à la 5e Biennale de Lyon, « Partage des Exotismes », organisée par Jean-Hubert Martin. Cet événement propose de reconfigurer le regard critique en invitant cent vingt artistes des cinq continents.
Il s’agit d’une réponse à l’exposition « Magiciens de la Terre » de 1989, également organisée par Jean-Hubert Martin, alors qu’il est directeur du Musée d’art moderne de la ville de Paris. Ces événements sont fondateurs dans l’histoire de l’art africain.
Son œuvre est présente dans des collections internationales, notamment au Mathaf : Musée arabe d’art moderne de Doha, au Qatar. En 2015, la Fondation Farid Belkahia, basée à Marrakech, a ouvert ses portes.
La fondation continue de faire connaître l’artiste, de soutenir les jeunes générations à travers des expositions organisées et de plaider pour la reconnaissance des formes d’art autochtones et la préservation du savoir-faire traditionnel.
Farid Belkahia
Farid Belkahia est avant tout un précurseur. En 1965, il abandonne la peinture de chevalet pour travailler avec des matières traditionnelles qui feront très vite sa renommée. D’abord le cuivre qu’il oxyde et découpe pour en faire des formes ondulées et rythmées, ensuite la peau d’agneau qu’il tanne et assouplit avec délectation dans le but de libérer toute son énergie. Comme sur un parchemin, il y peint des tatouages, des mains, des seins isolés, des phallus…, en utilisant le henné – d’où d’ailleurs cette couleur rouge ocre qui caractérise ses œuvres -, le khol (poudre minérale utilisée par les femmes pour noircir les yeux) et différents pigments naturels. Un véritable voyage aux confins de la matière. “Avec la peinture à l’huile, il n’y a pas d’aventure pour moi. Le henné, la peau, ce sont mes souvenirs, ma grand-mère, le milieu dans lequel j’ai grandi, les odeurs que je connais…”, disait-il.
En vidéo, visite guidée de l’exposition consacrée à Farid Belkahia au Centre Pompidou à Paris
Farid Belkahia fait éclater les cadres classiques des tableaux en optant pour des formes diverses : rectangle, triangle, circulaire, ovale… Farid Belkahia fait partie de ces artistes qui, dans leur recherche de modernité, n’ont pas complètement cassé la tradition dont ils sont issus. Il a su rassembler ses origines arabe, amazigh, africaine pour les faire tourner vers un art globalisant comme cette main de grande dimension (une de ses meilleures œuvres) qui symbolise la quête d’un monde où l’homme serait réconcilié avec son origine.
FARID
The Moroccan artist who was motivated by art traditions from across the globe found the great inspiration closest to home
Unique – Farid
BELKAHIA
“Ce qui fait que Belkahia était un artiste résolument moderne est qu’il s’inspirait de son corps pour s’exprimer. Son voyage était purement intérieur sans évocation du contexte religieux, politique…”, analyse Moulim Laâroussi. Jamais, par exemple, il ne dira qu’il a peint un tableau par la volonté d’Allah, comme le répétait la représentante de “l’art naïf” marocain, Chaâbia. Farid travaille un objet artisanal et lui donne une émotion, son émotion.
Cette caractéristique de la formation artistique d’ordre autodidacte s’est affirmée dans les personnalités de de Chaabia Tallal, Bouchaib Habouli et même avec des intonations formatives chez Belkadi.
Leur attachement à leur région et à la sub-culture populaire adjacente les rendirent des pourvoyeurs de l’expression marocaine abstractive ou ils ont planté des emblèmes et des formes d’ordre incantatoire des saints et même des références d’allure soufi et spirituelles.
La Sagesse des signes et des symboles transmises aussi a travers la croyance soufie comme la projection des dons a travers des prieres des Saintes et des Saints Marocains Musulmans comme Judaïques dans le temps ou l’esprit guidait la main innocente dans la clarté de la lumière découvrant la vision des couleurs et des formes a travers une identite tribale, parentale et sociale comme ce fut le cas de plusieurs de nos artistes, dont je peux citer la liaison entre Ahmed Cherkaoui, Andre ElBaz et notre Chtoukia de Doukkala, notre propre drapeau de la primauté de la creation naturelle et traditionnelle, Chaabia.
CHAIBIA TALLAL Auteur: Article rédigé en Anglais par Osire Glacier -Traduction en Français par Said El Mansour Cherkaoui
Chaïbia Tallal (1929, 2004) fut sans doute le peintre le plus célèbre du 20ème siècle Maroc. Elle était considérée comme l’un des plus grands peintres du monde, même niveau que Miro, Picasso et Modigliani pour n’en nommer que quelques-uns. Elle est la seule marocaine peintre dont les peintures sont cotées en bourse.
Chaïbia Tallal est née en 1929, dans la petite ville de Chtuka, près d’el-Jadida famille paysanne au cœur du Maroc rural, à une époque où l’éducation était encore la privilège des enfants de haute classe. Analphabète, rien n’indiquait que Chaïbia serait un jour être un artiste de renommée internationale dont les œuvres seraient grâce collections à travers le monde.
Enfant, elle était responsable de s’occuper des poulets et de leurs poussins. Chaque fois qu’elle perdait un poussin, elle se cachait dans les meules de foin par crainte de la colère de sa mère. La période marquait l’éclosion de l’imagination de Chaïbia. Elle a fait des couronnes de fleurs avec qu’elle a couvert sa tête et son corps. Quand elle était à la mer, elle a fait des maisons de sable avec des portes et des fenêtres, même si elle n’avait jamais vu de maison auparavant; elle a vécu avec les membres de sa famille dans une tente.
Au cours de nombreux entretiens tout au long de sa carrière, elle a expliqué qu’elle a peint «Tout ça»: l’immensité des champs, la fraîcheur de la pluie, l’odeur du foin humide et surtout son amour incommensurable pour la mer, la terre, les rivières, les arbres, les fleurs, en particulier des marguerites et des coquelicots. En raison de cet amour, ses compatriotes surnommés son mahbula, le sot fou. Personne ne s’est comporté comme elle l’a fait à Chtuka. Loin de regretter son originalité, elle a affirmé tout au long de sa vie qu’il était important de ne pas avoir peur d’être différent.
À l’âge de 13 ans, Chaïbia Tallal était mariée à un homme plus âgé qui avait contracté six mariages. Cette union n’a duré que deux ans: l’épouse de Chaïbia est morte dans un accident, faisant d’elle une veuve à l’âge de 15 ans et responsable de Hossein, leur vieux fils. Pour subvenir à ses besoins et à ceux de son enfant, elle filait de la laine et travaillait comme femme de ménage plusieurs ménages français. Les longues heures de travail ne minent pas Chaïbia détermination. Elle voulait s’assurer que son enfant ne connaîtrait jamais la cicatrice de l’analphabétisme, une cicatrice à partir de laquelle elle a souffert toute sa vie, qui ni gloire ni la richesse a réussi à guérir.
De même, la pauvreté n’a pas compromis la décision de Chaïbia de ne jamais se remarier; elle rejeta plusieurs propositions de mariage. D’une part, elle voulait protéger son fils des mauvais traitements potentiels de tout beau-père, et de l’autre, elle voulait vivre librement, même dans une maison sans électricité. Hossein Tallal, son fils se souvient avoir étudié à la lumière des bougies
Un jeune jusqu’à son départ pour étudier à l’étranger, avant de revenir plusieurs années plus tard comme reconnu peintre.
Chaïbia Tallal a continué à travailler comme femme de ménage pendant que son fils construisait sa carrière de peintre. Chaque fois qu’elle voyait son fils couvert de peinture, elle le réprimandait, expliquant qu’elle était fatiguée de laver ce genre de saleté. Elle ne savait pas qu’un jour leurs rôles seraient inversés. A la lumière de ces expériences, Chaïbia était convaincu le destin de quelqu’un est tracé devant soi-même. Il suffisait de lire les signes de la vie afin de savoir où se diriger. Deux événements lui ont permis de voir la direction dont elle avait besoin de prendre. D’abord, elle a rencontré un saint homme dans la zaouïa de Moulay Bouchaïb qui a prédit que elle, le mahbula, serait la baraka, la grâce de son village. Deuxièmement, en 1963, elle a fait un rêve: elle a rêvé qu’elle était dans sa chambre. La porte était ouverte, montrant une rangée de bougies allumées qui s’étendait jusqu’au jardin. L’ensemble du spectre de couleurs vibrait dans un ciel parfaitement bleu. Ensuite, plusieurs hommes tous vêtus de blanc sont entrés dans la chambre. Ils lui ont donné de la toile et des pinceaux, en expliquant: “voila les outils de ton gagne-pain”
Quand elle se réveilla, elle savait que le rêve devait se réaliser. Quelques jours plus tard, elle a acheté de la peinture et des pinceaux et a commencé à peindre. C’est ainsi que le jour est venu à propos de ce que son fils est retourné à la maison pour voir sa mère toute recouverte de peinture.
En 1965, Hossein invite Ahmed Cherkaoui, un peintre marocain, et Pierre Gaudibert, critique d’art et directeur du Musée d’Art Moderne de Paris, à venir à la maison de sa mère pour manger un vrai couscous. Sans idées préconçues, Chaïbia a spontanément montré ses tableaux à ses invités. Pierre Gaudibert admire son talent naissant et continua à l’aider tout en encourageant sa croissance artistique en tant que peintre.
Chaïbia Talal, Mon Village, Chtouka, 1990, oil on canvas, 190 x 191 cm, Arab Museum of Modern Art, Doha
Chaïbia Talal, Composition en rose et vert, date unknown, gouache on paper laminated on panel, 65 x 50 cm, private collection
En 1966, elle a tenu ses trois premières expositions; une au Goethe-Institut à Casablanca, une autre à la galerie Solstice à Paris, et la troisième au Salon des surindépendants» au Musée d’Art Moderne de Paris. Elles ont été suivis par d’autres expositions autour du monde. Le succès de Chaïbia était à la fois immédiat et durable.
“Mahboula – L’idiote” de Chtuka avait séduit le public du monde entier dans les grandes villes, comme Copenhague, Francfort, Ibiza, Tunis, Rotterdam, Barcelone, Auckland (Nouvelle-Zélande) et Beverly Hills. Les grands critiques d’art ont consacré Chaïbia comme un des grands peintres du XXe siècle, avec raison: les tableaux de Chaïbia juxtaposent ceux de Miro, Picasso et Modigliani, pour ne citer que ceux-là. De plus, elle est inscrite dans la «Larousse de l’art dans lemonde» en 1971 et dans le dictionnaire de référence «Bézénit» en 1977. Paradoxalement, autant que le public occidental et les critiques d’art admirent le talent de Chaïbia, ses collègues marocains méprisent son travail.
Selon eux, sa production artistique pourrait au mieux se réduire à l’art naïf. Pourtant, les critiques d’art semblent s’accorder au moins sur le fait que l’art de Chaïbia ne correspond pas à l’art naïf. Si l’on devait classer le style de Chaïbia, les critiques se tournent vers «l’art brut»: un idéal esthétique poursuivi par le mouvement européen Cobra en 1945, selon lequel l’art doit être exempt d’influences historiques, culturelles et historiques. En vérité, le style de Chaïbia est unique. Tard dans sa carrière, on dirait: «C’est une Chaïbia» comme on disait, «C’est un Picasso» … mais aussi comme on vend «un Picasso»: Chaïbia était le seul peintre marocain à être coté en bourse avec des collectionneurs. En effet, Chaïbia Tallal est décédée en 2004 d’une crise cardiaque à Casablanca à l’âge de 75 ans. Chaïbia a laissé à la postérité une production artistique abondante.
Ses peintures font partie des nombreuses collections des États, parmi lesquelles la France, l’Italie, le Japon, la Suisse, l’Inde, Haïti, l’Australie, la Grande-Bretagne et les États-Unis, pour n’en nommer que quelques-uns. Ses peintures font également partie de nombreuses collections privées, dont la France, l’Italie, le Liban, l’Égypte, l’Inde, le Canada, l’Espagne, la Suisse, les Pays-Bas, la Belgique, Haïti, le Japon, la Suède, le Danemark, l’Australie et les États-Unis. La Nouvelle-Zélande, l’Afrique du Sud et la collection du Roi du Maroc.
Auteur: Article rédigé en Anglais par Osire Glacier – Traduction de l’Anglais au Français par Said El Mansour Cherkaoui
Sources Remerciements a M. Hossein Tallal, fils de Chaïbia et peintre renommé, de m’avoir fourni les informations nécessaires pour écrire cette entrée. Pour plus d’informations sur Chaïbia, contactez: info@memoarts.com
Chaïbia Tallal, «The Artist’s Voice,» trans. Fatima Mernissi, in Images of Enchantment, Visual and Performing Arts of the Middle East, ed. Sherifa Zuhur (Cairo : The American University in Cairo Press, 1998,) 183-186.
Maria Daïf, «Hommage: le fabuleux destin de Chaïbia Tallal» Telquel 122, last access on March 23, 2010, http://www.telquel-online.com/122/sujet5.shtml
«Hommage à l’artiste peintre Chaïbia Tallal, » Le matin (March 23, 2009,) last access on March 14, 2010, http://www.maghress.com/fr/lematin/110071
Chaïbia’s personal site: www.casafree/~chaibia/chaibia.htm Imad Bentayed, «Tout sur ma mère, » Le temps (8/31/2009,) last access on March 27, 2010, http://letemps.ma/archives/tout-sur-ma-mere12889.html
Et-Tayeb Houdaïfa, «Chaïbia n’offira plus son art chatoyant et atypique, » La Vie éco (04/09/2004,) last access on March 27, 2010, www.lavieeco.com/culture/6650–chaibia-noffrira-plus-son-art-chatoyant-etatypique.html
Abdellah Cheikh, «Chaïbia au Grand Palais-Champs Élysées à Paris, » La Vie marocaine (07/22/2009,) last access on March 27, 2010, http://laviemarocaine.com/chaibia-au-grand-palais-champs-elysees-a-paris-presentationde-son-recueil-poetique-illustre-par-michel-barbault/
Jamal Boushaba, «Hommage, Chaïbia à tout prix, » Telquel (May 2009), last access on March 27, 2010, www.telquel-online.com/373/mage_culture2_373.shtml
Amine Bouchicha, «Appelez-moi Hossein, » Telquel (2009), last access on March 27, 2010, www.telquel-online.com/352/arts4_352.shtml Marché de l’art, «Visite privée: Chaïbia ‘Mes couleurs disent la vie,’» in Banque Privée Attijariwafa Bank (Oct/Nov 2009): 23-25. Chaabia Tallal..Par Nicole ARBOUSSET
Chaïbia Talal était une artiste autodidacte marocaine. Née en 1929 au village de Chtouka près d’El Jadida , elle s’éteignit en 2004 à l’âge de 75 ans à Casablanca. Elle est considérée comme la peintre la plus populaire au Maroc. Elle est surnommée ‘la paysanne des arts’.
Comment cette femme au parcours absolument inhabituel avait elle pu garder cette fraîcheur et cet enthousiasme malgré les aléas de la vie; elle fut tour à tour une petite fille de la compagne élevée de manière traditionnelle et destinée à l’accomplissement des travaux domestiques et agraires, jeune épouse à treize ans et veuve prématurée, et chef de famille peu de temps après. Issue d’un milieu totalement étranger au monde de l’art sa carrière fut fulgurante. J. Lévèque exprimait l’idée quelques années auparavant qu’elle n’aurait jamais été reconnue s’il n’y avait pas eu la remise en question de l’art contemporain; cela est vrai pour de nombreux artistes précurseurs comme Dubuffet ou Corneille.
Peu d’artistes connaissent une aussi parfaite adéquation entre leur vie et leur œuvre : si l’on se réfère à des toiles des premières années comme “la femme berbère”, cet embryon aux yeux apeurés qui semble sortir de la gangue originelle et qui s’éveille à la vie, encore emprisonnée dans sa bulle protectrice, Chaïbia y peint la difficulté de naître et de s’exprimer pour une femme traditionnelle. Si l’on se penche sur une photographie de l’artiste à ses débuts, telle celle réalisée pour le catalogue d’exposition de la galerie Solstice en 1966, l’artiste paraît plutôt gauche et timide, coiffée de son bonnet qui lui donne une allure juvénile et campagnarde. C’est ainsi que Chaïbia “se peint”, elle a maîtrisé le sujet; point n’est besoin d’avoir recours à l’illusionnisme pour représenter la femme berbère telle que les peintres orientalistes du début du siècle la montraient avec ses lourdes parures d’argent et les yeux soulignés de khol, ainsi que ses tatouages; celle de Chaïbia des années 1970 est une femme militante, frôle mais dont l’énergie est intacte. Elle entre dans la civilisation actuelle et exprime dans son regard déterminé sa volonté de reconnaissance.
Chaïbia n’en appelle nullement à un nouveau réalisme tel qu’il a pu s’exprimer dans la peinture française de Bernard Buffet dans les années 48 ou par les peintres engagés du monde arabe quelques années plus tard. Chaïbia exprime sa propre vision sans aucun souci d’école. De la même façon la femme d’El Jadida, cette toile des années 78 qui appartient à la collection de l’Art brut à Lausanne n’exprime pas une représentation de type illusionniste.
Elle nous apparaît, telle une Athéna guerrière bardée d’une cuirasse, coiffée d’un couvre-chef de guerrier indien, tenant à la main les attributs de l’Athéna combattante; Un poulpe, symbole souvent employé dans le vocabulaire berbère se tient malicieusement à sa gauche. Un large dessin contour, des couleurs vives sont employées pour signifier cette femme à l’allure combattante. Chaïbïa, dans cette toile nous révèle une femme bien différente des précédentes.
La peinture de Chaïbia devient de plus en plus expressive tendant vers l’essentiel : sa propre vision du monde. C’est ainsi que dans les années quatre vingt dix Chaïbia peint de plus en plus de portraits et de groupes où elle ne dépeint plus le réel mais où elle évoque l’impondérable: la fierté de la femme fassie dans “Fassia”, le goût de la fête et le monde ludique du cirque dans sa grande composition “les comédiens”. Chaïbia peint de manière irréaliste, avec un sens humoristique inné. Devenue figure de proue de la modernité et porte flambeau de la femme au Maroc, elle demeure inclassable. Chaabia Tallal
Bouchaib Habouli
Bouchaib Habouli est né en 1945 à Azemmour, un peintre autodidacte. Il fait une formation d’animateur de maison de jeunes au Ministère de la Jeunesse et des Sports [Dar Chabab y compris a El Jadida ou je le connaissais comme un artiste d’avant-garde].
De 1958 à 1963, il est animateur de peinture spontanée dans sa ville natale. Sa première exposition personnelle a lieu en 1970 à El Jadida au Théâtre Municipal sponsorisé par son directeur durant ce temps, Mohamed Said Affifi et à laquelle je fus invitée a y assister (auteur Said El Mansour Cherkaoui).
Bouchaib Habouli résida a l’ancienne caserne qui se situait entre l’ancien Centre d’Estivage et le terrain municipal de football a El Jadida et c’est la ou on lui rendait souvent visite pour “descendre” ensemble en ville en longeant la plage “Deauville.” Bouchaib Habouli, je le surnommais “Bouhali” du fait qu’il aimait s’habiller classique et longeait les vagues du rivage de l’Atlantique en tenant un discours artistique sur l’Océan qu’il nous dépeignait comme un artiste qui fabriquait des vagues de couleurs et des formes écumées pour les étaler sur le sable de couleur marron et ocre comme des œuvres naturelles de dessins en noir et blanc sans couleur comme étaient les travaux artistiques de Bouchaib Habouli Alias Bouhali. Son travail artistique fut résumée aussi par l’élaboration de couvertures de livres pour des maisons d’édition et contribue a lancer le nouveau phénomène de recyclage des dons artistiques a travers les affiches murales, notamment pour Transparency Maroc, l’association marocaine de lutte contre la corruption. Actuellement, Bouchaib Habouli reste en dehors de tout circuit virtuel et globaliste que véhicule la technologie numérique ou virtuelle.
Bouchaib Habouli continue de faire chanter ses œuvres comme un Noble et Digne Bouhali respecté dans ses positions loyales et en tant que tel, il demeure fidèle a ses rencontres avec l’Océan vu son résidence et la continuation de son travail entre les murailles de Azemmour. L’oeuvre de Habbouli est le reflet authentique de la personnalite de cet artiste qui est resté en marge des courants opportunistes d’orientalisation touristique et qui demeura ancrée dans une tradition régionale du terroir spécifique a la position de Azemmour comme une des premieres cités ou la civilisation des Doukkala d’origine Amazigh avait fleuri comme une île recevant les marins contournant l’Afrique du Nord au Sud soit pour contrer le retour des Maures dans la péninsule ibérique ou pour installer des couloirs de pénétration intérieures en Afrique. Cette mélancolie de l’Histoire d’Azemmour a pu tracer dans le subconscient de Bouchaib Habouli les contours et les formes de son oeuvre qui se veut engagé et dans le choix de ses médiums qui sont de predominance et avec la preference de couleur souvent sombre, gris-brun – tel qu’un charpentier de cette histoire, Bouchaib Habouli utilise beaucoup le brou de noix – et tient à lui conférer des formes. Il a créé, des années durant, une anthologie des visages aux volumes divers, des visages retravaillés, solitaires comme un marin d’Azema face a son destin sans horizons mais faisant face a l’infini de l’Océan Atlantique qui entoure Bouchaib Habouli qui tel qu’un faucon des Doukkala qui survole l’entrée de l’embouchure de la Mère des Printemps, Oued Oum Rabiaa.
En fait, la thématique de l’oiseau volant soit la mouette des rivages ou le faucon de l’intérieur du pays des Doukkala, elle plane sur les cartons “Functionally Disformed” par la vision de Bouchaib Habouli, mon ami d’adolescence le Bouhali de notre génération d’artistes – peintre des clivages historiques de la relation de Mazagan et Azema et des rivages de l’Atlantique Doukkalais.
MAROC DIGITALL – Khadija Bouchtia 5 Pillars de Mazagan – El Jadida: Peinture, Prose, Personnalité, Passion, Paisible Editeur: Dr. Said El Mansour Cherkaoui « L’Art et l’Artiste, des Témoins de la Mémoire Sourde et de la Vision Aveugle de Notre Temps » Les œuvres de Lalla Khadija Bouchtia constituent un témoignage culturel qui reflète notre mémoire quotidienne et nos emblèmes régionaux « Made in Doukkala – Maroc » surtout pour celles et ceux qui sont proches de leurs origines locales et régionales. Lalla Khadija Bouchtia écris sur les tableaux notre histoire et notre mémoire avec des couleurs qui sont imprimées dans notre environnement familial et populaire. En … Lire la suite Khadija Bouchtia: L’Art Témoin par le Pinceau et la Plume
Les Oeuvres de Peinture des Filhos El Mostafa Matar 1992 et Said El Mansour Cherkaoui 2017 sur leur Cisterna da Fortaleza de Mazagão, Doukkala – Marrocos
Fortaleza de Mazagão, Doukkala – Marrocos qui traversa le Détroit de Gibraltar par dessus les flots de la Méditerranée, pour être sur les rives de la Seine a Paris et traversa l’Atlantique pour Oakland en Californie pour être sur les rivages du Pacifique.
El Mostafa Matar
Documents et photos par Dr. Said El Mansour Cherkaoui est mis à disposition selon les termes de la licence Creative Commons Attribution – Pas d’Utilisation Commerciale - Pas de Modification 4.0 International.
Haraga sont celles et ceux qui quittent le Maroc clandestinement. Avant de s’embarquer ou se jeter à l’Océan, ils brûlent tous les papiers d’identité. Ils brûlent aussi tout ce qui peut avoir leur identité dessus. C’est un départ sans retour.
Brûler en Arabe dialectale veut dire HRAG et celles et ceux qui brûlent leurs papiers d’identité sont désigné/es et appelé/es: HERAGA
D’un autre cote, Ghorba désigne en Arabe Dialectale l’Ouest dans le sens négatif.
Cela évoque la perte et la disparition culturelle.
Quitter son Pays, le Maroc a cause des difficultés de vie locales, c’est d’aller vers Ghorba
Etre obligé/e de partir a Contre Cœur, de quitter tout, y compris bruler sa propre identité vers d’aller vers l’inconnu de l’Ouest:
Idéologie de la Surenchère Dominante: Branche Fleurie Cachant une Forêt d’Arbres Calcines
Son Excellence Mr. le Ministre Othman Nasrou a été donné un Maroquin qui est au service de la France, point final. Toutes nos félicitations. Nous lui souhaitons plus de succès. Nous espérons qu’il soit plus victorieux que ses prédécesseur/es. Leur tenure de ce poste fut léthargique et amnésique tant au niveau culturel que social. Si ce n’est législatif et représentatif, au niveau de la défense des droits de la citoyenneté française.
Par dessus toutes ces considérations, Mr. Othman Nasrou est un HERRAG comme nous autres tout/es.
Eh oui quand on chasse la vérité, elle revient en galop:
Que l’on le veille ou non, comme on dit bien chez les Amerlogues: “the Truth comes from the Horse Mouth”
Elle Court, Elle Court. Elle Galope la Maladie de l’Amour de la Verité Eternelle.
Elle galope pour dire que Mr. Othman Nasrou est aussi un HERRAG avec papiers ni plus ni moins. C’est une vérité non seulement selon les Amerlogues mais aussi une donnée amère marocaine.
Dans sa qualité de nouveau Secrétaire d’Etat à la Citoyenneté, il a tourné son dos à sa Marocanité. Il est maintenant un représentant officiel de l’Etat Français et de la République de France. Toute autre considération et étirement nationaliste sont des élongations inappropriées. Peu importe leur motivation, elles demeurent faussaires et comme usurpation d’identité institutionnelle et de statut juridique professionnel.
De tout ce que Mr. Othman Nasrou peut se targuer avec, c’est que dorénavant il occupe un Maroquin. Il a le poste de “Secrétaire d’Etat à la Citoyenneté”. Il est Secrétaire d’Etat Français et de la Citoyenneté Française.
Avec les courants emportant nos élites jeunes vers des horizons hasardeux, l’Europe ne peut rester impassible. Ce sont des courants naturels humains que notre destin en fut l’un. L’Europe continue d’être le témoin de vagues déchaînées contre l’amertume de l’injustice et de l’inégalité. Elles n’ont en main que la volonté de lutter. Elles se battent contre les fantômes de la malchance téléguidée contre elles et contre eux. Elles cherchent à s’évader de cette sentence et de cette prison dans lesquelles ils se considèrent des accusés sans preuves. Ils subissent l’intolérance et le dédain habituel.
Celles et Ceux qui ont les moyens de tourner la roue de la richesse le font à leur propre vitesse. Ils la font rouler dans la direction de leurs propres destins et celui de leurs progénitures fortunées. Ces enfants ont non seulement des parents aisés. Ils ont surtout des parents bien connectés. Ce sont des parents dans le circuit de “dis-moi qui tu connais, je te dirai ce que tu es.” Ils ont des parents dans le circuit de “ceux que tu connais et non ce que tu sais.”
Dans un tel environnement partiel et ignorant, le savoir ne possède pas le levier de la richesse. La formule de Bak Sahbi Wa Wassani alike c’est la clé du succès. Elle est essentielle dans un espace meurtri par de telles pratiques parallèles et sous la table.
Madame Samia HERRAG – Minister Counsel, nous devons encourager et publier des articles et des self-gratifying messages et posts. Ils concernent les Marocains qui plongent dans l’Océan et dans les Abimes du désespoir. Ils se retrouvent dans un rêve tronqué et corrompu par l’insouciance et l’indifférence des ravageurs de jeunesse. Cette jeunesse est broyée par le destin planifié par des Ghosts et des Zombies. Ces derniers détiennent des portefeuilles et des positions électoralistes passagères et éphémères mais détruisent des vies toutes entières.
Arrêtons de chercher et de nous faire gober les réussites des autres qui se plantent sous d’autres cieux. Ils se font reconnaitre. S’ils étaient restés parmi la populace, ils seraient plantés dans des chambres à air. Ils flotteraient sur des vagues de l’inconnu. Ils termineraient leur passage dans “l’au-delà Espagnol et Européen”. Ils finiraient dans des chambres noircies par la manipulation des nouvelles et des déclarations funestes. Ces déclarations ne changent rien à la réalité du Maroc. Le pays est désespéré d’aller dans des pays qui peuvent l’acquérir lui et sa propre mère. Le Marocain est à la dérive du temps.
“Un Vagabond des Océans et des Mers, franchissant les lames douloureuses. En compagnie de sa Propre Mère juste assise derriere son dos. Les deux tournant leurs dos à leurs propre Mères Patrie.
C’est tout ce qu’on a trouvé pour lui ? un ministère sans objet a connotation ethnicco – indigéne ! Un maroquin ( sécretaire d’Etat !!) de citoyenneté et la lutte contre les discriminations. Dites vous ? J’en ai discuté longuement, il y a quelques années avec celui qui a l’précédé à ce portefeuille Azoug Begag. Il me disait qu’il était le seul ministre, a n’avoir aucun budget spécifique et qui dépendait corps et âme de Matignon. Depuis 40 ans, un arabe s’occupe des pauvres indigènes, et Dieu reconnaîtra les siens. Le jour où un « indigène » occupera le poste du ministre aux affaires étrangères, ce jour-là la France aura changé de fusil d’épaules
Hajar B. • 2nd – Pharmaceutical /Biotech Project Management
Ministère poubelle. Rama Yade et fadela amra bis.
Quel destin et quelle ironie du devenir Maternel et National pour nous Marocain/es vivant dans l’Exil Volontaire. Nous souffrons de l’Absence Eternelle de notre Propre Mère et de la Mère de Nos Propres Grandes Mères. Notre Mère Patrie que le Temps ne fait que rendre lointaine dans la brume du désespoir de notre heritage. Notre jeunesse d’aujourd’hui est engloutie au fin fond marins. Elle est matraquée sur les dunes de notre propre territoire par des kakis et des uniformes. Cela se fait comme défense des palissades barbelées érigées sur notre propre territoire national. Les Goums, les Chabakounis, les Forces de l’ordre marocain défendent ces palissades en tabassant leurs propres compatriotes. Ces jeunes ne veulent qu’améliorer leur sort et leur condition de vie. Ils veulent aussi améliorer le sort de toute une tribu. Toute une famille voit en eux des lumières d’espoir.
Etouffer de tels élans sans leur donner des alternatives et des réponses justes a leurs doléances, c’est enterrer des Ames vivantes bienfaitrices en les condamnant a l’acceptation de l’injustice et l’acceptation de l’occupation de notre propre terre, une terre qui devrait être leur jardin d’effervescence et de croissance dans le bien être et la reconnaissance de leurs droits et leurs privilèges d’appartenir un Royaume Millénaire Chérifien Alaouite – Allah – Watan – Malik devrait être placardé sur ces palissades et ces barbelés rappelant les Camps de Concentration Nazis sur notre propre territoire Souverain de Tanger a La Gouira – Lagouira et tout ce qui l’entoure comme terre ancestrale”
Des enfants, des jeunes et plus jeunes, on nous vole notre jeunesse. On nous vole nos cerveaux.
On nous vole notre ressource la plus valable. Elle est la plus chère à nos yeux et à nos sentiments de parents. On nous vole nos enfants, nos racines et nos fleurs de l’âge. Et nous continuons à parler Franco-Marocain.
Arrêtons de mettre de l’acide sur des blessures profondes et des entrailles dénudées en ajoutant l’insulte a l’affront quotidien.
Arrêtons de chanter des fausses notes de gloire des Franco-Marocains que vous mettez sur un piédestal Marocain. Ils sont des personnalités politiques françaises dans leur droit et leur profession. Cela inclut leur pratique sociale, institutionnelle ainsi que culturelle. Ils le font dans le cadre d’un pays qui leur offrit les conditions de réussir. Ils ne sont pas d’appartenance de la classe de BAK SAHBI WA WASSANI ALIKE.
Célébrons la réussite de Marocain/e dans notre propre chagrin et notre propre turf. Ne célébrons pas celles ou ceux que l’on emprunte avec gage et conditionnalité exogène. Ces dernières sont importées par un Ego démesuré. Il met en avant la notion d’un nationalisme mal placé et faussaire. C’est un usurpateur d’identité professionnelle d’intérêt mercantile et de blasphème.
On ouvre les Portes du Maroc. Cela se passe dans le domaine du Savoir et de la Connaissance. C’est également pour le Développement de Relations Équitables et Justes. C’est pour notre Royaume du Maroc et cela autour du Monde.
Aucune autorité marocaine n’a reconnu notre volonté de servir ce Maroc. Ils sont en train de brader ce Maroc au moindre souffle aux argentiers rapaces internationaux.
Said El Mansour Cherkaoui: OPEN MOROCCO GREAT FOOD
On Fait Connaitre Morocco et on Développe des Relations Bénéfiques pour le Maroc et les Marocain/es. On Recoit Rien en Retour Directement de notre Labeur et Effort.
Nous Rendons le Royaume du Maroc Aimé par le Reste du Monde et de l’Humanite que je fréquentes et que je recontres.
TRI CONSULTING KYOTO TRI CK USA Casablanca Cafe July 7, 2004, with the Presence of His Excellency Mr. Arthur Riley U.S. Ambassador in Morocco, Mr. Omar Bouafi a Moroccan Assistant to Dr. Said El Mansour Cherkaoui and Dr. Cherkaoui at the Casablanca Café organized in Morocco by the U.S. Department of State, the U.S. Food and Drug Administration … Continue reading Said El Mansour Cherkaoui: Mr. International
Il y a surtout des Écrits. En vain, ils ne peuvent être des écrits saints ni sains. Ils demeurent donc des écrits sans bien et ne valent rien.
Antonio Gramsci, Abdelkebir Khatibi, Jeunesse Marocaine Exporté par le Service et l’Office des Affaires de Desespoir et de l’Espoir de ne plus regarder derriére et pour cela sans le besoin d’avoir et sans garder des Papiers de cette Idéologie Dominante Importée avec Célébration Officielle qui a dilapidé leur existence au sein mème de leur propre famille
AGOA 2025: Opportunités économiques en Afrique Subsaharienne
Ce titre met en avant les opportunités économiques offertes par l’AGOA jusqu’en 2025, attirant ainsi l’attention des lecteurs intéressés par les affaires en Afrique.Développement économique en Afrique: Loi AGOA et opportunités commerciales
Ce titre met en avant la loi AGOA comme un catalyseur de développement économique en Afrique, attirant ainsi l’attention des lecteurs intéressés par les affaires et le commerce sur le continent.Loi AGOA: Croissance économique et opportunités commerciales en Afrique
Ce titre met en avant le lien entre la loi AGOA, la croissance économique et les opportunités commerciales en Afrique, attirant ainsi l’intérêt des lecteurs concernés par les affaires sur le continent.
Photo de l’audience durant la Conférence Internationale sur l’Afrique organisée par Said El Mansour Cherkaoui en association avec le East Bay Center for International Trade Development et les organismes de l’Etat de Californie et Fédéraux versés dans la promotion de l’AGOA et l’Afrique. La conférence eut lieu dans l’Hôtel Claremont à Oakland, Californie.
L’African Growth and Opportunity Act (AGOA) est une loi commerciale américaine promulguée en 2000. L’AGOA a été créée dans le cadre d’une législation plus large adoptée par le président Bill Clinton pour renforcer les liens commerciaux des États-Unis avec l’Afrique et les Caraïbes. La loi bénéficie d’un large soutien bipartisan aux États-Unis.
La loi offre un accès en franchise de droits au marché américain pour la plupart des exportations en provenance des pays éligibles d’Afrique subsaharienne. L’objectif de l’AGOA est de promouvoir la croissance économique grâce à la bonne gouvernance et au libre marché.
L’AGOA a été prolongée en 2015 pour 10 ans supplémentaires, jusqu’en 2025. La loi offre un accès en franchise de droits aux marchés américains aux pays d’Afrique subsaharienne qui remplissent certaines conditions en matière d’état de droit, de droits de l’homme et de protection du travail. L’AGOA offre un accès en franchise de droits au marché américain pour plus de 1 800 produits.
Ce qui se passe actuellement en Afrique n’est pas seulement la moisson des récoltes saisonnières du passe colonial ou bien le produit des nouvelles graines biotechniques d’effervescence néo-colonial transformant la nature Africaine en un territoire parsemé d’artifices et de déviations artificielles entraînant des déviations de toutes les possibilités de croissance ou de progrès au niveau de émergence de possibilités d’indépendance et d’autosuffisance.
Loin de tout cela, l’Afrique est restée au berceau de l’apprentissage martial sans déborder sur le plan de la découverte de nouveaux espaces de recherche et developpement d’aggrandissement des reves et des espoirs de celles et ceux ayant mis leurs vies sur le chemin de l’emancipation tribale, le recouvrement de l’identite locale, regionale et nationale si ce n’est intercontinentale, et qui voulaient que l’Afrique devienne le lieu de la cohabitation humaine liberee du fardeau d’une histoire gommee, et d’une memoire imposee d’allure amnesique.
Ces individus etaient des aventuriers de la liberte institutionnelle et de la dignite culturelle, sans pour autant avoir des ideologies et des croyances dogmatiques pouvant les opposer a toute forme de contradictions heritees ou face a la montee de nouvelles formes importees sous forme de recommendations et de plan de developpement erigees par des institutions occidentales se voulant et se presentant comme les detentrices des modeles de la croissance et des verites de développement vu que ces memes sources de conseils etaients les pourvoyeurs des ressources financieres et d’investissement dans ces programmes de redressement et de stimulation de la croissance ainsi que sous forme de remedes face aux malaises resultant de ces memes recommendations. Des Institutions qui recommendaient des plans de développement qui sont en meme temps les fournisseurs de therapie et de remede-choc et meme d’amaigrissement avec des mesures “Tight-belt policies” se creant ainsi des demandes et des clients en aval et en amont dans le meme marche et dans la meme demande et le meme client.
Ainsi, le client est rendu malade pour en faire un patient et par la suite lui administrer a compte goutte des pains killers et non des remedes definitifs pour le rendre dependant de ces adoucissants limitant la souffrance dans le temps, l’espace et l’etendue afin de pouvoir continuer cette forme relationnelle interdependante.
Qu’est ce que vous pensez de tout cela?
Veuillez partager votre réaction, point de vue ou considération sur ce que l’Afrique est en train de traverser en cette traversée temps a travers les Coups d’Éclat Militaires dont certains sont considérés comme préventifs au lieu d’etre des actions orientées par et visant des changements réels pour l’éclatement des maillons de la chaîne de complicité institutionnelle, de contrôle et de domination tant locale, régionale et nationale.
Dans cette perspective, le Coup d’Etat du Gabon est définit par certains comme étant une action de préservation du pouvoir entre les mains de la même clique qui depuis plus de 50 ans avait instaure une dynastie gouvernante avec l’aval des puissances étrangers et a leur tete, les occupants du Palais de l’Elysee Metropolitain. De meme, le coup d’Etat au Gabon est justifie par les ecrits de plusieurs journalistes et reporteurs qui presentent les difficultes sociales, la pauvrete, l’absence de bonne gouvernance, la corruption et les autres maux sociaux comme etant de la responsibilite directe du President Ali Bongo et les membres de sa famille. Par contre pour ce qui est des autres coups d’etats militaires dans la region, sans exception, ils furent condamnes et le Niger fut et continue d’etre menace d’intervention militaire africaine et francaise pour retablir le president elu qui fut ecarte du pouvoir par un coup d’etat militaire.
Ainsi, le soit-disant renversement de Ali Bingo Binga Bongo n’est en définitive selon certains skeptiques n’est une dispute dans le Palais Présidentielle d’envergure familiale et de rivalités internes faisant des bulles a la suite d’une tempête dans une bouteille de champagne. La direction relation du Leader , vu que l’actuel leader est le cousin direct du President déchu. En plus, juste une semaine apres un coup d’état sans effusion de sang, le général Oligui, qui a mené le coup d’Etat du 30 août 2023 contre un Ali Bongo à peine proclamé réélu dans une élection «frauduleuse», a prêté serment lundi en tant que Président d’une période de transition dont il n’a pas fixé la durée, et au terme de laquelle il promet de «rendre le pouvoir aux civils» par des élections.
Le président de la transition au Gabon, le général Brice Oligui Nguema, a nommé jeudi le 7 Septembre 2023 comme premier ministre Raymond Ndong Sima, un économiste et virulent opposant au président Ali Bongo Ondimba, renversé par les militaires il y a une semaine.
Raymond Ndong Sima, 68 ans, avait été chef du gouvernement d’Ali Bongo de 2012 à 2014 mais s’était éloigné du pouvoir qu’il accusait depuis de mauvaise gouvernance, jusqu’à se présenter aux présidentielles de 2016 et 2023. Pour cette dernière, il s’était désisté au dernier moment au profit d’un candidat commun de l’opposition.
Mes écrits sur l’Afrique remonte a des décennies et embrasse plusieurs aspects de son évolution et son avance vers la prise de conscience intrinsèque.
Pour moi l’Afrique depuis que j’ai commencé mes études en France en 1972/73, je me suis progressivement heurter a des résistances de la part de ceux que je pensais être les supporteurs du changement et du progrès social dans les pays a cette époque que l’on désignait comme le Tiers-Monde et plus tard le Quart-Monde.
A SciencesPo Grenoble, lors de ma deuxieme annee d’etudes, cette resistance de la part de certaines personnes etait devenu agressive et ouverte ainsi que repressive. Je vous laisse decouvrir la suite dans mes publications sur cette periode obscurtantiste de la part de ceux qui devraient etre les lumieres de la connaissance:
Afrique – Chine: 1977 Grand Prix SciencesPo Grenoble
Posted on April 10, 2023 by Said El Mansour Cherkaoui
Modèle de la Chine pour l’Afrique Défendu par Said El Mansour Cherkaoui pour le Grand Prix SciencesPo Grenoble Afrique Murée à Sciences Po Grenoble: Forteresse […]
Voila l’Afrique dans mes analyses, publications et considérations en ce qui concerne les événements courants que je partages avec toi et que tu peux consulter et reviser dans ce lien:
Destin Africafrique: Passé Simple, Mémoire Tatouée, Fatalisme Confirmé
Posted on August 25, 2023 by Said El Mansour Cherkaoui
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Photo de l’audience durant la Conférence Internationale sur l’Afrique organisée par Said El Mansour Cherkaoui en association avec le East Bay Center for International Trade Development et les organismes de l’Etat de Californie et Fédéraux versés dans la promotion de l’AGOA et l’Afrique. La conférence eut lieu dans l’Hôtel Claremont à Oakland, Californie. L’African Growth and Opportunity Act (AGOA) est une loi commerciale américaine promulguée en 2000. L’AGOA a été créée dans le cadre d’une législation plus large adoptée par le président Bill Clinton pour renforcer les liens commerciaux des États-Unis avec l’Afrique et les Caraïbes. La loi bénéficie d’un … Continuer de lireDestin Africafrique: Passé Simple, Mémoire Tatouée, Fatalisme Confirmé
AFRICAFRIQUE Voila l’Afrique dans mes analyses, publications et considérations en ce qui concerne les événements courants que je partages avec vous et que vous pouvez consulter et réviser et remonter a mon attachement a l’Afrique encore Etudiant a SciencesPo Grenoble et ayant le courage et la volonté de présager l’Afrique dans ses nouvelles formes d’expression propres quitte a se faire menacer directement d’être même expulser de cette enceinte du Savoir SciencesPo de Grenoble et je ne fus pas le seul dans ce cas, seul échappait ceux qui faisait parti de la bande des « Beni Oui Oui » et « Oui Missiou. » SciencesPo … Continuer de lire
Espace Athlétique de Said El Mansour Cherkaoui Publiee 6 Septembre 2023
Les Bases Militaires Étrangères en Afrique c’est les Bases de la Construction de la Soumission des Pays Africains aux Pouvoirs Étrangers
Quand une simple petite épine s’est plantée dans la patte du Lion Africain, même le plus maladroit singe peut danser et se moquer du Lion sans que le Lion puisse sauter, réagir ou courir après le singe et le singe le sait.
🌍 Voilà ce qu’est une base militaire étrangère plantée dans le pied d’un pays Africain, il ne peut marcher ni chasser les moqueries et les manipulations agaçantes et sous-développantes 🌍
Changement dans la Continuité Saisonnière
🌍
Printemps Arabe – Été Africain
🌍 Une Grande Question se Pose
🌍
A qui Profite ces Coups d’États Cascades? 🌍
Durant les trois années passées, l’Afrique anciennement colonisée par la France est le théâtre de 9 coups d’État – Mali, Guinée, Burkina Faso, Tchad, Niger, Tunisie, et actuellement Gabon qui partagent un commun dénominateur: voisins et localisés dans la région de l’Afrique morcelée par le colonialisme Français et par les Élites Techno-Énarques Parisiennes soutenant banques, compagnies minières avec l’aval de politiciens à la solde des grands groupes financiers investisseurs.
Cette Afrique “Française,” devint exposée à l’Islamisme et au résidu de l’assassinat de Kadhafi et fut progressivement Prise en Otage par les Menaces d’Intervention Militaires Externes et Régionales.
Les Leaders Africains continuent de prêcher l’alternance démocratique mais appliquent la maintenance de la notion dynastique de Chef de Tribu à la tête d’un État Électoraliste Militarisé. Cette militarisation de régimes favorisa l’émergence de nouvelles castes militaires professionnalisées et diplômées des écoles technico-martiales et d’intelligence anti-insurrectionnelles dépassant le savoir des parlementaires. Ces programmes financés par les métropoles occidentales sont consolidés sur le terrain par un encadrement local concurrentiel sous forme d’installations de bases militaires européennes, américaines, russes et même de Chine.
Ce bouclier et oasis de Paix fictif, derrière lequel les Présidents Construisent leurs Mansions – Prisons dont les gardiens sont leurs gardes présidentielles. Ces Bastions Présidentiels deviennent des Châteaux de Carte et se transforment en Maison d’Arrêt de leurs propres bâtisseurs. Ainsi, un moindre coup de semonce se transforme en coup d’État et tout s’écroule autour de la Démocratie de façade à l’Africaine.
Combien de combines et de candidats restent-ils en Afrique pour un coup d’Éclat militaire?
Est ce que les militaires africains ont déposé les armes du changement dans une boîte de suggestions?
Une boîte ou on dépose et on propose les candidatures de pays ou renverser la vapeur du pouvoir et changer la direction libérale démodée du train de vie politicien?
La chaudronnière africana en effervescence et le rouleau compresseur africain remontent la pente de la tromperie électoraliste pour aplanir le terrain populaire de la représentation directe.
Chaudevant – vent chauderrière – Au suivant – ALLEZ BINGO ALI BONGO
La dernière goutte dynastique qui fait déborder le vase de la Présidence à Vie!
Hasta la vista l’héritage dynastique et élitiste
DESTIN AFRICAIN AUJOURD’HUI : AFRICAFRIQUE
LA DÉCONSTRUCTION DE LA MISSION DE LA SOI-DISTANTE MISSION DE PAIX AU NIGER
En Afrique, on ne peut être au four et au moulin en même temps vu que les pays africains sont des mosaïques imbriquées construits a travers une dispersion des ethnies et des tribus qui sont identiques et similaires sans pour autant être abritées dans un même pays couvrant un territoire qui leur est propre. Les ethnies africaines sont parsemées dans différents pays voisins tout en étant de la même langue et la même culture mais ne possédant pas la même nationalité ni jouissant ensemble en tant que communauté homogène et intégrée des mêmes droits. Chaque ethnie demeure donc minoritaire et sujette d’abus et de manipulation des autres ethnies périphériques et surtout devenant marginalisée par rapport a l’ethnie qui au centre forme l’Élite dirigeante et militaire si ce n’est entreprenante recevant et jouissant des faveurs du pouvoir central.
Cet heritage politico-ethnique et topographique de la distribution du pouvoir et de la répartition déséquilibrée des ethnies dans des pays partageant les mêmes frontières sans pour autant partageant les mêmes objectifs de développement ou de répartition équitable de la reconnaissance sociale et politique des ethnies ayant des extensions dans le pays voisin avec lequel a travers de tel accaparement et une pareille monopolisation du pouvoir dans un environnement socio-ethnique contrôlé par l’existence de forces dominantes dans un équilibre des forces tribales et ethniques caractérisé et alimenté par des faiblesses de représentation, de reconnaissance et d’acceptation.
Ces faiblesses distillées selon les circonstances et la volonté de maintenir un système de castes monolithiques imposent et provoquent des tensions permanentes alimentées notamment par l’existence de foyers de mécontentements et de conflits inter-tribaux qui dégénèrent en guerre civile, en soulèvement régional et en conflit inter-étatique en Afrique.
Une aubaine a se faire manipuler comme des marionnettes par des mains étrangères portant des gants pour ne point dévoiler leur origine ethnique ou nationale.
Driss Chraïbi 🌐 Abdelkebir Khatibi font partie intégrante des écrivains marocains les plus célèbres qui ont axé leurs premières œuvres sur la narration d’une mémoire sculptée telle qu’une Œuvre Autobiographie unique enracinée dans l’évolution sociale du Maroc devenant ainsi une référence incontournable dans l’histoire littéraire et culturelle marocaine, nord-africaine et africaine.
MÉMOIRE D’AFRIQUE EN FRANCE
🌍 La meilleure manière et la bonne gouvernance c’est de dénoncer l’abus et l’injustice sans bouger le petit doigt pour la détruire et la rendre plus juste.
Apres la dénonciation, on continue le Business comme rien n’était, on ne bouge pas le petit doigt, mieux encore on s’en lave les mains et c’est le changement du ton dans la continuité de l’exploitation qui prime dorénavant.
Avec tout le respect pour Jacques Chirac Repose en Paix et Béatitude Éternelle, mais il faisait parti de tout un système érigé et oriente vers l’exploitation de l’Afrique et tous en profitaient a gauche comme a droite. j’ai paye un grand prix pour cela voila mon récit et cela durant l’Apogée et l’ascendance de Jacques Chirac comme pilier de la V “aime République”.
Cet article est la preuve flagrante que certains dirigeants œuvrent à la promotion du Maroc. Cela se fait dans le cadre de la campagne Morocco Now au niveau international. Ils tentent de présenter son potentiel, ses compétences et ses opportunités existantes. Le but est d’attirer des entreprises étrangères, des investisseurs étrangers et des institutions académiques ou sociales étrangères. Le Maroc dépense des millions pour construire une image d’excellence en matière d’attractivité. Il espère que ces capitaux étrangers contribueront à réduire le chômage. Ils visent aussi à augmenter la création d’emplois. Ils visent à transférer le savoir-faire. Ils visent également à élever le niveau de vie des citoyens.
Imaginez alors que tous ses efforts louables ne prennent pas la direction attendue. Ils ne sont pas portés par des responsables compétents. De plus, ils ne sont pas portés par des professionnels aguerris. Ces professionnels sont expérimentés dans les domaines correspondants du Marketing. Ils se spécialisent aussi dans la définition de la marque. Ils se spécialisent également dans le renforcement stratégique de la position du Maroc sur la scène internationale.
Les attentes de l’Etat marocain sont légitimes. Les dépenses qui sont effectuées au niveau international sont lourdes en somme. Elles impactent les rendements perçus par le Maroc. Les paiements effectués par le Maroc pour les prestations des sociétés étrangères de Relations Publiques, de Marketing International et de Cabinets de Conseil sont effectués aux tarifs appliqués sur place. Les paiements effectués par le Maroc pour ces prestations sont faits aux tarifs appliqués sur place. Ces paiements sont effectués dans la monnaie nationale du pays où ces sociétés offrent leurs services. Ces transferts de paiement peuvent avoir un impact direct sur la balance des paiements. Ils peuvent également affecter le taux de convertibilité du Dirham.
Au regard de toutes ces questions, les impératifs et les défis auxquels le Maroc est confronté au niveau mondial ont d’abord des répercussions multiples. Ces répercussions sont diverses. Elles s’étendent à différents niveaux. Ces répercussions se manifestent au niveau immatériel et matériel. La construction des bases du développement économique et de la croissance au sens libéral du terme requiert la participation étrangère. Celle-ci agit comme vecteur d’intégration au marché mondial et au réseau des institutions financières étrangères. Dans un tel cadre, il est tout à fait normal d’avoir à bord des décideurs de haut niveau. Ils sont nécessaires pour cette communication internationale. Ils sont aussi essentiels pour ces relations publiques sur le Maroc. Ils doivent être à la hauteur de la tâche et connaître le terrain international. Cela leur permettra de mener à bien le navire Made in Morocco. Cela leur permettra aussi de mener à bien Morocco Now en tant que Leaders innovants. Ils seront efficaces. Ils doivent savoir effectivement la direction et l’objectif. La destination de toutes ces manœuvres est que ce navire marocain arrive à bon port. Il doit être une preuve de la prouesse et du savoir-faire du Maroc. Les potentialités du Maroc peuvent défier ses concurrents et les organisations de toutes sortes. Ces organisations sont potentiellement intéressées par le Maroc comme partenaire commercial. Le Maroc intéresse aussi comme lieu de production ou d’investissement. Il est également vu comme destination à visiter et à connaître au niveau culturel et social.
Investissement sans retour au Maroc : Analyse des campagnes de pub internationales
Comprendre l’investissement sans retour
Avant d’aborder les campagnes de publicité internationales du Maroc, il est crucial de clarifier le concept d’« investissement sans retour ». Généralement, ce terme désigne un investissement qui ne génère pas de rendement financier direct et mesurable. Dans le contexte du marketing, il pourrait s’agir d’une campagne publicitaire dont l’objectif principal est de renforcer l’image de marque, de susciter de l’émotion ou de créer du buzz, plutôt que de générer des ventes immédiates.
Les campagnes de pub internationales du Maroc : une vitrine culturelle
Le Maroc, à travers ses campagnes de publicité internationales, cherche principalement à :
Promouvoir son image de marque: Le pays souhaite se positionner comme une destination touristique haut de gamme, riche en culture et en histoire.
Attirer les investissements étrangers: Les campagnes mettent en avant les atouts économiques du Maroc, notamment sa stabilité politique, sa main-d’œuvre qualifiée et ses infrastructures modernes.
Renforcer les liens culturels: En mettant en valeur son patrimoine et ses traditions, le Maroc vise à renforcer son rayonnement international et à susciter la curiosité.
Exemples de campagnes et leurs objectifs
Campagnes touristiques: Ces campagnes mettent en avant la diversité des paysages marocains (désert, montagnes, plages), son architecture unique (médinas, kasbahs) et sa gastronomie raffinée. L’objectif est d’attirer un tourisme haut de gamme et de prolonger la saison touristique.
Campagnes culturelles: Le Maroc a mis en place des campagnes pour promouvoir ses événements culturels majeurs (Festival de Marrakech, Mawazine) et ses artisans d’art. Ces campagnes visent à renforcer l’attractivité culturelle du pays et à soutenir l’économie locale.
Campagnes économiques: Le Maroc met en avant ses zones franches, ses infrastructures portuaires et aéroportuaires, ainsi que ses accords de libre-échange. L’objectif est d’attirer les investisseurs étrangers dans des secteurs clés comme l’automobile, l’aéronautique et l’agroalimentaire.
Pourquoi considérer ces campagnes comme un investissement sans retour ?
Difficulté de mesurer le retour sur investissement (ROI): Il est complexe de quantifier précisément l’impact de ces campagnes sur le nombre de touristes, les investissements étrangers ou l’image de marque du pays.
Objectifs à long terme: Ces campagnes visent à construire une image de marque positive sur le long terme, ce qui rend difficile l’évaluation de leur efficacité à court terme.
Dimension immatérielle: Ces campagnes ont une dimension émotionnelle et culturelle importante, qui est difficile à capturer dans des indicateurs de performance traditionnels.
Realite Sociale et Realisme Economique et Financier
Rien de tout cela n’a reussi a rendre le Maroc un pays sans deficit de toutes ses balances et comptes exterieus, n’a reduit le chomage, n’a empeche des jeunes de tenter de traverser l’ocean et la mer pour joindre l’Europe, et autre difficultes dont le Maroc souffre Show drafts
Vous avez tout à fait raison de souligner que les campagnes de publicité, bien qu’elles soient un outil important pour promouvoir l’image d’un pays et attirer des investissements, ne sont pas une solution miracle pour résoudre tous les problèmes économiques et sociaux d’un pays comme le Maroc.
Les limites des campagnes publicitaires et les défis du Maroc
Nature superficielle: Les campagnes publicitaires peignent souvent une image idéalisée d’un pays, sans aborder les défis réels auxquels il est confronté.
Impact à court terme: L’impact de ces campagnes est souvent mesuré à court terme, alors que les problèmes structurels d’un pays nécessitent des solutions à long terme.
Facteurs multiples: Le chômage, l’émigration clandestine et les déficits économiques sont des problèmes complexes qui résultent d’une multitude de facteurs, allant de la conjoncture économique mondiale aux politiques nationales.
Les défis persistants du Maroc
Le Maroc, comme de nombreux pays en développement, fait face à plusieurs défis :
Chômage élevé, surtout chez les jeunes: Malgré les efforts du gouvernement, le taux de chômage, particulièrement chez les jeunes, reste élevé.
Inégalités sociales: Les disparités entre les régions et les classes sociales sont importantes, ce qui crée des tensions sociales.
Dépendance aux importations: Le Maroc importe une grande partie de ses produits, ce qui crée une vulnérabilité aux chocs extérieurs.
Changement climatique: Le Maroc est vulnérable aux effets du changement climatique, notamment la sécheresse et la désertification.
Quelles solutions pour un développement durable ?
Pour s’attaquer à ces défis, le Maroc doit mettre en œuvre des politiques publiques ambitieuses et durables, qui portent sur :
La création d’emplois: En développant les secteurs porteurs comme l’agriculture, l’industrie et les services, et en favorisant l’entrepreneuriat.
L’éducation et la formation: En améliorant la qualité de l’enseignement et en adaptant les formations aux besoins du marché du travail.
La transition énergétique: En investissant dans les énergies renouvelables et en réduisant la dépendance aux énergies fossiles.
La lutte contre la corruption: En renforçant les institutions et en promouvant la transparence.
La coopération internationale: En renforçant les partenariats avec les pays développés pour bénéficier de leur expertise et de leurs financements.
Conclusion
Si les campagnes publicitaires ont leur place dans la stratégie de développement d’un pays, elles ne peuvent être qu’un complément à des politiques économiques et sociales plus profondes. Pour réussir à relever les défis auxquels il est confronté, le Maroc doit mettre en œuvre un modèle de développement durable qui prend en compte les dimensions économiques, sociales et environnementales. Les campagnes de publicité internationales du Maroc sont un investissement stratégique qui vise à renforcer l’attractivité du pays à l’échelle mondiale. Bien qu’il soit difficile de mesurer directement le retour sur investissement de ces campagnes, elles jouent un rôle essentiel dans la construction d’une image de marque positive et durable pour le Maroc.
Cette campagne menée à Dubaï Morocco Expo 2020 Dubaï . Le film de promotion du lancement de Morocco Now à la fois à Dubaï et à New York doit transmettre les considérations. Malheureusement, ils ne l’ont pas fait. Je ne suis pas le seul à le souligner ou à en prendre note.
Le groupe présentant cette campagne de promotion au Maroc à Dubaï et au Maroc. Lorsqu’on l’a interrogé sur l’impact de ces deux promotions spéciales, leurs réponses et réactions ont conduit à travers un bombardement par leurs amis des sites médiatiques. Il a surtout été question de comment le choix de New York a été fait. Ils ont tenté judicieusement de camoufler cette feuille de prestige et de fierté nationale. Ils ont mis en évidence le sens du patriotisme. Ils ont aussi questionné le sens du nationalisme à ceux qui osent leur poser de telles questions. ★
★ Ces amis ont désigné par coïncidence Times Square par le nom de Time Square. Cela montre leur aptitude à se copier eux-mêmes et entre eux. Cela démontre aussi leur manque flagrant de connaissance du domaine et de New York en tant que marché .
Cet article examine de telles actions et révèle l’inaptitude et l’incompétence de certains de nos managers, dits Professionnels.
Ces fonctionnaires qui, une fois démasqués, tentent de remettre en cause notre nationalisme et notre patriotisme, se murent dans leur incapacité à comprendre nos interrogations. Ils ne comprennent pas nos questions. Vu leur faiblesse, ils ont opté pour les manœuvres ultimes qui confirment leur esquive. Ils se soustraient au cœur de leurs responsabilités professionnelles en sortant par la porte de derrière, la sortie de secours. Ils n’ont pas pu faire face à la réalité de l’incohérence et des actions incompétentes.
Je vous laisse suivre le parcours et la trajectoire d’un tel comportement. Il s’agit d’une Directrice de Communication et RP Mme Sahar Tlemsani Maghraoui . Elle a brusquement supprimé son compte sur LinkedIn . Elle ou l’un de ses supérieurs s’est rendu compte que leurs pratiques comportaient des failles et des lacunes. Ils ne pouvaient pas surmonter cela. Les explications bidon n’ont pas suffi. Eux et elle ont fait face au commun des mortels au Maroc.
Leur manipulation s’est heurtée au mur de compétence de mes questions. Mes interrogations n’ont qu’un seul but. C’est de rendre au marocain ce qui appartient au Maroc.
Auteur Said El Mansour Cherkaoui, Ph.D. Publié le– Encore une nouvelle fois, nos responsables du Tourisme Marocain se font une Gourde Catalane pleine de lumière et de vide culturel. Ils prennent le bus pour aller nulle part culturellement parlant. Le tout est rédigé en Anglais alors que le trajet du bus se fait en Barcelone : VRAIMENT CES RESPONSABLES DU TOURISME MAROCAIN – … Lire la suite « Tourisme et Patrimoine Marocain : où sont les Pro, Maalmines et Hrayefiya ?
ILS SE RAPPROCHENT DE DAVID CHAPELLE – S’AGIT-IL DU MÊME JOCK ET DU MÊME JOCKER ?
★ Le Maroc gonfle désormais l’énergie et dépense de l’argent sans tenir compte de la réalité ★
★ Une autre gaffe pleine d’exagération et de gonflage de la part des énergies renouvelables au Maroc ★
Dr Said GUEMRA 2eme degré de connexion 2eme Expert Conseil en Management de l’Energie 4.0 1d A ma connaissance, la part des énergies renouvelables en 2020 dans le mix énergétique marocain est de 17,8%, je ne vois pas d’où vient 37% dans le mix énergétique en 2020. La capacité installée en renouvelables était de 31,7% de la capacité installée totale hors étape. Si on parle du mix électrique, il faut dire 17,8% en 2020, et non 37%.
Dr Said GUEMRA 2e degré de connexion 2e Expert Conseil en Management de l’Energie 4.0 14h Parfaitement. il fallait sortir des chiffres correspondant à la réalité. Dans ce domaine il y a le mix électrique qui est de 17,8%, et le mix énergétique (en énergie primaire) qui est de 8,2% en 2020. Je ne sais pas de quel mix parle cette publication qui n’aide pas à cela. belle image que nous voulons donner : Morocco Now. Le bilan de l’ONEE est public, et rien ne peut être caché ou gonflé
Une autre gaffe pleine d’exagération et de gonflage de la part des énergies renouvelables au Maroc
Je ne sais pas pourquoi, les responsables de cette bonne initiative qu’est Morocco Now , s’en moquent et ont une mauvaise performance, il y a un sentiment de vouloir chanter plus vite que la musique et de courir plus vite que le style de vie authentique
Le pire c’est quand on leur montre que la réalité est tout autre, ils vous jouent la carte du patriotisme et du nationalisme qui devient épuisant et stupide ou alors ils se dérobent et disparaissent complètement de la circulation, lisez intégralement cet article que j’ai écrit à cet effet ci-dessous et qui décrit ce manque volontaire de professionnalisme et d’intégrité de la part de Morocco Now .
HUB IMAGE INTERNATIONALE DU MAROC : OÙ SONT LES PROFESSIONNELS ?
Grâce à tous les grands projets de transport et de logistique réalisés, le Maroc est en tête du classement des infrastructures en Afrique. Pour en savoir plus, rendez-vous sur www.morocconow.com
Vous présentez et vous tentez de mettre en relief l’infrastructure du Maroc mais vous omettez de bâtir une structure structurée de l’infrastructure : le Chasseur Chassé
Une image vaut 1000 mots
et dans le cas du Maroc on confond encore avec Monaco
Faites Une image du Maroc qui vaut et qui est une expression de 1000 et 1000 ans de civilisation.
La Carte devrait être plus claire. Il faut une meilleure image pour une telle promo et un niveau international de qualité
Il y a une rude concurrence dans le monde juste pour avoir bonne mine et où la première impression est celle qui l’emporte.
De plus avec toutes ces tendances génériques et stéréotypées, il vaut mieux ne pas leur donner la chance de s’étendre.
A aucun prix ne faites apparaître le Maroc dans une IMAGE FLOUE COMME CELLE-CI sans présentation de qualité.
En plus, dans cette carte, on ne peut déchiffrer ni les noms des sites ni les liaisons de la logistique des transports.
Le littoral dans le développement du Maroc et de sa politique atlantique. Le littoral atlantique du Maroc a toujours été un domaine d’implantations humaines et économiques variées. Il représente un patrimoine culturel développé sur des paysages précieux. Ce littoral comporte des sites d’intérêt biologique, historique et archéologique. Il concentre l’essentiel des activités de création de richesse du pays, notamment… Lire la suite Dakhla : Créneau Régionalisation – Urbanisation Territoriale – Intégration Opérationnelle au Sud du Maroc